Carreaux des trottoirs brillants d’avoir été foulés et foulés depuis des siècles me suis-je dit en glissant légèrement dessus, surtout dans les montées et encore plus dans les descentes. Comment font les natifs d’ici ?
Le tram ou plutôt comme on dit là-bas, eléctrico, omniprésent, encore plus que ces mini-taxis pour touristes qui circulent ici et là.
Un ticket, pour quelques euros, et nous voilà bringuebalés en haut et en bas, à gauche et à droite, dans ces machines sonores, de fer et de bois.
Certains courageux, ou sans le sou, préfèrent la marche à pied ; plutôt l’escalade, vu comment certaines rues sont abruptes ! Je me suis dit qu’un VAE s’imposerait si jamais…
Les immeubles hauts bordent les rues étroites, signe d’une chaleur bien présente pendant les beaux jours.
Des quiosques et des terrasses, un peu partout dans le centre, un peu moins dès qu’on en sort où alors on trouve des petits cafés, le plus souvent ouvriers. J’ai le souvenir d’un bacalhau dégusté dans l’un d’entre eux…
Il faudrait des jours et des jours pour s’approprier la ville, se poser quelque part et observer.
Une relève de la garde qui fait écho à celle vue à Londres avec toutefois l’impression que c’est plus … bon-enfant ici que là-bas.
En tout cas ce n’est pas ici qu’on mourra de faim ; pas cher, copieux et de bonne qualité — certains restaurants proposent même une demi-portion pour certains plats, comme ces travers de porc que j’avais commandés. La serveuse m’avait demandé si j’étais sûr et certain de vouloir la portion complète. Autant dire que j’avais fait l’impasse sur le dessert ce soir là.
Cette ville est reposante…