J’ai clairement senti une déchirure dans la force, pas vous ? C’était juste au moment de poser la moto et de me préparer à l’épreuve qui devait commencer ; sauf que pas moyen de trouver la ligne de départ de ce fichu marathon ! Et puis qui avait oublié ses affaires ? C’est bibi, alors j’ai démarré, péniblement, avec les bottes de moto et la lourde veste, le casque sous le bras.
Eh bien vous saviez que c’était beaucoup moins facile de galoper qu’en tennis et short vous ?
Mes rêves sont étranges ces dernières nuits, je trouve…
Au bout de deux cent mètres (ressentis) à courir, soit environ quatre mètres cinquante, j’ai bifurqué vers cette terrasse qui me tendait les bras et j’ai dégusté une bière bien fraîche en attendant la fin. J’étais à bout de force, au bout de ma vie :-)
J’ai déchiré mon bulletin d’inscription en me disant que je pourrais toujours refaire l’épreuve l’année suivante !
PS : Toujours pas de masque sur le visage des gens.
1 De Pablo -
Ah ha ha, j’aime trop ton essai rêvé de marathon, avec cette fin impromptue dans une terrasse !
2 De Bernard -
Ah l’effet confinement et son couvre-feu…. C’est un peu comme quand on fait une cure serrage de ceinture: on rêve quasiment toujours de faire un bon gueuleton, is’nt it ? ;-)