Les gamins sont dans la cour, la moitié en gilets jaunes, l’autre avec des blousons noirs et des LBD ; ça crie, ça court, les mains explosent, les yeux tombent, le sang coule depuis les plaies ouvertes à la tête, tout ça sous l’œil goguenard des rares adultes présents, censés former la nouvelle génération de manifestants.
Peu à peu, la foule des combattants s’éclaircit tandis que le ciel s’obscurcit sous les lacrymos, quand finalement j’entends le sifflet de fin de récré !
Il en reste, des encore vivants et en assez bon état pour la séance suivante, dans deux heures ; pas de temps à perdre, il y a un quota à assurer…