Bientôt dix-huit mois que ces dernières photos de Lisbonne et de la côte portugaise dorment sur mon ordinateur, en attendant d’être publiées un jour.
J’ai voulu conserver les précédentes, et surtout la première photo d’icelles en page d’accueil de ce lieu en attendant que le « gros » de la pandémie soit passé, parce qu’elle reflétait un moment d’insouciance appréciable et je me plaisais à l’admirer de temps en temps, le temps d’une pause, justement.
Vous êtes-vous heurté violemment la tête, aujourd’hui ou hier, Non, docteur, Quel âge avez-vous, Trente-huit ans, Bon, nous allons examiner vos yeux. L’aveugle les écarquilla tout grands, comme pour faciliter l’examen, mais le médecin le prit par le bras et l’installa derrière un appareil dans lequel quelqu’un doué d’un peu d’imagination eût pu voir un confessionnal d’un nouveau modèle, où les yeux eussent remplacé les paroles et où le confesseur eût regardé directement dans l’âme du pécheur, Appuyez le menton ici, recommanda-t-il, et gardez les yeux ouverts, ne bougez pas.
José , L’aveuglement
Il faudra que je lise ce roman, un jour, quand j’aurai fini la série en cours…
Vous voyez, si vous ne le saviez pas déjà, que j’ai un tropisme fort pour la mer, l’océan…
Et même quand j’en suis éloigné, comme aujourd’hui, mes pas ou mes coups de pédale m’entrainent souvent vers l’eau, la Seine quand je suis à Paris.
Il faudra, si possible, que je retourne là-bas, peut-être Porto cette fois, voire les deux, ou bien encore plus comme ce road-trip en moto rêvé de longue date où je traverserai la France, puis l’Espagne par la côte ouest, le Portugal jusqu’en bas, puis encore l’Espagne sur un bout de la côte sud et remonter via Séville, Cordoue, Madrid, Saragosse, Barcelone et …
À part ça je porte en moi tous les rêves du monde.
Fernando , Bureau de tabac