Fin d’année mouvementée, et encore, je ne parle pas du nouveau variant sud-africain qui risque de donner un grand coup de pied dans la fourmilière du monde d’avant ! Heureusement que j’ai eu droit à la 3e dose, récemment, qui m’a bien secoué d’ailleurs — genre 36 heures passées dans une lessiveuse —, à moins que ce ne soit à cause du vaccin anti-grippe fait en même temps, voire des deux !
Côté boulot, les conditions se durcissent, toujours moins d’avantages pour les salariés, toujours plus de contrôles d’icelles et iceux, et toujours sous couvert de prise en compte d’argument pour le moins fallacieux. Bref, je m’en tape un peu vu le peu de temps qu’il me reste à bosser là-bas ; si tout se confirme j’envisage sérieusement le 1er juin 2023 — pour atteindre les 30 ans de boîte, ça fera toujours ça en plus pour le calcul de l’indemnité de départ à la retraite.
Et puis le côté perso où tout va plutôt bien ; heureusement dites donc ! Mais ça c’est perso, donc … chut, motus et bouche cousue, pour l’instant en tout cas. Un bémol quand même : j’ai franchement moins envie de moto et beaucoup plus de vélo, dites-donc ! C’est bizarre. Tristan me dira que c’est normal, que c’est mon corps qui change :-)
Il faut dire qu’entretenir une grosse bécane pour en profiter quelques jours dans l’année, disons une dizaine pour être large, surtout en ces temps de pandémie, j’avoue que ça n’envoie pas trop du rêve, même si je kiffe grave mes (longs) trajets dessus ! Je ne sais pas, c’est pas encore mûr je pense, je verrai dans quelques années si l’envie est toujours présente…
Et puis chez les copains ça bouge aussi. Des qui s’installent loin, d’autres qui vont s’installer dans le même loin, d’autres encore qui aimeraient bien s’installer pareil mais que pas encore pour tout de suite :-)
En tout cas je ne serai pas fâché de quitter les malotrus qui gâchent mes trajets vélotaf quotidiennement, une fois installé loin !
1 De Catherine -
Que dire, si ce n’est que le billet est chouette, car le vélo et la présence d’un chat sont bons pour le coeur, notamment.
Le monde du travail se durcit, oui. Les discussions pour pérenniser le télétravail hors pandémie sont orageuses au CSE et bravache, j’y perds chaque fois une ou deux rémiges (ça fait mal) moi, estampillée cadre (plutôt fragile sous-verre) défendant vainement les salaires planchers de l’entreprise, arguant des vertus du télétravail pour compenser symboliquement le peu d’avenir (certaines employées resteront cantonnées à des tâches répétitives, surqualifiées qu’elles sont pour les contrats qu’elles ont signé, trop contentes d’avoir un CDI dans l’édition) et pour offrir la possibilité de partir au vert. L’inégalité h/f reste criante dans les données diffusées dans la BDES. “Paris ne s’est pas fait en un jour” me répond-on non sans regarder le bout de ses sneakers.
2 De Gilsoub -
Bon, tant que tu garde ta moto encore quelques temps, parce que moi aussi je veux faire ma ballade en bord de mer ;-)
3 De Diablotin -
Si ce sujet t’intéresse, je te recommande l’excellent livre de Pascal PICQ : “Les chimpanzés et le travail : vers une révolution anthropologique ?” Etonnamment, toutes les enquêtes et études réalisées depuis 2020 indiquent que ce sont les jeunes employés, quels que soient leur statut, qui sont les moins enclins à télétravailler. Une enquête approfondie du cabinet Empreinte Humaine a permis d’estimer qu’au moins 50% des télétravailleurs étaient en position de souffrance psychologique importante durant l’année 2020 (pertes de repères, télétravail subi et non choisi, ingérence du professionnel dans la vie privée…).
4 De Franck -
Merci pour la suggestion Diablotin !