De l'universalité du moi versatile

Résumé Henri explique son absence d’ici pour cause d’un peu plus de boulot — c’est pas du transfert de masse, c’est du transfert de taf’ — et raconte par le menu les quelques jours passés et le programme des trois à venir…

Yo les minots !

Pas eu trop le temps de causer depuis quelques jours, à cause qu’on a un peu déchargé la plate de la p’tite patronne avant qu’elle nous fasse un nervousse brékdone[1] ! Donc je vais faire fissa, y’a le lait sur le feu qui bout — remets les mots dans l’ordre !

J’ai inauguré la plonge jurassienne et la mise en place avec Janette toute la semaine dernière et on a bien causé de Big-Easy et de la zik’ qui fait bien bouger les indiens et les cadiens, c’était bien cool même si j’ai toujours un poil de mal avec certaines de ses expressions ; cela dit j’ai bien aimé son « Laissez les bons temps rouler » qu’elle m’a sorti à un moment, qui doit à peu près vouloir dire « Casses pas la tête ». J’aime bien, c’est universel comme principe !

Tout ça m’a un peu rappelé les extras que je faisais à Nantua pendant l’été histoire d’avoir de quoi survivre pendant l’hiver qui venait…

Cela dit faudrait pas que ça dure trop, sinon je vais finir un peu fatigué, et c’était pas le but initial en attendant ma future virée aux antipodes.

Chacun cherche sa route ; nous cherchons la nôtre et nous pensons que le jour où le règne de la liberté et de l’égalité sera arrivé, le genre humain sera heureux.

Louise Michel

C’est pas gagné gagné mais j’y songe souvent, dans mon hamac…


Parce que je vous ai pas (encore) dit, aujourd’hui on fait la tournée des grands ducs, histoire de ravitailler les russkoffs de l’auberge en vodka. Il paraît qu’ils boivent ça en infusion quand ils veulent quelque chose de léger. On va être obligé de goûter, forcément, et moi, cracher, on m’a toujours dit que c’était malpoli — le on c’était ma mère, et souvent elle y mettait un peu de physique élémentaire de sa main droite de préférence, j’te fais pas un dessin, hein ?

Donc ce soir, j’aurai surement quelques indiens dans la caboche… Heureusement, demain, ça sera j’espère plus tranquille avec ce petit coup de pêche prévu pour aller débusquer la sardine du port de Marseille, à défaut de remonter mon sandre. J’vous raconterai…

Et puis mercredi virée à l’hosto pour aller voir Denis, j’vous raconterai aussi, peut-être…


Et on est que lundi, ça promet !

L’histoire de l’humanité est une statistique de la contrainte.

Léo Ferré


Texte écrit à l’occasion de l’Auberge des blogueurs, pendant l’été 2020

Note

[1] J’adore ce film !

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