Open Time

Ça y’est, j’ai atteint le niveau de nécessité suffisant pour m’occuper de tout ce qui traine depuis quelques jours, ou quelques semaines, et ne pas me retrouver le bec dans l’eau une fois l’échéance, ou plutôt les échéances arrivées.

Je trie, je jette sans aucun remords, sachant très bien que ce que j’ai pu accumuler depuis des années et qui reste en bas des piles sans jamais en sortir ne fait qu’alourdir la barque, au sens figuré bien sûr.

Et je dois dire que cet allègement est plutôt bien agréable, comme si les mètres cube en moins libéraient autant en charge mentale dans le ciboulot !

Quant au boulot, je pensais devoir attendre d’en avoir fini pour me sentir libéré, mais je constate que c’est déjà derrière moi et c’est tant mieux — d’ailleurs je n’ai plus qu’une petite dizaine de jours à bosser, pendant lesquels je ne vais pas faire grand chose, professionnellement parlant — et j’ai plein d’autres projets à venir, largement de quoi combler les quelques heures que je pouvais encore y consacrer de temps en temps ;-)

J’avais pris soin, depuis des années, depuis des décennies même, de ne pas mélanger ma vie professionnelle et personnelle et grand bien m’en fasse aujourd’hui ou je peux quitter la première et me consacrer tout entier à la seconde sans le moindre regret.

J’avais déjà ressenti tout ça au moment de libérer mon petit appart’ près de Montsouris il y a une dizaine d’années, puis au moment de libérer celui qu’on occupait dans le quartier chinois il y a cinq ans, et là, encore une fois, c’est pareil au moment de partir vers le bout de la terre et la mer !

Alors bien sûr il y a des frictions, le fournisseur d’accès internet qui complique la résiliation à l’envi, le bailleur qui multiplie les rendez-vous pour constater ceci ou cela, mais rien, en soi qui bloquera.

Serein, je suis, et ça va bien se passer.