Le rapport au temps

Le temps d'une pause, Lisbonne, Portugal, oct. 2019
Voyage à Lisbonne

Deux mois à peine que je suis à la retraite, ou que j’ai pris ma retraite, ou encore que je suis en retraite ; on dit quoi d’ailleurs ? Vous le savez vous ?

Deux mois, donc, depuis mon dernier jour de travail, et je commence déjà à ne plus faire attention aux jours fériés, sauf le moment venu quand je m’aperçois qu’un magasin est fermé exceptionnellement, par exemple, alors que je comptais m’y rendre.

Par ailleurs, depuis ces deux mois où j’habite en vacances j’ai perdu ce sentiment d’urgence habituel, celui qui me poussait à essayer de profiter le plus possible des quelques jours sur place avant de devoir reprendre le collier, sans d’ailleurs souvent y parvenir, forcément.

J’avais déjà goûté un peu à cette liberté de temps, pendant les trois mois de congés (dont deux sans solde) que j’avais pris en juin, juillet et août 2012 pour faire le tour de France des copines et des copains et ensuite passer les deux mois restants ici ; ça n’avait rien à voir avec le temps comptés des petits congés, même s’ils duraient parfois jusqu’à un mois plein !

Le rythme s’est aussi décalé, moi qui auparavant m’endormait vers 22 heures 30 pour me réveiller tôt le matin, entre 5 et 6h, je profitais ainsi de quelques heures de liberté avant de devoir songer à aller bosser. Maintenant c’est couramment décalé d’une bonne heure vers le soir, et idem le matin parce que je dors toujours autant, soit une copieuse nuit de huit heures toujours aussi remplie des rêves et cauchemars habituels — je continue d’ailleurs à très bien me souvenir de ceux-ci quand je me réveille le matin.

Par contre mes journées sont toujours aussi remplies qu’avant, comme quoi, la place que je réservais au boulot alimentaire était plutôt réduite :-)

Je vous souhaite d’y parvenir, à la retraite, et de pouvoir en profiter comme je le fais aujourd’hui !

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