Série - Merci Microsoft

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vendredi 17 novembre 2006

Merci Microsoft

Il faut tout de même que je remercie cette société, j'ai nommé Microsoft, car grâce à elle j'ai pu aller me balader quelques jours en Corée du Sud pendant l'été 2003. Mais revenons un peu en arrière.

J'ai commencé à travailler sur un projet de base de données internationale au début des années 1990. Ce projet avait un volet informatique dont j'avais la charge et j'ai développé pendant quelques années, sous DOS puis sous Windows 3.1, une application en langage C. Je me suis pas mal amusé à cette époque en découvrant tout ce qu'il y avait derrière cette interface graphique.

Quelques années plus tard, nous en étions alors à Windows 98, les utilisateurs ont souhaité voir porter l'application sous Microsoft Access 97. J'ai alors repris le développement complet, en anglais, puis il a fallu intégrer d'autres langues comme le français, l'allemand, l'espagnol ou l'italien. Jusqu'ici pas de soucis, nous restions avec des caractères latins normalement disponibles avec un PC de l'époque. C'était au début des années 2000. Vous devez commencer à vous doutez de ce qui m'a amener à aller en Corée trois ans plus tard, non ?

Bref, début 2002, le comité de pilotage du projet, steering committee en anglais, a demandé d'étudier la possibilité d'offrir en plus des langues occidentales, des langues slaves et orientales, plus précisemment le russe, le japonais et le coréen, tout en conservant une base de données unique. Bref, le casse-tête avec cette version d'Access (97). Je leur ai alors préconisé de basculer sous Access 2000 qui avait le grand avantage de gérer et de stocker les caractères au format Unicode[1]. Le comité a alors pris la décision de demander la migration afin d'intégrer les formulaires et rapports dans ces langues exotiques (pour moi).

De développements en tests, de tests en corrections, cela a pris un peu plus d'un an jusqu'à ce mois de juillet 2003 où les coréens qui travaillaient avec moi pour les tests m'ont signalé un problème bloquant lorsque Access 2000 était utilisé sur un Windows 98 coréen. Après vérification, les japonais avaient également le même problème sur les versions locales de Windows 98. De plus ce bug n'était pas reproductible sur un système en français ou en anglais. La tuile ! Ils m'envoient alors un CD d'installation de Windows 98 en coréen, mais moi, le coréen, je ne maitrise pas, mais alors pas du tout. J'ai bien essayé de faire une installation simultanée en anglais et en coréen sur deux PC installés côte à côte, mais arrivé au troisième écran, je me suis retrouvé avec deux écrans totalement différents. J'ai alors jugé préférable de ne pas continuer sans savoir ce que je faisais.

J'en parle autour de moi, ça remonte évidemment au comité, les coréens font des pieds et des mains pour avoir un système dans leur langue, les japonais, sans l'avouer ouvertement, sont bien content que les coréens fassent le forcing pour eux. Résultat je me retrouve au bout de quelques jours avec un ordre de mission pour la Corée du sud. Cool ! Je ne connais pas ce pays, je ne connais pas l'asie (enfin si un peu, Israël est en asie, mais c'est une autre histoire), les images que j'en ai vu l'été précédent pendant la coupe du monde de football m'avaient assez plu. C'était une bonne nouvelle.

à suivre

Notes

[1] D'ailleurs, pour la petite histoire, c'est l'unique raison qui a fait que la taille maximum d'une base de données Access est passée de 1 à 2 Go.

samedi 18 novembre 2006

Merci Microsoft (2)

(suite du chapitre 1)

Le 7 juillet 2003, me voilà donc dans l'avion en direction de la Corée du Sud. Onze heures de vol sans escales. C'est long, c'est très long. J'avais bien prévu un bouquin que j'ai fini assez rapidement, j'ai tenté de suivre le film indien assez rigolo en anglais qui était diffusé sur l'écran de cinéma, j'ai ensuite longuement observé, toujours sur le même écran, la représentation en temps réel de notre position sur une mappemonde, et puis j'ai dormi. Après avoir fait tout ça, il me restait encore six heures de vol. Quand je vous disais que c'était long ! La prochaine fois, je serai mieux équipé, croyez-moi ! Donc j'ai fini par somnoler en observant les uns et les autres dans cet endroit confiné.

A l'arrivée m'attendait l'employé d'un de mes contacts qui avait été chargé de me convoyer en voiture jusqu'à Taejon, dans le centre du pays. Nous faisons les présentations, nous nous dirigeons vers sa voiture et nous partons. A propos de voiture, j'aurai bien été en peine de la retrouver, même avec une description précise, tellement elle se ressemblent ! Nous commençons à parler, du projet, de mon vol et d'autres choses diverses et variées et complètement inintéressante jusqu'au moment où nous passons devant une grande structure de filets, d'à peu près 15 mètres de haut, sur autant de large et certainement plus du double en longueur. Une sorte d'immense volière. Un des petits côtés est d'ailleurs muni d'un filet beaucoup plus dense que les autres. Je me tourne vers mon chauffeur pour lui demander ce que c'est. Cet andouille commence à m'expliquer que c'est là pour soi-disant collecter de l'énergie à partir du vent et de l'humidité. Il me prenait visiblement pour un idiot mais ne sachant pas comment il allait réagir, j'ai alors décidé d'acquiescer de la tête. J'apprendrais plus tard qu'il s'agissait en fait de practice de golf, un sport très à la mode chez les cadres là-bas[1]. Puis il me montrera pêle-mêle et très fier, l'enseigne d'une société française de grande distribution, très présente dans ce pays, les stades de foot flambants neufs qui avaient servi l'année précédente et une quantité assez incroyable de clochers d'église catholique ! Surprenant[2].

Après un trajet qui aura duré environ 2 heures, nous voilà devant l'hôtel qu'ils m'avait réservé. Je m'enregistre et récupère les clés de ma chambre tandis que mon chauffeur m'indique qu'on viendra me chercher plus tard dans la soirée. Quelques heures plus tard, après avoir un peu récupéré et bizarrement plutôt en phase avec l'heure locale, je me retrouve dans le hall de l'hôtel à attendre mes collègues coréens en observant les allées et venues du personnel de l'hôtel et les rares étrangers qui sortent pour diner. Enfin les voilà qui arrivent et nous décidons, après avoir échangé les cartes de visites règlementaires, d'aller diner. Je me suis régalé d'une sorte de barbecue de viande de boeuf mariné et de divers plats dont je ne me souviens pas le nom. Je me souviens m'être dis que ce voyage commençait plutôt bien.

à suivre

Notes

[1] Il n'est pas rare, lorsque vous voyez le contenu du coffre de la voiture d'un cadre, d'y trouver un sac de golf entièrement équipé !

[2] Il y a pas loin de 10% de coréens catholiques dans ce pays.

dimanche 19 novembre 2006

Merci Microsoft (3)

(suite du chapitre 2)

Le lendemain matin, comme prévu la veille au soir après notre repas, mes deux collègues reviennent me chercher et m'emmènent à l'institut où ils ont leurs bureaux. Je vais enfin m'attaquer au problème qui a suscité ce voyage. Je m'assoie, commence à faire tourner l'application et découvre quasiment aussitôt que deux fonctions intégrées à Access posent problème. Je fais quelques tests supplémentaires pour m'apercevoir en fin de compte qu'elles avaient été oubliées lors du passage au jeu de caractère Unicode. Deux fonctions, pas très complexes, mais qui bien sûr étaient utilisées par mon application et qui bien sûr provoquaient une erreur uniquement sur un système asiatique. Je développe aussitôt deux fonctions de remplacement pour corriger le problème et vingt minutes après avoir allumé l'ordinateur, j'annonce à tous ceux qui attendaient autour que c'était fini. Tout était corrigé et fonctionnel. Simplement. Un voyage de l'autre côté de la planète (ou peu s'en faut), quelques jours prévus et passés en Corée pour vingt minutes de travail effectif. Et après ?

Et après ? Et bien mes hôtes se sont trouvés bien ennuyé avec moi sur les bras, n'ayant pas grand chose de plus à faire chez eux. Ils m'ont alors proposé de visiter l'institut, laboratoire après laboratoire, bureaux après bureaux, etc, etc. Tout ça bien sûr en naviguant de bâtiment en bâtiment, sous une pluie de mousson assez spectaculaire pour un habitant des zones tempérées comme moi ! Je me suis amusé de voir comment ils appelaient tel ou tel chef de service pour leur demander si il pouvait emmener un visiteur étranger. J'ai remarqué, à ce moment, qu'il y avait très peu de femme dans les services, je dirai pas plus d'une pour dix hommes et encore. Quand je parle des femmes, je parle de celles que je croise habituellement dans les pays occidentaux où j'ai eu l'occasion d'aller, dans les bureaux d'études ou les labos.

Nous sommes ensuite parti déjeuner et à notre retour, un des coréens m'a proposé d'aller visiter un musée situé pas trop loin, afin d'occuper notre après-midi. J'ai aussitôt accepté, préférant passer le reste de la journée ailleurs que dans cet endroit assez monotone il faut le dire. Donc direction le musée. Il aura fallu une heure et demi de route pour y arriver. Si ça continue je vais finir par avoir passé plus de temps en voiture qu'à faire n'importe quoi d'autre dans ce pays[1]. Donc, je disais que les musées ne sont pas très nombreux en Corée, et qu'il nous avait fallu pas mal de temps pour y arriver. Pendant le trajet, nous avons doublé et croisé un nombre impressionnant de vieux camions qui étaient, pour la plupart, agrémentés sur leurs côtés de long rubans de tissus (rouges je crois me souvenir). J'ai posé la question à mon hôte sans réussir à obtenir de réponse compréhensible. Je crois que nous ne devions pas parler le même anglais. Je suppose, encore aujourd'hui, qu'il devait s'agir de sorte de gri-gri dont les chauffeurs routiers espéraient qu'il les aideraient à éviter les accidents. Je passerai rapidement sur le contenu du musée, ne parlant pas du tout le coréen et les explications de mon collègue ne m'aidant pas beaucoup dans le domaine très particulier de l'histoire ancienne de ce pays[2].

J'apprends au retour du musée que nous partirons le soir-même dans le sud-est du pays où une présentation a été organisé pour le lendemain matin. Le chef de mon collègue me demandera d'ailleurs pendant le trajet d'y faire un topo sur l'application devant la vingtaine de personnes qui composait l'équipe locale. Génial ! J'ai à peu près une nuit pour préparer ma présentation, dont une partie se passera dans la voiture, encore, car il faut plus de trois heures pour arriver à destination !

à suivre

Notes

[1] L'avenir me prouvera que j'avais raison de penser cela.

[2] Très ancienne, certains prétendant même que les japonais sont en fait des coréens ayant traversé la mer séparant les deux pays afin de trouver d'autres terres. Ce que, bien sûr, les japonais nient de toutes leurs forces.

lundi 20 novembre 2006

Merci Microsoft (4)

(suite du chapitre 3)

Nous voilà arrivés dans la province d'Ulsan, au bord de la mer, vers une heure du matin vu l'heure tardive à laquelle nous étions parti la veille au soir. Une sorte de petit village de pêcheur, assez pauvre, qui pourrait dater du siècle dernier s'il n'y avait pas tous ces fils électriques qui courent d'une maison à l'autre. L'ennui fatigue, en tout cas pour moi. J'avais passé une petite partie du voyage à discuter avec les autres occupants du véhicules et le reste du temps à essayer de monter un plan pour ma présentation. Seulement voilà, j'avais du mal à me concentrer sur le sujet, les coréens ayant la fâcheuse habitude de parler plutôt fort dans leur langue natale alors que ce n'était pas le cas lorsqu'ils s'exprimaient en anglais. Curieux.

Nous voilà donc à destination, enfin c'est ce que je croyais, lorsque je les ai vus ce diriger à pied vers un petit estaminet au détour d'une rue tout en m'invitant à les suivre. Nous entrons et nous nous retrouvons dans une petite pièce faite de bric et de broc, recouverte d'une tôle ondulée qui avait du être transparente et qui depuis avait été recouverte par ce que je pense être des chiures de mouche. Appétissant n'est-ce pas ? Tout le monde s'assoit, d'autres arrivent, j'apprendrais plus tard que beaucoup seront présents pendant ma présentation le lendemain matin et une vieille dame commence à prendre les commandes. Enfin, c'est ce que je crois avoir compris. Elle se dirige ensuite vers un vieux frigo qui ronflait dans un coin, en sors une caisse de Soju, une sorte de bière fabriquée à base de soja (je crois), nous la dépose à côté de la vieille table en formica et retourne ensuite vers un petit réchaud à gaz dans le coin de la pièce. Elle sort une grande poêle, aussi douteuse que le toit, la pose sur le gaz qu'elle avait préalablement allumé, y jette une sorte de matière grasse et y casse un grand nombre d'oeufs. Elle attrape ensuite une fourchette[1] et commence à battre ce qui deviendra une omelette qu'elle nous servira ensuite en posant la poêle à même la table et en nous équipant de baguettes. Cette vieille femme, à qui je ne pourrais pas donner d'âge, paraissait très pauvre et visiblement subvenait à ses besoins grâce à ce petit commerce. Erreur ! J'appris plus tard, que la plupart des maisons et des terrains environnants lui appartenait !

Nous avons passé deux heures dans cette pièce, à échanger de manière rituelle les petits verres de soju, jusqu'à ce que tout le monde soit à peu près saoul ou peu s'en faut. Nous n'avions pas bu tant que ça, mais il faut savoir que les coréens (et les japonais) supportent très mal l'alcool et sont rapidement dans un état que la morale réprouve. Heureusement, à cet heure de la nuit, plus personne n'avait l'air d'éprouver le moindre remord d'être dans un tel état. Nous saluons la vieille dame, alors qu'il est à peu près trois heures du matin, que je n'ai toujours pas préparé mon support de présentation pour le lendemain, et que je commence à avoir les yeux qui se ferment naturellement. Nous irons ensuite dormir, dans un appartement situé non loin, loué à l'année par l'institut, et qui fait office d'hôtel[2] en fonction des besoins. On m'attribue d'office la grande chambre, malgré mes protestations, alors que les autres (nous sommes huit à ce moment là) iront s'installer qui dans le salon, qui dans la petite chambre, à même le sol — le canapé est reservé au chef bien sûr, la hiérarchie est respectée ! Je me souviens m'être dis qu'il fallait que je prépare un petit powerpoint au moment où j'ai fermé les yeux.

à suivre

Notes

[1] Les coréens utilisent des baguettes pour manger, souvent métalliques, et parfois des fourchettes.

[2] De toute façon, il n'y avait pas d'hôtel dans la région à moins de deux heures de route.

mardi 21 novembre 2006

Merci Microsoft (5)

(suite du chapitre 4)

Le réveil a sonné à sept heures ce matin là. Soit environ quatre heures après m'être endormi. Pas assez pour un dormeur comme moi, mais il fallait se partager l'unique salle de bain à huit, nous devions ensuite aller petit-déjeuner dans un restaurant du port et nous avions rendez-vous à neuf heures tapantes pour la réunion. Il ne fallait pas trop trainer. Vous ai-je parlé des petits-déjeuners coréens ? Non ? Et bien c'est comme les déjeuners et c'est comme les diners. Du kimchi, du riz, de la soupe, un peu de poisson. Très monotone, à n'en pas douter, pour un français épicurien comme moi. Douloureux pour nos pauvres inducteurs absolument pas habitués à rester en position du lotus pendant des heures. Ca fait mal, ça fait vraiment mal et j'ai passé mon temps à gigoter pour soulager mes jambes l'une après l'autre. Un de mes voisins m'a rapidement proposé de me mettre sur mes genous, à la mode japonaise, ce que j'ai fait aussitôt, avec quelques regards de désapprobation des autres convives. C'est moins dur pour les inducteurs mais ce n'est pas beaucoup plus confortable.

Nous voilà donc à l'entrée de l'immeuble où se déroulera le séminaire. Nous laissons nos chaussures dans des casiers pourvus de chaussons de diverses tailles en éponge. J'ai eu du mal à trouver une paire à ma pointure, le 43 est rare là-bas, et c'est tous en chaussons que nous sommes entrés dans la salle. Je fais ma présentation, un peu de travers, mais ça passe car j'ai pu vérifié que la plupart avaient un niveau rudimentaire en anglais, ce qui m'arrangeait beaucoup je dois le dire. Bref, la matinée passe comme un charme et nous repartons aussitôt au restaurant où une salle nous avait été réservée. J'ai mangé une daurade à damner un saint et du fugu. Vous savez, ce petit poisson mortel si il est mal préparé. Et bien c'est délicieux ! C'est à l'occasion de ce déjeuner que j'ai pu observer d'un peu plus près la condition féminine dans ce pays. Peu de temps après avoir été installé dans la salle, le chef de service qui nous avait accueilli le matin a commencé à s'impatienter, trouvant le service bien long. Il a donné un ordre en coréen et j'ai vu toutes les têtes se tourner vers une femme ingénieur qui avait participé au séminaire avec nous. Aussitôt, elle s'est levée, s'est inclinée et est partie aider le personnel pour accelerer le service. Tout le monde avait l'air de trouver ça normal sauf moi et j'avoue honteusement ne pas avoir réagi à ce moment. J'aurai peut-être dû ? En attendant, elle a passé tout le repas à servir les uns et les autres !

Nous avons passé ensuite une bonne partie de l'après-midi dans la voiture pour retourner à Taejon. Ils m'ont laissé à l'hôtel et sont ensuite revenus me chercher pour un dernier diner dans un restaurant japonais assez réputé, d'après ce que j'ai compris. Nous étions dans une salle réservée, là aussi, et j'ai pu goûter quelques plats et boissons inconnues pour moi. Entre autre, un liquide blanchâtre, légèrement salé, pas désagréable. J'apprendrai plus tard dans la soirée qu'il s'agissait du liquide qu'on trouve dans les globes oculaires de certains poissons ! J'ai aussi observé, mais sans pour autant m'y essayer, certains prendre délicatement des petits tentacules de poulpes avec leurs baguettes et les avaler sans les macher. Ils étaient frais les poulpes, je peux vous l'assurer. Les tentacules bougeaient encore lorsque les convives les gobaient !

C'est aussi ce soir là que j'ai pu me rendre compte de l'avancée technologique en Corée. Tous avaient des téléphones portables derniers cris et mon petit Motorola que j'avais à l'époque n'a suscité aucune envie, bien au contraire. Ils avaient tous des écrans couleurs, des mélodies polyphoniques et des fonctions qui n'arriveront en France que bien plus tard. Ils n'ont absolument rien à envier aux japonais dans ce domaine et c'est encore vrai aujourd'hui ! Les cadres, là-bas, sont à la pointe. Les autres, eux, d'après ce que j'en ai vu, font ce qu'ils peuvent, comme partout ailleurs. Mais ça, ils ne me l'ont pas montré !

à suivre

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