Par Franck,
dimanche 21 décembre 2014.
L’épicière est une sorcière dit la chanson, c’est bien possible parce que celle en bas de chez moi parle une langue que je connais pas ! On dirait du chinois ou du vietnamien, ou du cambodgien ou du thaïlandais, ou du … je ne sais pas moi, je ne parle pas.
Il faut que j’y retourne ce matin, chercher du poivre de différentes sortes pour fabriquer un mélange qu’on m’a conseillé. Du vert, du blanc, du de Sichuan et du de piment Jamaïque. Pas évident que je trouve tout ça, même si l’épicière d’en bas est une sorcière, car elle parle une langue inconnue, que je ne comprends pas.
Tiens d’ailleurs, pourquoi pas de poivre noir dans ce mélange ? C’est étrange comme mélange de poivres si on y met pas de poivre noir !
Depuis que je loue un parking sous une des tours du quartier, tour peuplée quasi exclusivement d’asiatiques, je me demande s’ils ne sont pas racistes, anti-blancs. Regards bizarres, comme s’ils trouvaient que je n’avais rien à faire « chez eux », regards de travers, pas de réponse à mes bonjours, ou alors ils font semblant de ne pas me voir, me croisant sans dévier de leur chemin en attendant visiblement que je m’écarte. Seuls les ados/jeunes adultes répondent volontiers, quasi exclusivement ceux qu’on pourrait prendre pour des délinquants.
C’est curieux, monde à l’envers… Mais le raciste n’existe pas, évidemment, j’ai du rêver et je vais me réveiller !
Et puis il faut que j’aille voir la sorcière, elle doit bien avoir un remède miracle pour ma crève qui traîne et n’en finit pas de ne pas finir. Un petit mélange de poivre blanc, vert, … bien moulu, à inspirer profondément, probablement. Elle a sûrement une recette miracle et radicale, l’épicière d’en bas de mon quartier chinois…
