J’ai pleuré de joie
J’ai pleuré de tristesse
Je pleure même devant certains films…
Mais jamais, non jamais, je n’ai eu honte de pleurer
Ce mois-çi : Serge Reggiani ; la chanson du jour : La honte de pleurer.
(385/397)
jeudi 19 février 2015
jeudi 19 février 2015.
J’ai pleuré de joie
J’ai pleuré de tristesse
Je pleure même devant certains films…
Mais jamais, non jamais, je n’ai eu honte de pleurer
Ce mois-çi : Serge Reggiani ; la chanson du jour : La honte de pleurer.
(385/397)
mercredi 18 février 2015
mercredi 18 février 2015.
Ils avaient fait des milliers de kilomètres pour la voir, et voilà que quelqu’un avait enfermé la belle dame derrière une drôle de grille.
Les touristes crièrent : remboursez !
Ce mois-çi : Serge Reggiani ; la chanson du jour : Remboursez !
(384/397)
mardi 17 février 2015
mardi 17 février 2015.
Qu’elle soit du ciel ou bien humaine, la colère est bien souvent grise, pouvant tirer en intensité vers le sombre…
Ce mois-çi : Serge Reggiani ; la chanson du jour : Couleur de colére.
(383/397)
mardi 17 février 2015.
J’hésite sur la nuance de … rouge, pour la colère !
Est-il Dieu possible, en pleine mouvance des droits de la femme, que des bougresses se plient encore aux ordres fascisants d’une espèce de Ubu prostatique de la mode, qui au lieu de crever de honte dans son anachronisme, continue de leur imposer le carcan chiffonneux de ses fantasmes étriqués, et cela, jusqu’au fin fond populaire de nos plus mornes Prisunic ? Je t’en prie, ma femme, ma sœur, mon amour, mets ton jean, ou reste nue, mais ne marche pas dans la mode, ça porte malheur.
Pierre , Textes de scène
Et d’ailleurs je complèterais bien avec : « ne marche pas non plus dans la religion, ça va te porter malheur aussi. »
Sinon je suis très curieux de voir comment va se terminer le bras de fer entre les néo-libéraux européens et la Grèce… A priori on devrait être fixé d’ici le 28 février, échéance ferme, définitive et absolue d’après les politiques et commissaires et experts de là-haut.
Un peu comme dans les boîtes de conserve qui arrivent à la DLC, le petit dispositif programmé se déclenchera pour … exploser ?
lundi 16 février 2015
lundi 16 février 2015.
Je regarde mon iPhone, et je me marre en me rappelant l’époque des bons vieux combinés avec un cadran qui tournait et un fils à la patte.
Je reste songeur en pensant au Larousse en 10 volumes qui prenaient toute une étagère de la grande bibliothèque ; combien de fois les ai-je ouverts pour une recherche scolaire ou juste comprendre un mot ?
Et encore mille trucs d’un temps qui me semble aujourd’hui dater d’un siècle quand je vois cet objet au creux de ma main.
Que les choses vont vite…
Je crois que la première fois que j’ai vraiment entendu parler d’ordinateur personnel, c’était début des années quatre-vingt.
J’étais malade et j’ai relu deux fois un article de science et vie qui parlait du Goupil. Je me rappelle que je me demandais bien à quoi cela pouvait servir, je n’avais pas compris grand-chose…
Et puis, au chômage, mon père a décidé de monter sa boîte et a proposé à ma mère d’être sa secrétaire multilingue (allemand et anglais) pour taper entre autres les courriers (oui à l’époque on disait secrétaire, pas assistante de direction !).
Ma maman qui à vue chez un oncle matheux un drôle d’engin qui pourrait lui faciliter la vie, a répondu OK à condition d’en avoir un pour éviter de retaper 50 fois le même courrier en cas d’erreur.
Un Apple II + est donc rentré à la maison, avec son écran vert, son lecteur de disquette 5 pouces et demi ainsi qu’une grosse machine à écrire électrique Olympia en guise d’imprimante. Il fallait remplacer la marguerite pour changer la police de caractères.
Un ami de mon frère, étudiant en informatique, est venu passer quelques nuits blanches à nous programmer un traitement de texte efficace. Je me rappelle du nuage de fumée dans le bureau, il clopait cigarette sur cigarette, les fameuses Craven A, déjà un vrai geek avant l’heure…
Et puis, j’ai découvert des jeux, comme Aztec, le prisonnier, Prince au Persia première version…
J’ai appris le Basic en lisant quelques revues qui proposaient des logiciels à taper soit même. C’était relativement simple et facile à déboguer.
Ah le fameux Bip-Bip suivi du message « Syntax error. »
Étudiant, je tapais mes dossiers avec ; les copains se battaient pour être dans mon groupe de travail, les autres faisaient encore cela à la bonne vieille machine à écrire versus Tipex…
Mon frère y a rédigé sa thèse de médecine.
Et la vie continua…
La vidéo remplace le super 8 et le CD le 33 tours.
En 1992, la boîte de mon père fonctionnant bien, l’Apple II est renouvelé par un Macintosh LC et son écran en valeur de gris ; adieu basic, Aztec et ligne de commande…
En 1995 je me décide enfin, par obligation professionnelle, mais à contrecœur, à acheter mon premier téléphone portable. Le fameux Flare de Motorola avec sa batterie longue durée. Le premier vrai coup de fil que je recevrai dessus sera pour m’annoncer la mort de ma grand-mère.
Sinon, vu le prix, les gens évitent de vous appeler !
Après, tout s’accélère, je me saigne pour mon premier ordinateur en 1997, un Power Mac 7500 avec un disque dur de 500 Mo, et 256 Mo de RAM et un écran de 17’!
25 000 francs, presque 3 mois de salaire ! Une bête de compétition !
En 98 c’est l’arrivé d’internet avec un modem 28 k et Infonie, c’est aussi ma première page Web grâce au village virtuel créé avec des amis.
En 2000 j’ai la chance de participer au bêta test de l’ADSL. À l’époque c’est un filtre spécial pour tout l’appartement, je suis encore dessus aujourd’hui (mais normalement bientôt la fibre !).
Le renouvellement des machines commence à se faire tout les 3 ou 4 ans avec un G3, un G4, un G5… Et enfin les iMac…
Côté photos, je continue avec mon EOS 100 argentique de 1992. En 2000, j’achète mon premier numérique, un AGFA qui fait de magnifiques images en 640 X 480 pixels de larges !
Répétition Miss France 2001, taille réel de la photo !
Des timbres-poste sur nos écrans d’aujourd’hui !
Suivront d’autres petits compacts au fils des ans…
Côté Reflex je craquerais en 2005 avec un EOS 350 D ; une révolution pour moi ; enfin des photos dignes de ce nom, avec le plaisir retrouvé du viseur.
Je le remplacerais en 2008 par un 40 D et en 2012 par mon EOS 7 D actuels !
En parallèle, je découvre le développement numérique, reléguant mon vieux labo noir et blanc au fond de la cave.
Le bonheur de la photo renouvelé, la puissance informatique d’aujourd’hui permettant des miracles ! Hier je testais la nouvelle fonction de Photoshop pour corriger les flous de bougé sur une vieille photo qu’une amie m’avait confiée. Rare souvenir de son père décédé. J’ai été bluffé du résultat…
Enfin, 2008 mon premier iPhone, aujourd’hui j’en suis à mon troisiéme…
J’ai cette image de moi dans la tête, ado d’à peine 15 ans plongés dans son Science et Vie sans comprendre que ce qu’il lisait allait bouleverser l’humanité, la vie des gens, sa vie dans les années qui viennent…
Je vois les gamins de 15 ans aujourd’hui, le smartphone vissé dans le creux de la main, en me demandant quelle sera pour eux la révolution des années à venir, quand ils regarderont en arrière, dans 20 ans, dans 30 ans…
La vie court, le monde galope, il y a un siècle c’était la guerre chez nous, l’électricité existait à peine, le téléphone était une curiosité…
Et vous c’étais quand votre découverte de l’informatique ?
Ce mois-çi : Serge Reggiani ; la chanson du jour : Un siécle aprés.
(382/397)
lundi 16 février 2015.
Un siècle après, voire un peu moins, l’histoire tourne en boucle et nous propulse à nouveau dans une période troublée dont on ne voit clairement pas l’issue, ni l’ombre d’un commencement de remise en question de ce qui nous a amené là et qui entretient la bête : l’individualisme forcené, le chacun pour soi, la consommation en roi absolu, le règne sans partage de la finance… qui développent les inégalités, le repli identitaire et nationaliste, la haine de l’autre.
Vendredi dernier, j’ai participé à une lecture musicale semi-improvisée avec Priscille et Cédric qui disait un extrait de “1984” de George Orwell. Un extrait évidemment fort approprié car reflétant clairement là vers quoi on se dirige à grands pas.
Ne pas avoir peur, lutter contre, se mobiliser, avant qu’il ne soit trop tard, en espérant que ce n’est pas déjà le cas.
lundi 16 février 2015.
Un siècle après l’autre les pierres accumulent des histoires, de la simple phrase chuchotée au discours du guide qui passe régulièrement dans ses couloirs. Majestueux, surtout alors que vous vous approchez, d’en bas forcément et que pour y pénétrer vous devez en parcourir les trois longs côtés sous l’œil acérés des fantômes des gardes postés sur les hauts murs et derrière les fines meurtrières.
dimanche 15 février 2015
dimanche 15 février 2015.
Toi ma fille que je n’ai jamais eue
Sais-tu si tu avais vécu
Ce que nous aurions fait ensemble
Trente ans après moi tu serais né
Alors on n’se s’rait plus quittés
Mais tu n’es pas là
À qui la faute ?
Juste à la vie
Tout simplement…
(D’après Maxime Le Forestier)
Ce mois-çi : Serge Reggiani ; la chanson du jour : Ma Fille.
(377/397)
dimanche 15 février 2015.
Ma fille, c’est comme ça que je vais finir par la nommer cette saloperie de grippe qui ne veut pas en finir avec moi ! Je la traîne depuis dimanche dernier et encore aujourd’hui je suis à plat, avec toute la sphère ORL bien prise !
Faudrait, pour bien faire, que j’aille passer un week-end sous les embruns iodés de là-bas ; on partirait jeudi matin, après juste trois de jours de boulot et on en reviendrait lundi en huit. Ça serait cool !
samedi 14 février 2015
samedi 14 février 2015.
Si, curieux, vous allez voir mes carnets, cahiers et autres pages électroniques, vous en trouverez, phrases, vers, jetés là par le hasard, comme un goût d’inachevé, juste parce que j’aimais, parce que je n’ai pas trouvé une suite, juste parce que c’est ma vie, belle ou triste, selon les jours, juste parce qu’il fallait que je les mette en mots…
Et puis certains, finis trouvent une place ici, sur ce blogue…
Vous les trouverez sous le tag Poème (et ici pour l’ancien blogue...)
En les relisant, j’en ai redécouvert, trouvé d’autres mauvais et quelques-uns dont je suis assez fier… que voulez-vous…
Fragment de poèmes :
Le monde se lève
sur un ciel en verve.
Peuple des hommes
depuis Ève et sa pomme
le monde se lève
sur des nouvelles brèves.
Je voudrais tout dire
Puis ne plus rien dire
Pour laisser aux mots
Cette force qui tantôt
Dévastatrice dangereuse
Tantôt bienheureuse,
Permets de se croire puissant
En restant impuissant
Face aux mots des autres
Une petite fille dans les bras de sa mère
Une petite vie qui découvre la terre
Et un petit sourire sur des yeux grands ouverts
Une petite main dans les mains de son père
Rêve porno
En bon phallo
De trompe salopes
En trompe de Fallope
Faites l’amour au téléphone
C’est deux cents balles pour Simone
Mais attention seulement un quart d’heure
Pour finir votre labeur
Et priver ainsi bobonne
D’un peu de vos hormones
Dormir dans le chagrin du vent
Et lui laisser les miens
Qu’il les emporte au loin
Et qu’une brise légère efface mon sommeil.
Un seul regard d’elle
Ravive ma chandelle
Que de douces caresses
Mènent à l’allégresse
Vous souffrirez Madame, qu’en de rares solitaires soirées
Plus qu’une autre passante, mon esprit affamé en appelle à vous,
Gourgandine éphémère de mes rêves délétères
Madame, au risque de l’offense, je dois vous avouer que vous me ferez bander
Jalouse aspic
Amante épique
Morsure sadique
Là y a un hic
M’en voudrez-vous, Madame, si je vous conte un monde
Où vous fûtes encore mienne et vos fesses bien rondes
Quel cul ! Ô, mais quel cul ! S’écrie le grand illustre
D’un délire érotique, de mes rêves les plus rustres
Ce mois-çi : Serge Reggiani ; la chanson du jour : Fragments de poèmes.
(376/397)
« billets précédents - page 3 de 132 - billets suivants »