samedi 16 août 2014

Avant l’heure

Avant l’heure c’est pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure, et donc, l’autre soir, quand nous nous sommes dit qu’un petit resto serait agréable après cette trop dure journée de travail harassante et épuisante, j’ai enfilé mon manteau spécial Léon et nous sommes partis là-bas, pas très loin, à environ dix minutes à pied, par une température douce, voire presque fraîche.

Arrivés, installés, j’ai étudié la carte avec mes lunettes spécial Léon et nous avons passé commande.

Je vous passe le détail de cette merveilleuse entrée à base d’escargots, de crème fraîche et d’épinard, puis de ce délicieux magret canard rosé comme il faut et accompagné d’une purée pomme-de-terre et carottes sucrées maison, et enfin de cette très délicate soupe de melon à la menthe…

Soir de pluie à Tolbiac

Quelques instants plus tard, donc, au moment de sortir, voilà que l’orage annoncé l’avant-veille par Météo-France[1] pour le surlendemain se mettait à éclater juste au dessus du coin de la rue et bizarrement tout le long de notre itinéraire de retour !

Résultat, la prochaine fois, j’emporte aussi mon bonnet spécial Léon, car nous sommes rentrés rincés, mais repus !

Note

[1] Vous savez, cet organisme dont les bretons, sages parmi les sages s’il en est en ce qui concerne la météo, disent qu’il a du mal à prédire le temps qu’il a fait la veille !

vendredi 15 août 2014

Portrait de main (Sophie)…

Le geste moderne, les doigts qui glissent sur la tablette, les mouvements dédiés aux surfaces tactiles, nous sommes de plus en plus à le pratiquer…

Voilà un truc qui me caractérise 

m’a dit Sophie quand je lui ai demandé ce qu’elle voulait faire pour son portrait de main… »

Portrait de main Sophie


Ce mois-çi : Édith Piaf ; la chanson du jour : Le geste.

(197/397)

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Le geste


Il y avait sur le trottoir de gauche un homme qui avait dormi dehors. 
Il y avait sur celui de droite le trésor d'un enfant devenu vieux.
coquillages de l'Atlantique, fève représentant un soldat de la garde napoléonienne, Lego, clé mystérieuse, dé sur face 2  pinceau très fin, peinture pour maquette bordeaux, statuette de la sainte Vierge...
En plein sixième arrondissement
Pourquoi ce geste maintenant ?

Le geste

Un geste - 14/08/2014

Troisième humanité (tome I, page 536[1]) - Bernard Werber

Artiste du mois d'aout : Edith Piaf
la chanson du jour : Le geste


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Note

[1] de la version livre de poche

Le geste

Le geste :

Icheon Master Hand: Lee Hyuang Gu

La vidéo sur YouTube

jeudi 14 août 2014

Ce n'est pas aux vieux singes...

Je suis fan de la version cinématographique, j’avais adoré la pièce de théâtre, alors quand j’ai vu le livre dans la bibliothèque de ma mère, je l’ai immédiatement emprunté.

J’étais curieux de connaître l’original d’« Un singe en hiver » d’Antoine Blondin.

Je pense qu’il n’est nul besoin de vous en faire le résumé (il est ici au cas où) tellement s’est devenu un classique grâce au film d’Henry Verneuil et au dialogue d’Audiard.

Pour être honnête, j’ai eu du mal à me mettre dedans, question de style, longue phrase, très ampoulée et verbeuse, très année 50 je dirais.

Et puis, et puis… Au bout de quarante pages on est littéralement pris par la rencontre hors normes entre le jeune père perdu, Gabriel Fouquet avec le vieil Albert Quentin, patron d’hôtel, ancien militaire et ancien alcoolique.

Le roman s’attarde beaucoup plus sur la dimension psychologique des deux personnages que ne le fait le film, on s’y attache d’autant plus. Côté dialogue, la langue de Blondin se marie fort bien avec celle d’Audiart, au point que certains que je pensais de ce dernier sont en fait dans le bouquin comme le fameux : « Dis-toi bien que si quelque chose devait me manquer, ce ne serait plus le vin, ce serait l’ivresse ! » Ou la scène de ménage avec Suzanne.

Ça fait drôle de voir qu’au fil de la lecture Gabin et Belmondo semble coller au personnage comme si le livre avait été écrit pour eux au point qu’ils semblent irremplaçable même si dans la pièce de théâtre, Eddy Mitchell et Fred Testot sont excellents.

Au final une très bonne surprise dont l’adaptation cinématographique reste très fidèle, ce qui est plutôt rare, il faut bien l’avouer.

Celui qui retrouve dans le film « Touchez pas au Grisbi » le polar au titre éponyme de Simonin, à bien de la chance…




Ce mois-çi : Édith Piaf ; la chanson du jour : Ça fait drôle.

(196/397)

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Ça fait drôle

...de se dire ne pas y retourner lundi. D'être en vacances vraiment oui, autorisée à tout oublier pour quelques semaines.



Ça fait drôle

Ça fait drôle de se dire qu'à la fin de la semaine, terminé de vaquer à ce qu'on veut, quand on veut ou presque.
Ça fait drôle de se dire qu'il va falloir reprendre un rythme :métro, boulot, dodo !

En fait, c'est pas si drôle que ça !
Pour ce jeu de chansons, il faudra que je m'organise pour ne pas prendre trop de retard !

Artiste du mois d'aout : Edith Piaf
la chanson du jour : Ça fait drôle


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Ça fait drôle

Ça fait drôle quand même ces nouvelles lunettes. J’avais l’habitude de ne pas avoir à faire de mise au point, à ne pas avoir besoin de zoomer avec les mains, mais depuis que j’ai besoin de gros yeux pour lire de près c’est la loose.

Pas d’autofocus ! Vous le croyez vous ? En 2014, que les lunettes n’aient pas d’autofocus ni de mise au point automatique, alors que le moindre appareil photographique en possède qui fonctionnent parfaitement.

Bibi façon Léon

En plus j’ai vérifié, le collimateur n’est pas modifiable, c’est toujours le central qui est actif. Et si par malheur vous bougez les yeux sans tourner la tête, tout est déformé jusqu’à vous filer la nausée.

Décidément il reste encore des progrès à faire…

PS : Toute ressemblance avec un Léon vu au cinéma est pure et fortuite coïncidence involontaire.

PPS : Vous pouvez tout de même m’appeler Léon si ça vous chante, mais sachez que je suis (très) susceptible…

PPPS : Sachez également que je suis capable d’auto-dérision … de temps en temps.

mercredi 13 août 2014

Le temps qu'il faut…

Pourquoi devrais-je faire mon mea culpa ?

Bon d’accord je poste peu de photos en ce moment, je vous fais saliver sur une traversée de la baie en nocturne et à peine un vague cliché de pique-nique au pied de l’archange.

J’ai aussi fait de longues balades là où en dehors des grandes marées la mer règne en Maître et bien sûr déclenchées souvent ; seulement voilà je n’ai pas encore pris le temps de traiter tout cela.

Allez une petite image pour patienter : Le Mont à la tombée du jour…

Mais sachez-le, je n’ai aucune honte à vous faire attendre encore un peu :-)


Le Mont au crépuscule

Ce mois-çi : Édith Piaf ; la chanson du jour : Mea culpa.

(195/397)

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