dimanche 10 août 2014

Le brun et le blond

Ils étaient tous les deux attablés sur la terrasse de ce bar-restaurant d’un petit village dont je serais bien en peine de me souvenir du nom. Tout ce dont je me rappelle est qu’il était environ midi. J’avais demandé un café tout en les écoutants discuter. Habillés façon cycliste, ils avaient posé leur vélos le long du mur, un peu plus loin.

J’étais parti depuis à peu près deux heures et après m’être extirpé de la dense circulation le long de la côté j’avais retrouvé la tranquillité des petites départementales bretonnes. Quasi seul sur les routes, un temps idéal, un poil trop chaud tout de même sous le blouson et le casque, j’enchainais les virages les uns après les autres avec la banane d’une oreille jusqu’à l’autre — et ça aura été le cas comme ça pendant les sept heures trente qui auront suivi, jusqu’à ce que j’arrive du côté d’Orsay dans le sud de Paris.

J’ai complètement oublié ce matin ce que les deux lascars disaient. Tout ce dont je me souviens est qu’ils parlaient avec animation sur fond sonore de course hippique qui venait de l’énorme poste de télévision accroché haut dans la salle du bar. D’ailleurs je ne sais même pas si l’un était brun et l’autre blond, c’est dire si je me suis intéressé à eux.

Hier, en Bretagne, jusqu’à ce que j’arrive en Mayenne, voire plus loin encore, j’ai rencontré ce samedi plus de vélos que de motos. Sauf à un moment où j’ai suivi un temps un groupe d’une demi-douzaine de Harley mais ils avaient l’air d’être à la rue dans les moindres sections viroleuses — ces machines sont faites pour rouler tout droit[1] sur les rectilignes routes amerlocaines[2]. Elles faisaient énormément de bruit, à tel point que je n’entendais plus mon moteur, c’est dire le niveau sonore.

J’aurais bouclé mes premiers dix mille kilomètres avec ma moto achetée il y a six mois, hier. Eh bien je ne les ai pas vu passer et j’ai envie d’en faire au moins autant dans les six mois qui suivront. Quoi qu’il en soit c’était une belle journée pour rouler !

Notes

[1] Normalement, arrivé à cet endroit, Tristan devrait s’être étouffé avec son café et se promettre de me mettre minable lors de notre prochaine et future sortie. C’est quand tu veux, hein ?

[2] Spéciale dédicace et plagiat d’un copain.

Le brun et le blond

N'ayant rien de particulier à raconter sur un "brun" ni même sur un "blond", imaginez un peu la difficulté pour moi de parler des deux dans le même billet.
Ce n'est pas forcément simple !
Quoique, ayant été blond dans une autre décénie[1], je pourrais vous raconter ma vie. Est-ce utile et surtout intéressant ?
Inutile de réfléchir, je vous donne la réponse : NON !

Je suis donc parti à la recherche de brun et de blond. Histoire d'avoir un peu de matière à remplir ce billet.
Direction un moteur de recherche bien connu : DuckduckGo. Vous pensiez à autre ? Pas moi ! ;-)
Ce sympathique canard m'a tout naturellement orienté vers Wikipédia. J'aurais du y penser tout de suite!

Je vous présente donc dans un premier temps :
Charles Le Brun, (1619 - 1690)
C'était un artiste peintre et décorateur français, premier peintre du roi Louis XIV, directeur de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins.
Il s'est surtout illustré dans la décoration du château de Versailles et de la galerie des Glaces.
Charles Le brun - source Wikipédia

Et puis voilà quelques mots sur Jean-Baptiste Alexandre Le Blond (1679 - 1719) :
Architecte du Roi, il construisit plusieurs hôtels particuliers à Paris, notamment l'hôtel de Clermont, rue de Varenne, et l'hôtel de Vendôme, rue d'Enfer (aujourd'hui boulevard Saint-Michel).

J'ai donc trouvé Le Brun et Le Blond, je peux clôturer sereinement ce billet!
Sources des biographies et photo : Wikipédia.

Artiste du mois d'aout : Edith Piaf
la chanson du jour : Le brun et le blond


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Note

[1] certaines mauvaises langues diront, aujourd'hui, que je tire plus vers le gris ! J'assume !

samedi 9 août 2014

Le choix dans la date...

Voilà ce que c’est que de ne pas regarder le sujet de demain la veille, parce qu’ainsi, j’aurais pu écrire mon texte d’hier d’aujourd’hui.

Simple non ?

Ce jour n’était que lendemain de fête et la prochaine, c’est dans une semaine…

ô temps…


Ce mois-çi : Édith Piaf ; la chanson du jour : C’était un jour de fête.

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C'était un jour de fête

C'était si bien !

C’était un jour de fête

C’était un jour de fête, mais pas aujourd’hui, puisque je rentre à la maison, ce jour plutôt que demain, pour profiter d’une fenêtre de météo clémente ; j’ai horreur de rouler sous la pluie, surtout la grosse d’orage.

Quelques kilomètres prévus, toujours en mode départementales tranquilles, en suivant peu ou prou ce trajet :

Trajet Quimper-Paris

Je devrais pouvoir éviter le gros du trafic annoncé ce jour par Bison Futé et ne pas rencontrer trop de camions sud ou est-européens comme la dernière fois (ils roulent plutôt vite sur ces voies peu fréquentées, probablement pour éviter les contrôles de disques horaires).

En attendant, cassez pas l’internet !

C’était un jour de fête

Vous vous attendiez peut-être à ce que je vous raconte une fête de famille.
Désolé, ce n'est pas le genre de la maison !
Et puis laquelle vous raconter ici ? Pas simple !
Je suis un discret timide incurable!

Si vous parcourez un peu ce blogue vous retrouverez quelques indices de ces jours de fête en cliquant sur le mot-clé "perso".

Je vous parlerais bien de la Saint Nicolas, LA fête des lorrains. Mais ce n'est pas de saison. Ça ferait fuir le peu de soleil d'été que nous avons cette année.

Bref, je crois que je vais en rester là et réfléchir à la chanson suivante !

Artiste du mois d'aout : Edith Piaf
la chanson du jour : C’était un jour de fête


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vendredi 8 août 2014

Happy beurre des touyous...

Aujourd’hui c’était les 82 ans de ma maman, alors c’était la moindre des choses que de le fêter dignement autour d’un mézés offerts par des amis libanais ; juste délicieux.

Mézé d'anniversaire


Ce mois-çi : Édith Piaf ; la chanson du jour : C’est la moindre des choses.

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C'est la moindre des choses


Je me demande bien ce que raconte Piaf sous ce titre. Je brûle de lire les paroles. Mais si je le fais, l'exercice d'écriture est faussé. Quoique. Certains titres me sont devenus personnels et pour autant je n'en ai pas fait un fromage.
Les amants d'un jour, un de mes airs favoris, ou J'm'en fous pas mal ou C'est un gars.
Et évidemment les standards, surtout la Foule.
Rien à voir, j'ai regardé il y a quelques semaines Cléo de 5 à 7 de Varda et suis tombée sous le charme. Mon passage préféré est sans doute l'essayage de chapeaux. Tellement bien filmé.

Alors que dire sur "C'est la moindre des choses" ?
Le devoir de mémoire est sans doute pour moi la moindre des choses.
Pour l'individu lambda, pour la nation.
Pour tous.


C’est la moindre des choses

C’est la moindre des choses, n’est-ce pas, de faire descendre les femmes et les enfants, parce que comme je dis souvent, peut-être qu’après les requins n’auront plus faim !

T’es un requin, pour sûr, mais si tu gouvernes le requin en toi, tu seras un ange; car tous les anges, c’est rien de plus que des requins bien gouvernés.

Herman Melville, Moby Dick

Mais bon, en vrai, je serais plutôt du genre gentil…

jeudi 7 août 2014

Il y en a un de trop



Treize oeufs à la douzaine
il n'y en a pas un de trop.

Pour le reste,
on ne choisit pas.

Fleurs de laurier rose 
tombées
sous la pluie d'août



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