Quand on souhaite retrouver la trace d’un de ces amis d’autrefois, on se tourne généralement vers l’internet Qui Sait Tout, vers Facebook Qui Connaît Tout Le Monde.

C’est ce qu’on a fait l’année dernière au moment d’envoyer nos faire-parts de naissance, pour tenir au courant quelques personnes perdues de vue sans raison particulière, pas de brouille, juste la vie.

Je voulais dire la bonne nouvelle à Ninon, ma camarade de maternelle, notamment. Impossible pourtant de trouver le moindre indice malgré toutes nos recherches. Le Tigre, fin limier, avait essayé la piste des frères et soeurs, du mari ; il m’avait fait extirper de ma mémoire le nom du lycée qu’elle avait fréquenté, la profession de ses parents… Mais rien, zobe, nada.

J’en étais bien désolée, car Ninon, chic fille, était devenue une exquise jeune femme, et j’avais depuis longtemps l’envie de renouer…

Je m’en ouvre à ma mère, qui s’exclame : "Ah bin attends, j’ai le numéro de sa mère dans mon téléphone, je lui envoie un texto pour lui demander l’adresse de Ninon !"

… C’était bien la peine de jouer les Sherlock Holmes du web.

397 chansons à prise rapide ?
Aujourd’hui "Les amis d’autrefois" d’Anne Sylvestre