Autrefois, un camarade de classe s’était déguisé en Hitler et avait parcouru les rues de la ville de province dans laquelle nous étions lycéens.  Plusieurs adultes l’avaient rudoyé. Il avait été sérieusement allumé par un homme qui avait dû connaître les années terribles.

Maintenant, les gens s’amusent à placer une moustache hitlérienne en jouant de l’ombre de deux doigts, des journaux font des pastiches de nos gouvernants.

Bref, ça se banalise et ça amuse.

Sauf que c’est là que ça devient dangereux, quand ça devient commun.

Alors, pour cette fois, pas de photo pour accompagner ce Prudence très pesé.