J’ai longtemps contemplé le vent dans les herbes au printemps. La pupille dilatée du chat. Et puis l’an dernier m’est apparu essentiel le tremblement des feuilles de platanes sous l’effet du vent, quand elles craquent sous le soleil d’une fin d’été.  Cet hiver, ce fut au tour des ciels aux nuages énormes . La pupille étroite de mon chat se prélassant à la lumière. L’éblouissante abstraction de son iris pâle.

Pour le reste de ce que j’aimais contempler, on m’a crevé les yeux.