Je n'écris pas tant les choses pour m'en souvenir, que pour le sentiment
d'accomplissement une fois qu'elles sont faites, quand je peux barrer l'item
dans ma liste.
J'ai poussé le vice, que dis-je, la névrose, jusqu'à user des outils
informatisés de bureautique pour me fabriquer un superbe tableau à
double-entrée dont je colore les cellules à mesure que les tâches sont
effectuées, suivant un nuancier soigneusement choisi de manière à ce que le
fichier soit un plaisir visuel - modeste mais tangible - à chaque fois que je
l'ouvre.
Il est envisageable que la tenue à jour de ce document me prenne un temps
que je pourrais sans doute dédier à des activités plus constructives. Que
voulez-vous ; procrastination is my religion. (Et en parlant de
procrastination, il FAUT que vous voyiez ce
merveilleux film de Johnny Kelly, dont j'ai déjà parlé...)
397 chansons à
prise rapide ?
Aujourd'hui
"J'avais un pense-bête" d'Alain Bashung