Ils sont jaunes, ils sont bourrés de crin, c’est dire s’ils sont vieux. L’un a grandi avec moi, c’est Pinpin. Il est maigrichon, recousu, usé à la corde mais il sent très bon. L’autre je l’ai trouvé dans un vieux cinéma réquisitionné par Emmaüs. Il a les rondeurs du lapin de mes 3 ans. Il est tellement pareil à celui des origines, j’en fus éberluée en faisant sa connaissance.
J’ai la chance d’avoir une peluche telle qu’elle m’a été offerte, un jour d’août en Suisse allemande en 72 ; et une autre qui a vieilli contre mon coeur, m’a suivie partout (ou presque) jusqu’à maintenant.
Etourdissant duo.