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Aujourd’hui,  j’ai revu Lacombe Lucien. Le pas des occupants, on l’entend dans la première nuit du film. Ma grand-mère n’a jamais retrouvé le bruit exact des bottes allemandes dans les films que nous regardions parfois ensemble.  Il manquait la peur sans doute.

Enfin, Lacombe Lucien est sans doute l’un des meilleurs films sur la guerre et les Français. Tarantino s’en est inspiré grassement sur certains plans d’Inglorious Bastard. Sauf que rien ne m’a fait frémir dans sa bobine si ce n’est l’émergence d’une pensée : pourvu que l’avenir ne travestisse pas plus cette période. Les pastiches à ce sujet m’énervent.