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Les vieux souvent, oui, bras dessus bras dessous, marchent dans la rue. Font des sauts de puce pour s’occuper l’esprit ; deux jours ici, puis trois jours là.

Ou les camarades, les amies entre elles, bras dessus bras dessous.

Mais les amants de vingt ans de vie commune, du bout des doigts, se tiennent encore la main. En dépit de la vie qui joue des tours et des retours. En dépit de la mort qui fait houuhouuuu dans l’ombre des jours.

Ces deux-là n’ont jamais voyagé bien loin. Ils n’en ont pas besoin.

Parfois liés par un doigt seul et le plus faible encore, ils marchent au milieu de ceux qui ne tiennent  à rien et/ou qui s’appuient sur l’autre pour ne pas chuter définitivement.