Je n’ai pas pratiqué le spiritisme davantage qu’un adolescent lambda durant
mes jeunes années, et pourtant, ça me fascinait drôlement. Je me suis un peu
calmée, mais on ne me fera toujours pas affirmer que les fantômes n’existent
pas. Ce n’est pas vraiment une conviction intime, c’est plutôt de l’ordre du
vœu : je crois parce que j’aime croire. J’aime l’idée qu’on puisse parler
aux morts parce que ça me conforte dans celle, tout aussi plaisante, qu’on
retrouve tout le monde après. Que le temps passé sans ceux qu’on aime
n’est pas définitif.
397 chansons à
prise rapide ?
Aujourd’hui
"Ceux qui parlent aux étoiles" de Johnny Halliday