Adieu Jean-Pierre
Adieu Jean-Loup
Vous étiez fière
Qu'ils soient jaloux...
Et la magie d'Internet agit via Google. Je lis sur la base des quelques lignes copiées collées : chanson tirée d'une opérette, intitulée La jolie meunière, interprétée par Georges Guétary.
Je lis les paroles, j'en ai oublié quasi tout et le refrain ci-dessus présenté est un condensé de plusieurs autres.
Note : constaté hier. La mémoire de ma tante a retenu des faits, les a retravaillés, réinventés. Celle de ma mère, si exigeante, est soumise aux mêmes torsions, même si elle ne les admet pas.
Le matin, elle confessait s'être comportée comme une enfant insouciante créant un monde fantaisiste dans l'internat qui l'écarta de sa famille le temps des années collège. Elle se vantait de n'avoir rien fichu à l'école, vivant sur ses acquis et improvisant quand une matière négligée lui jouait un tour : interrogation surprise.
Le soir, ironisant sur telle vieille voisine, ma mère déployait force grimaces et charmes enfantins sur sa figure de septuagénaire, me montrant par la même la manière dont elle avait dû ravir ses camarades autrefois.
Que sont nos souvenirs ?