Ça fait un bail qu’on ne s’est pas vus, vous et moi, hein ?
C’est que, au lendemain de ma dernière note, nous sommes partis chercher
asile chez mes parents, à Biniou-City : Hiboute n’ayant plus de crèche
pour trois semaines, Le Tigre se retrouvant avec du boulot par-dessus la tête,
j’entrais en dépression nerveuse rien qu’à l’idée de cette vingtaine de jours à
rester toute seule avec elle, du matin jusqu’au soir.
Chez ses grands-parents, il y avait le chien, les chats (plus accommodants
que notre Chat à nous), la balançoire, l’autre balançoire, le toboggan, le bac
à sable (oui le jardin de mes parents c’est un peu Disneyland)… Sans parler
de toute la gamme familiale, des cousins (modèles disponibles : 12 ans, 6
ans, 4 ans) aux arrière-grands-parents en passant par l’oncle et la tante.
S’occuper de Hiboute dans ces conditions, c’était beaucoup plus léger, facile
et agréable.
Malgré tout, du temps pour moi, il n’y en avait que pendant la sieste
(heureusement le toboggan ça fatigue), et j’ai préféré l’utiliser à autre chose
qu’à bloguer. Au début, fâchée de louper mon marathon des 397 chansons à prise
rapide, j’ai envisagé de rattraper mon retard, et puis non, décidément, je ne
pourrai pas cocher toutes les cases : j’ai encore trop de Hiboute et pas
assez de temps, jusqu’à la mi-septembre. Il y aura donc encore quelques trous
d’ici là, des étapes que je ferai en avion comme les coureurs du Tour de
France.
397 chansons à
prise rapide ?
Aujourd’hui
"Du matin jusqu’au soir" d’Édith Piaf