La journée écrasée à la fourchette de ma migraine.
Mal en point
Les projets annulés
L'appétit fugueur
La lumière à fuir
comme les rires
comme les chants
Les paroles laborieuses et confuses
L'estomac à l'envers
Le nez douloureux
comme les yeux
comme la rotation des yeux
L'impression d'avoir été traversée de tiges de métal qui vrillent
Le crâne
Le cou
Il n'y a qu'à attendre.
Ca s'estompe
Ca traîne
Un coca-cola glacé dopé d'antalgiques
pousse-caféine.
La journée devient dorée
Je chante
Je ris
C'est la nuit.
Ce n'est pas nécessairement ça
dimanche 14 septembre 2014. Lien permanent