La lumière, je ne la vois plus pareille. Je m’intéresse à ses infimes vibrations, à ses éclats inattendus, mouvants. Comme un chat observe les taches de soleil sur le sable.
« Tu sais quoi ? Hokusai est au Grand Palais ! ». J’apprends ça et je tressaille.

Hokusai ne regardait que nous autrefois.

De l’autre côté de ma vie, il y a eu les vagues bleues et au loin le Fujiyama. Notre étonnement, un jour de trouver sur notre chemin, en plein Paris, une porte en vitrail reproduisant l’estampe la plus célèbre du monde. S’en rappelle-t-il ?

Avant d’en finir, il m’a conseillé l’achat d’un petit Fuji. Je fais des images avec.

Tout a été organisé pour estomper le vif entre nous.
Quel recours ? Suivre le fil, acheminer ma petite cargaison.

Je me donne des objectifs de vie personnels, comme de mener à bien un projet artistique, de faire gaffe à mon corps, de l’entretenir pour lui garder ce qu’il appelait sa « si belle allure ».


De l’autre côté de ma ville, là-bas, il y a le ressac des vagues bleues de mon âme fatiguée.