Les 366 obsolètes à prise rapide

Je n'ai jamais été pasquin^[1], et ça ne me manque pas plus que ça. Encore que parfois, ça pourrait s'avérer utile face à l’imbécillité ou le dédain de certains.

Le calendrier des obsolètes (et les définitions des mots).

En rentrant, j’écoutais les infos à la radio et encore une fois j’ai été abasourdi par la bassesse des débats, le ridicule des arguments, le manque de vraies idées de nos hommes et femmes politiques et notamment ceux dits d’opposition. 

Là où l’on pourrait attendre, même si ce n’est pas forcément notre opinion, une force de proposition, des idées nouvelles, des revendications réalistes, l’on ne trouve en opposition de la majorité actuelle, qu’elle soit de gauche ou de droite, plus ou moins extrême, pour la plupart, que de vulgaires Pasquins^[1] aux faux bon mot facile et à l’invective simpliste et méchante ; rien de bien constructif en général.

Et cela me fait peur…

(118/366)

Il y a deux grandes familles d'humoristes.

Il y a ceux qui font rire en riant des travers humains. Sans pointer du doigt quelqu'un de connu, en se moquant largement d'eux même, en inventant des personnages improbables, en poétisant l’absurdité des mots et l'ironie des situations.

Il y a ceux qui dézinguent à tout va des célébrités. Quand ils sont talentueux ils font mouche. Mais souvent ce ne sont que de tristes (un comble !) pasquins imitant les imitateurs, hurlant avec les loups, bêlant avec les moutons. Des suiveurs.

Les premiers ont ma préférence.

Je me réveille, me lève et ouvre les volets.

Las !

Le soleil prometteur d’hier est reparti…

Les spécialistes à la radio ne sont pas rassurants…

Je ne vois que tabut ^[1]  dans cette météo délirante, entre pluies, vent, froid…

Une saison disparue…

Et si nous fêtions Noël le 25 juin ?

(117/366)

J’avoue ressentir un certain tabut, un léger trouble en constatant le peu de perspectives immédiates pour les développements que j’avais prévus. Je vois que pendant ce temps d’autres avancent, améliorent, étendent ce qu’il est possible de faire et ça m’inquiète que nous soyons sur le trottoir à les regarder passer et s’éloigner.

Certes on a décidé de réduire la voilure et la portée des projets, certes l’enthousiasme est toujours présent, mais au delà de ça c’est morne plaine, avec le plus souvent de bonnes raisons et probablement l’envie qui n’est plus là.

Cela dit, en l’état actuel, ce qui est offert aujourd’hui me convient, alors pourquoi me direz-vous, chercher à en faire plus ? Bonne question pour laquelle je n’ai que des réponses très théoriques et peut-être, probablement, éloignées de la simple et pragmatique réalité.

Je vais aller secouer encore un peu le panier, animer ici et là pendant quelques temps, parler avec deux ou trois dont l’avis m’importe et j’aviserai ensuite…