dimanche 30 novembre 2014

Des ils et des elles

Des ils et des elles, ça n’est pas suffisant je pense, il faudrait aussi des ilelles et des ellils, au gré des orientations. Un peu comme les quatre points cardinaux qui ne seraient pas complets si on n’indiquait pas le cinquième, le centre.

Je me souviens avoir lu quelques ouvrages de S.F. où toute distinction de genre était effacée au profit d’un pronom et d’un accord neutre. Plus de madame ni de monsieur, mais un ser, plus de il ou elle mais un hen, etc, et je me demande si ce ne serait pas un premier pas vers une égalité/équité plus équilibrée.

Voilà, on fait comme ça et on — ah que voilà un joli terme indéfini et donc neutre, que le on — n’en parle plus, hein ?

Sur ce, je vais aller voir si je ne trouve pas une petite balade à faire pour cet après-midi, avant que les frimas de la semaine prochaine ne s’installent durablement…

samedi 29 novembre 2014

Assez ou encore…

Il reste à peine trois mois de 397 en chanson.

Finalement je les trouve bien sympathiques ces petites servitudes journalières, elles m’obligent un peu à écrire un truc tous les jours, à faire fonctionner mes neurones, à ne pas reporter à demain le billet qui traîne dans ma tête…

Je sais pour l’avoir lu à droite et à gauche que certains n’apprécient pas ce que moi je prends pour un jeu et eux une contrainte.

Rare sont les fois où j’ai vraiment séché ; je me suis en général appliqué à raconter ce dont j’avais envie de parler en le mettant en adéquation avec le thème du jour plutôt que le contraire.

Alors forcément, je me dis que j’envisagerais bien une suite.

L’autre jour, chez un ami, je suis tombé sur un livre qui s’appelait « 365 mots nouveaux expliqués » où l’on retrouvait des trucs du genre geek, bolos, 4-G, bashing, biopics, fadettes, Gore-Tex ; après les obsolètes, cela pourrait être amusant. J’ai cherché sans trouver une version numérique de l’ouvrage…

Sinon, je suis fan d’abécédaires et de dicos de toutes sortes ; on pourrait faire un 365 alphabétique soit 14 mots par lettre plus un.

Peut-être que je vous demanderais de me proposer des mots ;-)

Et vous, vous en pensez quoi ?

On continue ?

D’ailleurs, je dis on, mais y en a-t-il pour repartir une année de plus ?

J’envisage…

J’envisage…



Ce mois-çi : Serge Gainsbourg ; la chanson du jour : J’envisage.

(302/397)

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J’envisage

J’envisage d’aller me balader, dans les Ardennes, que je ne connais pas du tout, du côté des Alpes aussi, pour faire la belle et grande route qui descend vers la côté d’azur en passant par des tas de cols superbes et du coup par des tas de virages à gauche et à droite, du côté de l’Auvergne également. J’irais bien user un peu de gomme en Irlande, et pourquoi pas en Écosse, la Hollande aussi, en passant par la Belgique.

J’envisage quelques développements nouveaux (ou alternatifs) pour Dotclear ou autour de Dotclear. Je tâterais bien du développement pour OS X ou iOS, juste pour voir ce que ça donne et revenir à mes vieilles amours d’antan où je transpirais au dessus du clavier de mon IBM PC, avec le K&R ouvert à côté.

J’envisage de refaire un peu plus de photos, mais pas encore tout de suite, le mojo n’est pas tout à fait revenu, et mes anciens projets parisiens sont un peu laissés à l’abandon. Le paradoxe est que j’ai envie de faire du portrait de rue, mais faire ça, c’est plutôt mal vu ; cela dit je me fais peut-être des idées à ce sujet ! J’ai envie, entre autre, d’aller me balader dans les rares quartiers encore populaires de Paname, genre Belleville, et de prendre sur le vif les gens qui déambulent par là…

Et cætera

Aux Lyonnais, 32 rue Saint-Marc, 75002 Paris

Sinon et plus immédiat, une excellente adresse (que nous avait fait découvrir Tristan il y a quelques semaines) où nous sommes retournés dîner hier soir ; Aux Lyonnais, c’est au 32 rue Saint-Marc dans le 2e arrondissement de Paris, un petit bouchon lyonnais ouvert par Alain Ducasse. C’est excellent et un poil cher tout de même[1]. Leur foie de veau est une tuerie, et je ne vous parle pas de leurs quenelles de Sandre sauce Nantua !

Étonnamment nous y étions entourés quasi exclusivement d’anglophones, anglais ou américains !

Note

[1] Comptez 70€ environ par personne pour une entrée, un plat et un dessert suivi d’un café, sans compter le vin. Il est conseillé de réserver avant de s’y rendre.

vendredi 28 novembre 2014

Jugement dernier…

La chanson du jour me fait immanquablement penser au tribunal du flagrant délire que j’aimais à déguster dans les années quatre-vingt. Une brochette de comique, Desproge, Viller, Rego faisant le procès d’un invité. Si l’histoire n’en retient bien souvent que les fabuleux réquisitoires de Desproge, l’émission en entier valait son pesant de cacahuètes. Il me plaît d’en réécouter de temps en temps ; contraste étonnant entre l’humour de l’époque et celui toléré de nos jours. J’imagine les flots de dégueulis haineux que générerait aujourd’hui ce type de divertissement par les justiciers masqués qui hantent nos réseaux sociaux. Rien que Desproge face à Le Pen puis Rego leur vaudrait certainement des altercations homériques sur tweeter, une semaine de « Une » des feuilles de chou numérique et une multitude de débats télévisés sur le thème « Peut-on rire de tout » ; ce à quoi notre bon Desproge répondrait immuablement « Oui, mais pas avec n’importe qui… »

J’adore le procés de Jean Yanne…


Celui de Coluche est sympathique et si l’entendre peut vous rappeler de faire un don aux restos du coeur…


Et bien sur n’oublions pas le fameux réquisitoire de Desproges face à Jean Marie Le Pen et la “défense” de Rego…



Ouep, une autre époque…

Ce mois-çi : Serge Gainsbourg ; la chanson du jour : Flagrant Délire.

(301/397)

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Flagrant délire

Je ne résiste pas à vous faire partager à nouveau (vu qu’il circule sur le net depuis bien longtemps), ce réquisitoire contre Jean-Marie Le Pen prononcé par Pierre Desproges le 28 septembre 1982 pendant l’émission du Tribunal des flagrants délires :

Françaises, Français,
Belges, Belges,
Extrémistes, Extrémistes,
Mon président français de souche,
Mon émigré préféré,
Mesdames et Messieurs les jurés,
Mademoiselle Le Pen, mademoiselle Le Pen,
Mademoiselle Le Pen, madame Le Pen,
Public chéri, mon amour.

Comme j’ai eu l’occasion de le démontrer, ici même, récemment, avec un brio qui m’étonne moi-même malgré la haute estime en laquelle je me tiens depuis que je sais qu’il coule en mes veines plus de 90 % de sang aryen et, moins de trois grammes de cholestérol, les débats auxquels vous assistez ici, quotidiennement, mesdames et messieurs, ne sont pas ceux d’un vrai tribunal. En réalité, je le répète, ceci est une émission de radio. Qui pis est, une émission de radio dite comique. Ou au moins qui tente de l’être.

Alors le rire, parlons-en et parlons-en aujourd’hui, alors que notre invité est Jean-Marie Le Pen. Car la présence de Monsieur Le Pen en ces lieux voués le plus souvent à la gaudriole para-judiciaire pose problème. Les questions qui me hantent, avec un H comme dans Halimi sont celles-ci :

Premièrement, peut-on rire de tout ?

Deuxièmement, peut-on rire avec tout le monde ?

A la première question, je répondrai oui sans hésiter, et je répondrai même oui, sans les avoir consultés, pour mes coreligionnaires en subversions radiophoniques, Luis Rego et Claude Villers.

S’il est vrai que l’humour est la politesse du désespoir, s’il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s’il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors, oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. De la guerre, de la misère et de la mort. Au reste, est-ce qu’elle se gêne, elle, la mort, pour se rire de nous ? Est-ce qu’elle ne pratique pas l’humour noir, elle, la mort ? Regardons s’agiter ces malheureux dans les usines, regardons gigoter ces hommes puissants boursouflés de leur importance, qui vivent à cent à l’heure. Ils se battent, ils courent, ils caracolent derrière leur vie, et tout d’un coup, ça s’arrête, sans plus de raison que ça n’avait commencé et, le militant de base, le pompeux PDG, la princesse d’opérette, l’enfant qui jouait à la marelle dans les caniveaux de Beyrouth, toi aussi à qui je pense et qui a cru en Dieu jusqu’au bout de ton cancer, tous, nous sommes fauchés, un jour, par le croche-pied de la mort imbécile et les droits de l’homme s’effacent devant les droits de l’asticot. Alors, qu’elle autre échappatoire que le rire, sinon le suicide ? Poil aux rides ?

Donc, on peut rire de tout, y compris de valeurs sacrées, comme par exemple, le grand amour que vit actuellement le petit roi inamovible de la défense passive, ici présent. Elle s’appelle Marika, c’est la seule aryenne qu monde qui peut le supporter, ce qu’on comprendra aisément quand on saura qu’il s’agit de la poupée gonflable et peau de morue suédoise que sa tata Rodriguez lui a envoyé de Lisbonne en paquet fado.

Deuxième question : peut-on rire avec tout le monde ?

C’est dur… Personnellement, il m’arrive de renâcler à l’idée d’inciter mes zygomatiques à la tétanisation crispée. C’est quelquefois au-dessus de mes forces, dans certains environnements humains : la compagnie d’un stalinien pratiquant me met rarement en joie. Près d’un terroriste hystérique, je pouffe à peine et, la présence, à mes côtés, d’un militant d’extrême droite assombrit couramment la jovialité monacale de cette mine réjouie dont je déplore en passant, mesdames et messieurs les jurés, de vous imposer quotidiennement la présence inopportune au-dessus de la robe austère de la justice sous laquelle je ne vous raconte pas. Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos, mesdames et messieurs les jurés : je n’ai rien contre les racistes, c’est le contraire, comme dirait mon ami le brigadier Georges Rabol qui, je le précise à l’intention des auditeurs qui n’auraient pas la chance d’avoir la couleur, est presque aussi nègre que pianiste. Dans Une journée particulière, le film d’Ettore Scola, Mastroianni, poursuivi jusque dans son sixième par les gros bras mussoliniens, s’écrie judicieusement à l’adresse du spadassin qui l’accuse d’anti-fascisme : “Vous vous méprenez, monsieur : ce n’est pas le locataire du sixième qui est anti-fasciste, c’est le fascisme qui est anti-locataire du sixième.”

“Les racistes sont des gens qui se trompent de colère”, disait, avec mansuétude, le présidant Senghor, qui est moins pianiste, mais plus nègre que Georges Rabol. Pour illustrer ce propos, je ne résiste pas à l’envie de vous raconter une histoire vraie, monsieur Le Pen, cela nous changera des habituelles élucubrations névropathiques inhérentes à ces regrettables réquisitoires.

Je sortais récemment d’un studio d’enregistrement, accompagné de la pulpeuse comédienne Valérie Mairesse avec qui j’aime bien travailler, non pas pour de basses raisons sexuelles, mais parce qu’elle a des nichons magnifiques. Nous grimpons dans un taximètre sans bien nous soucier du chauffeur, un monotone quadragénaire de type romorantin, couperosé de frais, et poursuivons une conversation du plus haut intérêt culturel, tandis que le taxi nous conduit vers le Châtelet. Mais, alors que rien ne le laissait prévoir et, sans que cela ait le moindre rapport avec nos propos, qu’il n’écoutait d’ailleurs pas, cet homme s’écrie soudain :
“Eh bien moi, les Arabes, j’ peux pas les saquer.”
Ignorant ce trait d’esprit sans appel, ma camarade et moi continuons notre débat. Pas longtemps. Trente secondes plus tard, ça repart :
“Les Arabes, vous comprenez, c’est pas des gens comme nous. Moi qui vous parle, j’en ai eu comme voisins de palier pendant trois ans. Merci bien. Ah, les salauds ! Leur musique à la con, merde. Vous me croirez si vous voulez, c’est le père qu’a dépucelé la fille aînée ! ça, c’est les Arabes.”
Ce coup-ci, je craque un peu et dis :
“Monsieur, je vous en prie, mon père est arabe.
- Ah Bon ? Remarquez, votre père, je dis pas. Il y en a des instruits. On voit bien que vous êtes propre et tout. D’ailleurs, je vous ai vu à Bellemare.”
A l’arrière, bringuebalés entre l’ire et la joie, nous voulons encore ignorer. Las ! La pause est courte :
“Oui, votre père je dis pas. Mais alors, les miens d’Arabes, pardon. Ils avaient des poulets vivants dans l’appartement et ils leur arrachaient les plumes rien que pour rigoler. Et la cadette, je suis sûr que c’est lui aussi qui l’a dépucelée. Ça s’entendait. Mais votre père, je dis pas. De toute façon, les Arabes, c’est comme les Juifs. Ça s’attrape que par la mère.”
Cette fois-ci, je craque vraiment :
“Ma mère est arabe.
- Ah bon ? La Concorde, à cette heure-là, y a pas moyen. Avance, toi, eh connard ! Mais c’est vert, merde. Retourne dans ton 77 ! Voyez-vous, monsieur, reprend-il, à mon endroit, à mon derrière, voulez-vous que je vous dise ? Il n’y a pas que la race. Il y a l’éducation. C’est pour ça que votre père et votre mère, je dis pas. D’ailleurs, je le dis parce que je Le Pense, vous n’avez pas une tête d’Arabe. Ça c’est l’éducation. Remarquez, vous mettez un Arabe à l’école, hop, y joue au couteau. Et il empêche les Français de bosser. Voilà, 67, rue de la Verrerie, nous y sommes. Ça nous fait trente-deux francs.”
Je lui donne trente-deux francs.
“Eh, eh, vous êtes pas généreux, vous alors, et le pourliche !
- Ah, c’est comme ça, me vengeais-je enfin, je ne donne pas de pourboire aux Blancs !”
Alors, cet homme, tandis que nous nous éloignons vers notre sympathique destin, baisse sa vitre et me lance :
“Crève donc, eh, sale bicot.”
A moi, qui ai fait ma première communion à la Madeleine !

Voilà, mesdames et messieurs les jurés, voilà un homme qui se trompait de colère. Le temps qui m’est imparti socialiste, mais pas national, c’est toujours ça de pris, ainsi que la crainte de quitter mon nez rouge pour sombrer dans la démonstration politico-philosophique m’empêchent de me poser avec vous la question de savoir si ce chauffeur de taxi était de la race des bourreaux ou de la race des victimes ou les deux ou, plus simplement, de la race importune et qui partout foisonne, celle, dénoncée par Georges Brassens, des imbéciles heureux qui son nés qui sont nés quelque part :

“Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire,
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares,
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre,
Les imbécil’s heureux qui sont nés quelque part.”

Aussi laisserai-je, maintenant, la parole à mon ami Luis Régo, qui poussa, naguère, ici même, le plus troublant des cris d’alarme : “Les chiffres sont accablants : il y a de plus en plus d’étrangers dans le monde.”

Pierre Desproges, Tribunal des flagrants délires

Voilà !

jeudi 27 novembre 2014

J'veux du soleil...

Comme chaque année, la voilà qui revient quand s’installe la grisaille et que se cache le soleil, comme un air de déjà-vu j’y suis bien trop sensible à celle que l’on appelle dépression saisonnière.

Entre mon boulot dans des salles sans fenêtre, les départs aux petits matins quand il fait encore noir et des retours quand c’est déjà la nuit ; forcément, mon quota solaire est bien bas…

J’ai donc ressorti l’arme presque miracle : la lampe de luminothérapie.

Une heure chaque matin, en buvant mon café devant l’ordi ; je vous le dis en vérité, en voilà une belle invention !

Aiu dodo...

Ce mois-çi : Serge Gainsbourg ; la chanson du jour : l’impression du déjà vu.

(300/397)

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mercredi 26 novembre 2014

Et quand bien même…

Dans le soleil

Et de ce temps passé à rêver de lui

De lui ou d’elle, mais par toi éblouis

Et quand bien même cela aurait été ?

Pour autant, serait-ce encore pour nous l’été ?



Dans un rayon de soleil danse un enfant…



Ce mois-çi : Serge Gainsbourg ; la chanson du jour : Et quand bien même.

(299/397)

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mardi 25 novembre 2014

Un petit goût Suisses…

L’autre jour, sur tweeter je crois, j’ai lu cette réflexion qui m’a beaucoup amusé :

« Les touristes chinois à Paris, savent-ils que les souvenirs qu’ils achètent ici sont fabriqués chez eux ? »

Sinon, la fondue de ce soir, n’était pas made in china !

Ça, je vous le promets !


Miam...

Miam...

Normal, la recette de ma maman est la meilleur :-)



Ce mois-çi : Serge Gainsbourg ; la chanson du jour : Made in China[1] .

(298/397)

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Notes:

[1] Apparemment une chanson chanté par Bambou, même pas trouvé les paroles !

Made in China

La plupart des tentatives d’intrusion à mes serveurs au taf sont made in China, ou alors elles semblent en provenir et pour l’essentiel ce sont des tentatives de connexions SSH, avec login et mot de passe, selon la méthode brute-force habituelle (ie utilisation d’un dictionnaire de login/mot de passe et essai de chacun d’eux, les uns après les autres). Ils sont persévérants parce que j’ai pourtant installé ce qu’il fallait pour qu’il soient boutés — pendant une durée assez longue — hors du serveur dès lors qu’ils dépassent un certain nombre de connexion erronées, ils reviennent, encore et encore…

Statistiques fail2ban

Au train où ça va, à moins de tomber sur la bonne combinaison, ce qui n’est pour l’instant pas arrivé, je me demande combien de temps ils vont mettre pour entrer dans un des mes serveurs. Maintenant il faudrait que je calcule la probabilité d’existence d’une de mes combinaisons login/mot de passe dans un de leurs dictionnaires, ce que j’estime plutôt faible, même si le risque zéro n’existe pas.

Si les hommes font moins de conneries en février, c’est parce qu’ils n’ont que vingt-huit jours.

Pierre Desproges, Chroniques de la haine ordinaire

Cela dit, ça s’intensifie depuis un an (sauf en février, la raison en est expliquée ci-dessus), signe d’un agrandissement du botnet chargé de ces tentatives ? Ou alors c’est juste que ça les énerve de pas y arriver et qu’ils allouent du coup plus de moyens ? Bref, comme je reçois des rapports réguliers de mes serveurs à ce sujet, ça me permet de savoir qu’ils [mes serveurs, NDLR] sont encore vivants et visibles.

lundi 24 novembre 2014

Pour ce que tu n’étais pas

Cher Apache, je t’ai pris un peu rapidement pour ce que tu n’étais pas. J’ai cherché, fouillé, me suis documenté, ai un peu beaucoup malmené mon .htaccess racine (avec l’aide précieuse de cet outil en ligne), quand finalement je me suis aperçu que je cherchais au mauvais endroit.

L’erreur était juste, l’erreur était bien là, et tu n’y étais pour rien, comme souvent, hein ?

C’était bien un .htaccess qui était en cause, mais un rangé ailleurs. Donc une fois mis en commentaire deux directives qui me servaient alors à modifier les limites de PHP et qui sont dorénavant sources d’erreur 500 avec le mode FastCGI, tout est rentré dans l’ordre !

php_value upload_max_filesize 64M
php_value post_max_size 64M

Comme quoi…

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