mardi 18 novembre 2014

Beautés…

La laideur est quand même une notion très subjective et culturelle. Il y a de jolies femmes pour les uns qui sont moches pour les autres ; et lycée de Versailles.

Quand on aime, son amoureuse est toujours belle, qu’elle soit petite, grande, grosse, maigre…

Après ces considérations de comptoir, c’est ma tournée, juste une remarque :

L’autre jour, dans un magasin, j’ai vu des belles leds qui étaient à vendre, histoire d’éclairer d’un peu de bonheurs les longues soirées d’hiver…


Ce mois-çi : Serge Gainsbourg ; la chanson du jour : Laide, jolie laide.

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Laide, jolie laide

Elle, si on l'aide,
Elle devient belle...
Si au fond d'elle, elle reste laide,
Elle a beau être, de l’extérieure, belle...
Elle ne sera toujours qu'une jolie laide!

Quel poète je suis! :-D

Cette "elle" étant purement fictive!
Toute ressemblance avec qui que ce soit serait due uniquement à vos mauvaises et douteuses pensées!

Artiste du mois de novembre : Serge Gainsbourg
la chanson du jour : Laide, jolie laide


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Laide, jolie laide

Laide, jolie laide interface, il y en a quelques unes, que j’utilise de temps en temps, et qui restent laides même après les avoir rendues un peu plus jolies :

  • FileZilla beaucoup moins sexy que Transmit, mais ce dernier étant un peu foireux dans certaines circonstances, j’avoue que FileZilla fait office de couteau suisse du FTP
  • DiffMerge qui l’est moins que Kaleidoscope, mais qui, contrairement à ce dernier — que j’utilise avec SourceTree —, à le bon goût de fonctionner correctement avec MacHg.
  • Calibre pour lequel je n’ai pas trouvé de remplaçant plus abouti et qui supporte les liseuses Sony ou Kobo que j’ai eues ou ai encore.
  • Thunderbird qui me sert à archiver mon compte Google Mail et qui, malgré quelques bizarreries de fonctionnement, fait correctement son job.

Et vous, vous en avez des logiciels avec une interface moche, laide, voire jolie laide, et que vous utilisez tout de même ?

À moins bien sûr que vous n’accordiez pas comme moi une importance assez forte à l’aspect visuel de ceux-ci…

lundi 17 novembre 2014

Le der des ders…

Alors voilà, je voulais vous écrire un petit billet sur l’album der de der d’un groupe mythique, j’ai nommé Pink Floyd et son «The  Endless River ».


The Endless River

Et puis la journée a été rude et fatigante ! 

Du coup je ne sais plus, en grand fan que je suis, quoi vous en dire…

C’est du Pink Floyd, du bon même, du vrai, mais pas de l’extraordinaire. 

Un peu un retour aux sources, du très planant et du très peu rock…

Un album concept (invention des « Pink Floyd » il me semble) uniquement musical ou presque puisque il n’y a qu’une seule chanson sur l’heure et demie.

Pour être honnête, je ne pense pas qu’il restera dans l’histoire comme autre chose que leur ultime disque, je n’ai pas trouvée de morceau qui s’accroche dans un coin de l’oreille,  comme un petit succès qui ne demande qu’à grandir, le truc génial comme le Pigs de « Animals », le Money de « Dark Side of the Moon », le Another Brick in The Wall  de « The Wall » ou le magnifique High Hopes de « Division Bell », etc…

Bref un bon album, mais qui déçoit justement parce que c’est « Pink Floyd » et que forcément, l’on attendait un peu plus de folie, de créativité, un grand Barouf d’honneur, surtout après le teasing savamment orchestré depuis cet été.

Vous l’aurez compris, j’aime bien, mais pas tant que cela, mais quand même un peu, même si…

Allez ! Je vais planer un peu dans mon lit, belle nuit…


Ce mois-çi : Serge Gainsbourg ; la chanson du jour : Vieux Rocker.

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dimanche 16 novembre 2014

Rocking-chair

Non, ce n'est pas le fauteuil à bascule qui me vient en tête quand j'entends le mot "Rocking-chair".
Non, je pense à une des premières radios FM professionnelles sur Nancy.
C'était un temps où les moins de 20 ans 30 ans et même un peu plus ne peuvent pas connaitre!
C'était en 1983.
On avait alors, à disposition, d'autres radios que RTL, EUROPE 1 ou RMC!

Radio Rockin-Chair Elle deviendra plus tard EUROPE 2. Une radio du groupe EUROPE 1! :-(

Il y en avait une autre qui est arrivée sur Nancy en 1985 : RN2000. Radio RN2000 Je passais régulièrement devant.
Je me disais alors, elle sort de là, la musique que j'écoute!
Maintenant, les principales "grosses" radios sont montées à Paris!
D'autres essaient de survivre sur Nancy,
Comme elles peuvent!

Source d'infos et des super logos très années 80 : 100 ans de radio.

Artiste du mois de novembre : Serge Gainsbourg
la chanson du jour : Rocking-chair


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Brèves de vie...

Vu la météo, c’était un dimanche à passer tranquille dans un rocking-chair. Mais voilà, je n’en ai pas !

À la place je vais vous causer du bouquin de Michel Denisot « Brèves de vie ».

Le genre de publication pas prise de tête et vite lu, idéal entre deux livres. Soyons honnêtes, il ne s’est pas foulé le père Denisot, juste une succession d’anecdote d’une à 2 pages maximum chacune. On y croise tout le gotha du show-biz et du foot en passant par le Dalaï-Lama et Sarkozy ; avec deux ou trois règlements de compte au passage !

Amusant, sans plus, mais allez savoir pourquoi j’aime bien ce style de livre de temps en temps…

Brèves de vie - Michel Denisot

4e de couverture :

Depuis son enfance à Châteauroux jusqu’aux marches de Cannes, Michel Denisot a traversé les décennies à un rythme effréné, mêlant son destin à celui des médias.

De la Tchétchénie aux tribunes du PSG en passant par Dharamsala et les États-Unis, de la boxe au cinéma en passant par la politique et le foot, la vie de Michel Denisot donne le tournis. À ses côtés, on pénètre dans les arcanes d’univers totalement différents, on rencontre en toute intimité les plus grandes stars – Mike Tyson, le dalaï-lama, Serge Gainsbourg, Marlon Brando ou Jacques Chrirac. On croise des personnages excentriques, charismatiques, surprenants, on assiste aux conversations des chefs d’État, on profite d’histoires croustillantes qui nous rendent familières les célébrités approchées par l’auteur.

Michel Denisot nous livre, en passeur d’époques, des bribes de vies qui sont autant de séquences aussi improbables que jouissives.

 



Ce mois-çi : Serge Gainsbourg ; la chanson du jour : Rocking-chair.

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Rocking-chair

Un rocking-chair, voilà ce qu’il me faudrait, ou encore mieux un hamac, oui, un hamac, sous deux fruitiers, avec une légère brise pour rafraîchir un peu ces 24° et me balancer doucement.

Échafaudages

Je me demande tout d’un coup si je ne vais pas demander qu’on laisse quelques uns de ces échafaudages sur la terrasse, que je puisse y fixer un hamac et les recouvrir partiellement d’une jolie toile de couleur.

samedi 15 novembre 2014

Un amour passé…

Des fois j’ai l’impression que c’était hier, d’autres fois que le temps a passé, mais aujourd’hui encore je n’ai pas réussi totalement à l’oublier.


Je me rappelle très bien de notre première rencontre, en quelque sorte le premier flirt, c’était au soleil, sur une terrasse, pas loin de la mer ; là où j’attendais une belle blonde, j’ai trouvé une jolie brune bien roulée ; ce n’avait pas été ma première intention, mais je n’ai pas pu m’empêcher de l’allumer…


De cette première soirée me resta une impression étrange, la bouche un peu pâteuse…

J’ai d’abord voulu ne pas y donner de l’importance, à quoi bon, et puis c’est à mon initiative que je l’ai retrouvée un mois après ; c’est certainement là que tout a vraiment commencé…


Très vite nous n’avons pu nous passer l’un de l’autre ; surtout moi…

J’aimais à la caresser du bout des doigts, la savoir toujours à portée de bouche, la sucer passionnément ; je n’imaginais pas ne plus l’avoir à mes côtés.

Du premier baiser sucré du matin à celui du soir, c’est comme si ma vie lui appartenait, elle me faisait du bien, et si elle venait à être absente, je pouvais illico me sentir mal !


Rapidement des amis m’ont mis en garde contre elle, du genre « méfie-toi », « c’est trop beau pour être vrai », « ce n’est pas ce qu’il te faut », « elle te coûte cher », « il ne faut pas que je regarde juste le plaisir qu’elle me procure », « je suis encore jeune », «elle va me rendre malade» bref que des jaloux et des emmerdeurs à ce que j’en pensais alors ; avec le recul, force est de constater qu’ils avaient raison, il n’y a pas de fumée sans feu ; moi j’étais aveugle…


Et puis le temps passa, la passion devenant routine et les bons moments plus rares. Plusieurs fois j’ai songé à la quitter, et malgré les tensions de plus en plus importantes entre nous, je n’arrivais pas à m’y résoudre, je n’avais pas le courage ; elle me manquait très vite.

Un jour, alors que désespéré de la situation j’en parlais avec mon médecin, il m’en donna la solution : être fort, déterminé et un médicament pour m’aider.

Je suis rentré chez moi, notre cohabitation devenait de plus en plus difficile, les gens ne voulaient plus me voir quand elle m’accompagnait, sa réputation de salope, osons le mot, prenait de l’ampleur ; j’ai actée ma décision ferme et définitive, résolue, mais avec regret…

Je me souviens encore de la date comme un moment marquant de ma vie.

Cela fait maintenant plusieurs années que l’on s’est séparé et pourtant je pense toujours à elle, au bon moment passé ensemble, à son goût que j’adorais, son odeur, la contenance qu’elle me donnait, le plaisir, cette impression de jouissance des fois…

C’est le 10 mars 2008, à 3 heures du matin, que j’ai fumé ma dernière cigarette et dieu sait que je l’aimais, que j’aimais cloper…

Il y a longtemps que je n’avais pas écrit pour les impromptus Littéraires dont le thème de la semaine est sur une histoire d’amour…


Ce mois-çi : Serge Gainsbourg ; la chanson du jour : Nicotine.

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Nicotine

Elle était évidente et belle et sans artifice comme une rose pâle au soleil de juin. Dans la tiédeur ouatée de cette brasserie de la rue Jehan-de-Beauce, elle paraissait m’attendre tranquillement, sur la banquette de cuir sombre où sa robe de soie légère faisait une tache claire et gaie vers laquelle je me sentais aspiré comme la phalène affolée que fascine la bougie vacillante. Sans réfléchir, je me suis assis près d’elle. Pendant que je lui parlais, ses doigts graciles tremblaient à peine pour faire frissonner un peu le mince filet de fumée bleue montant de sa cigarette.

« Ne dites rien, Madame, je ne veux pas vous importuner. Je ne cherche pas d’aventures. Je n’ai pas de pensée trouble ou malsaine. Je ne suis qu’un pauvre homme prisonnier de sa haine, qui cherche un peu d’amour pour réchauffer son cœur glacé à la chaleur d’un autre cœur. Ne me repoussez pas. Allons marcher ensemble un instant dans la ville. Ouvrez-moi votre âme l’espace d’un sourire et d’une coupe de champagne. Je ne vous demanderai rien de plus. »

Alors cette femme inconnue s’est tournée vers moi et son regard triste et lointain s’est posé sur moi qui mendiais le secours de son cœur, et elle m’a dit, et je garderai à vie ses paroles gravées dans ma mémoire :

« Je peux pas, je garde le sac à ma copine qu’est aux ouaters et le champagne ça me fait péter.»

Pierre Desproges

Poésie, poésie…

vendredi 14 novembre 2014

À quoi bon...

À quoi bon écrire un billet ce soir, puisque je manque d’inspiration…

À quoi bon rêver, puisque au réveil c’est la réalité qui prend le dessus…

À quoi bon aimer, puisque de toute façon elles partent avec d’autres…

À quoi bon voyager puisqu’il faudra rentrer…

À quoi bon les amis puisqu’ils finissent par vous oublier…

À quoi bon bosser puisque tous les sous vont aux impôts…

À quoi bon faire la fête puisqu’à un moment elle s’arrête…

À quoi bon dormir puisqu’il faudra se lever…

À quoi bon le vélo puisqu’il pleut…

À quoi bon regarder Sébastien à la télé puisqu’à la fin tu pleures…

À quoi bon le capitaine Flam si c’est pour finir à l’eau…

À quoi bon raconter ce que j’ai sur le cœur quand on peut être heureux ?

À quoi bon vous dire à quoi, à qui, je pense, quand c’est juste la vie ?

À quoi bon quoi bon faire ce jeu d’écriture quand on sait que bientôt il sera fini ?

À quoi bon vous dire le monde quand les infos vous glacent le sang…

À quoi bon…

À quoi bon…

Oh !

Oui ?

Tu sais que tu nous emmerdes avec tes jérémiades ?

heu…

C’est vrai, à quoi bon faire la gueule quand un sourire est bien plus sympa !


Ce mois-çi : Serge Gainsbourg ; la chanson du jour : L’aquaboniste.

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