Les 397 chansons à prise rapide

Jeunes femmes et vieux messieurs et des images de films se passant au début du 20e siècle me reviennent, bordels et maisons closes, revues et cabarets. Jeunes hommes et vieilles femmes et des images de films… ah non, en fait non, sauf quelques rares scènes de gigolos et encore.

Bref, rien de palpitant ce jour où certains fêtent tous les saints quand d’autres iront fleurir quelques tombes.

Du coup j’en profite, tant qu’on y est, pour continuer avec un jeu de mot alakon :

Pas de panic, suivez la root !

Voilà pour ce matin, y’a un peu de rangement à faire, des valises à boucler, 12 kgs de dope à caser — c’est de la bonne ! —, et un trajet à suivre…

C’est surprenant comme on prend l’habitude d’écrire une bafouille tous les jours!
Il faut bien ça pour finir tranquillement et comme il se doit la semaine et le mois!

La grande dame en noir s’barre,
Pour laisser la place à Gainsbourg!

En ce jour des horreurs et des morts presque vivants tous moches, une funèbre pensée :
Coïncidence du calendrier, demain samedi, commence le mois de monsieur Gainsbourg,
Le même jour de la semaine où tout s’est arrêté pour lui!

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La liste des artistes et des chansons.

Il fait beau, il fait bon, un joli air d’été indien sur ma plage normande. 

Je fais ma petite promenade méditative, comme souvent quand je suis ici. Je suis bien, serein…

Je pense au monde, à ma vie, aux gens que je croise, à ceux qui disparaissent, ceux qui viennent et ceux qui fuient…

Et puis je songe à ce lieu qui au fil du temps est devenu si important pour moi, une sorte d’ancrage…

Elle en a vu cette plage. 

Mes jeux d’enfant il y a longtemps déjà quand je faisais des châteaux de sable et des tyroliennes au club Mickey. 

Des parties de rugby ou de foot ou encore du frisbee. 

Je l’ai parcouru de long en large, de Carole à Saint Pair, de jour comme de nuit, sous la pluie ou le soleil, seul, à deux ou en groupe. 

J’y ai ri, j’y ai pleuré…

J’y ai gueulé mon désespoirs et aussi mes espoirs…

J’y ai échangé un premier baiser, des promesses…

Je m’y suis pris des râteaux et j’y ai même fait l’amour…

J’ai rêvé sous les étoiles et fait des voeux pour les filantes…

j’y ai été triste à certaines réminiscences et heureux à d’autre.

J’y ai fais, si ce n’est la meilleure, une des plus importantes de mes photos.

Plein de beaux souvenirs pour la plupart, peu de regret au final.

Comme chaque fois que je viens là, je sais qu’il y aura du monde dans ma tête, des vivants et des morts, des amis et des amies, et si aujourd’hui vos oreilles ont sifflé, sachez que j’ai pensé à vous…

Ce mois-çi : Barbara ; la chanson du jour : Il y aura du monde.

(272/397)

Y’aura du monde m’étais-je dit avant de faire les courses, nous serons au moins … quatre. Alors j’ai prévu en conséquence (cf. une huitaine pour ceux qui ne sont pas mère juive, soit le strict et juste minimum, au cas où, ils ne mangent rien les gens de toute façon, et du coup c’est pas croyable comme ils sont maigres, ils font pitié…). Un minuscule poulet marocain donc :

Et pendant que ça mijotait on a été obligés de consommer les citrons verts que j’avais achetés au début de la semaine :

Mais le citron vert c’est un poil acide, alors j’ai mélangé un peu de sucre, de menthe du jardin, de glace, de Perrier et de rhum agricole. Obligés de les utiliser sinon ils se seraient perdus, vous comprenez ?

Et effectivement hier soir, nous étions une foule immense de quatre à table, et c’était bon !

PS : Il manque le 31 octobre dans la liste des chansons, alors je propose que soit vous faites relâche, soit vous utilisez « Sans bagages », soit un autre titre de Barbara de votre choix.

” Cette fille n’a pas de coeur… “

Les gens sont médisants, ils aiment cela la médisance…

Moi je pense que cette fille à un grand coeur, trop gros pour elle ; juste, elle a peur de ses sentiments…

Ce mois-çi : Barbara ; la chanson du jour : À l’enseigne de la fille sans coeur.

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