Les 397 chansons à prise rapide

Le chapeau haut, j’ai déjà, un vrai Stetson que je vais sûrement ressortir cet hiver…

Les chapeaux bas, moi j’appelle cela des chaussures !

Hier j’ai craqué pour des bottes, petit retour en adolescence quand je gambadais à la mode camarguaise.

Cela faisait un moment que je cherchais sans trouver, et puis, l’autre jour, un pote avec des trucs qui me plaisent au pied…

Un petit tour à leur magasin parisien…

Voilà, c’est une fabrication artisanale française de qualité, c’est confortable même s’il faut encore que je les fasse un peu et j’en suis bien content.

Ce sont des Gardiane, et se faire plaisir de temps en temps, rien qu’à soi, cela fait du bien !

Faut encore que je me trouve un manteau pour cet hiver, et là, ce n’est pas gagné !

(254/397)

Quand j’étais jeune, j’avais la réputation d’être colérique, un peu comme une cocotte-minute, d’exploser d’un coup ; et puis avec le temps, une pseudo-sagesse peut être, mes colères sont devenues plus rare et froides.

Et puis, si je peux me mettre à grogner, à invectiver, à vitupérer je me calme aussi vite que je suis parti.

Ce qui me fout en boule est essentiellement ce que je considère être de l’injustice, quelle qu’elle soit.

Mais la plus grande cause de mon courroux reste bien souvent moi-même, c’est fou ce que je peux m’engueuler  !!!

Ce mois-çi : Barbara ; la chanson du jour : La colère.

(253/397)

La colère me prend parfois, de temps en temps à moto, quand j’observe le comportement inapproprié de certains. Encore ce matin, à un croisement, le feu passant au vert pour moi je m’engage et me retrouve bloqué par une automobiliste stoppée en plein milieu du carrefour (sa voie était complètement bouchée).

Je l’ai klaxonnée pour lui signifier qu’elle n’avait rien à fiche ici et sa réponse immédiate a été de me montrer la file de bagnoles qui attendaient de pouvoir avancer devant elle.

Article R415-2 du code de la route

Tout conducteur ne doit s’engager dans une intersection que si son véhicule ne risque pas d’y être immobilisé et d’empêcher le passage des véhicules circulant sur les autres voies.

Le conducteur d’un véhicule autre qu’un cycle ou un cyclomoteur ne doit pas s’engager dans l’espace compris entre les deux lignes d’arrêt définies à l’article R. 415-15 lorsque son véhicule risque d’y être immobilisé.

Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir aux dispositions du premier alinéa est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.

Le fait, pour tout conducteur d’un véhicule autre qu’un cycle ou un cyclomoteur, de contrevenir aux dispositions du second alinéa est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.

Je pense que certains feraient bien de réviser un peu leur code de la route avant de chercher une excuse à la con !

Souvent je rêve à mon désert ; comme je voudrais y retourner…

Je pense aussi beaucoup à nos guides, chameliers, cuisiniers, qui nous accompagnaient. Ces longues soirées au coin du feu à boire du thé en causant du désert, de leurs cultures touareg en disparition, du tourisme qui les sauvait. On parlait beaucoup du passé, des jeunes qui ne voulaient pas reprendre la suite préférant la télé aux nuits à la belle étoile ! Et puis les énigmes, grands jeux des hommes du désert, des contes…

Et puis…

La guerre est arrivée et je me demande ce qu’ils sont devenus ?

Sont-ils morts ou vivants ?

Réfugiés dans un autre pays ou toujours chez eux ?

Bourreaux ou victimes ?

Ce mois-çi : Barbara ; la chanson du jour : Là-bas.

(252/397)

Grosse pluie, petit matin pâle, température en yoyo ; il n’y a pas cela automne pas mal en ce moment…

L’homme se regardait dans la glace, une décennie de plus venait de sonner à sa montre, la grisaille de ses cheveux s’appelait poivre sel dans un monde politiquement correct, sa verdeur était loin maintenant ; il automnait lui aussi…

Ce mois-çi : Barbara ; la chanson du jour : Il automne.

(251/397)