mardi 5 août 2014

Avec ce soleil

En cette belle journée d'été et son beau soleil, c'était l'occasion de passer un moment éducatif à Verdun dans la Meuse.

Ossuaire de Douaumont - 05/08/2014 Pour ceux qui ne connaissent pas l'ossuaire de Douaumont, à l'intérieur sont gravés les noms des soldats tombés lors de la première guerre mondiale autour de Verdun.
Sous ce momument se trouvent les ossements de 130 000 soldats inconnus.
Un lieu qui impose le respect.

Pour vous donner une idée de la taille du monument, voici une photo prise, presque, du haut de la tour :
Acès tour de l'ossuaire de Douaumont - 05/08/2014


Artiste du mois d'aout : Edith Piaf
la chanson du jour : Avec ce soleil


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La liste des artistes et des chansons.

Avec ce soleil

Avec ce soleil de presque plomb, dans le ciel presque bleu, devant cette mer presque trop chaude, … bon, allez, j’arrête mes conneries puisque tout le monde sait parfaitement qu’il fait toujours moche et gris en Bretagne.

La torche de La Pointe de la Torche

D’ailleurs, pas plus tard que ce matin, une grosse averse de type orageuse à arrosé le jardin et nettoyé la terrasse et nos véhicules de la poussière accumulée la veille. C’est très pratique en fait.

En tout cas, j’espère que la météo sera clémente dimanche pour mon long trajet de retour vers Paname. Je prévois cette fois encore de parcourir les petites départementales plutôt que l’autoroute pour rentrer.

Cela dit, j’ai le pantalon de pluie pas loin et je peux toujours récupérer les voies rapides en cas de déluge !

lundi 4 août 2014

Ouiiinnnnnnn...

J’aurais préféré ne pas les entendre les trois sirènes allongées non loin de moi sur cette plage !

De lieu commun aux jugements de bistrot 

«Nan mé tu vois à 40 berges elle trouvera plus de mecs, c’est mort, elle est trop vielle !»


«Nan parce que tu vois les mecs après 40 ans ils ne veulent que de la jeune de 25…»


«Nan, Phil il m’a dit non, mais bon tu vois Phil il est trop beau comme mec, il doit être PD»

demain je prends mes oreillettes pour écouter de la musique, des fois il vaut mieux mater en étant sourd !

D’un autre côté,  soyons honnêtes, je me suis bien marré !


Ce mois-çi : Édith Piaf ; la chanson du jour : J’entend la sirène.

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J'entends la sirène


Quand j'entends la sirène retentir et que ton grand-père est au bord de la rivière, je ne tiens plus en place, je suis aux cent coups. 
Elle disait aussi
Moi je veux mourir avec Robert. Tous les deux en même temps, on partirait.
Sa mémoire a foutu le camp de mois en mois
Elle a terminé ses heures dans une section d'hôpital, quémandant de la douceur aux filles de salle. Des caresses.
Ça me fait de la peine de l'imaginer, déchirant ses couches et réclamant de la tendresse.

Quand j'entends la sirène retentir, je pense à Kozlika qui disait autrefois, C'est facile à retenir, Paris Carnet, c'est le jour de la sirène. Le premier mercredi du mois.

J'entends la sirène qui manqua d'entraîner Ulysse dans les eaux antiques bouillonnantes.
Et je pense à Amalthée.


J'entends la sirène

Elle me dit : Viens, n’aie pas peur, par mon chant je te guiderai entre les rochers abrupts pour que tu puisses trouver ton chemin et arriver à bon port, viens…


P.S.: Après une interruption longue et radicale due à plusieurs facteurs, retour sur la piste des chansons à prise rapide avec ce mois-ci, celle d’Édith Piaf.


Le calendrier des chansons.

dimanche 3 août 2014

Savoir vivre...

Je me doutais bien qu’aujourd’hui, en roulant vers la Normandie, je croiserais nombre d’automobilistes comme il faut, mais aussi un paquet de cuistres qui pense que la route leur appartient en priorité. 

Ah il n’est pas distingué celui-là qui fond sur vous et vous colle au cul, voir même, bienséance oblige, vous gratifie de quelques appels de phare. Inutile de préciser que ce personnage outrepasse plaisamment les vitesses réglementaires, mais bon il est pressé ! 

Du coup, moi, le suis beaucoup moins pour me rabattre après avoir dépassé se triste sir qui va allégrement à 110 km/h, avec des pointes à 120, sur la voie du milieu ! Vous ne voudriez pas non plus qu’il se mette à droite alors que, là-bas au loin, il faudra de nouveau qu’il revienne au centre pour doubler le camion.

 Je ne vous parle pas de ceux qui oublient leur clignotant, et autre incivilité…

Par contre ce soir Apéro à mon expo et la joie de constater que le livre d’or c’est rempli de quelques jolis mots qui font chaud au coeur ; comme quoi, dans ce bas monde, il y a encore des gens distingués!



Ce mois-çi : Édith Piaf ; la chanson du jour : Il n’est pas distingué.

(185/397)

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Il n'est pas bien distingué


De dos, pas bien identifiable, je permets son passage sur ce blog.  On vit dans un monde de fous. Les gens s'exposent sur Facebook et ailleurs mais tous les pavillons de ma ville ont leurs grilles renforcées de palissades de métal qui empêchent le regard de se poser sur... sur quoi ? Les rideaux bonne-femme ? Le gravier blanc du jardinet ? Autrefois, les gens ne montaient pas de barricades pareilles. Chacun était plutôt fier de son jardin, des massifs de bégonias.

Il n'est pas distingué

Comme les "cons", je crois que l'on est toujours le "pas distingué" de quelqu'un.

Artiste du mois d'aout : Edith Piaf
la chanson du jour : Il n'est pas distingué


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Il n’est pas distingué

Il n’est pas distingué, non, vraiment pas.

J’étais assis à côté de lui, perpendiculairement à la baie vitrée qui offrait une belle vue depuis ce neuvième étage sur la rue et la grande pelouse que surplombait l’immeuble blanc d’en face. On voyait pas mal d’activité à travers les vitres, pendant cette belle et chaude journée d’été et pas mal avaient étalé leur nappe sur le gazon pour pique-niquer au soleil.

Soudain j’ai aperçu un jeune homme, brun, assez grand, et habillé comme un soldat anglais du temps des guerres napoléoniennes. Pantalon rouge vif, un manteau boutonné dont les deux pans avaient été repliés sur les côtés, comme il était alors d’usage.

Curieux m’étais-je dis tout en le regardant enjamber le rebord et venir s’assoir au dessus du vide. Je n’ai pas eu le temps d’avertir qui que ce soit, ni de l’interpeller avant qu’il ne s’élance sans un seul bruit.

Je me souviens encore des mots de mon voisin : « C’est assez élégant comme façon de faire, mais le résultat n’est pas seyant », tout en montrant le corps désarticulé. Je vous passe le détail des propos qu’il a tenu ensuite…

Non vraiment, ce cauchemar n’était pas distingué.

samedi 2 août 2014

La petite boutique




C'était éclairé au néon dedans, avec des drôles de choses en caoutchouc, des bouts de corps humains avec des lanières, et puis des résilles qui faisaient plus d'une croix sur ma candeur. Les vitrines, condamnées d'opaque.

C'était une échoppe de fortune, on y écoulait la lingerie un jour de braderie, les femmes si sûres de faire une affaire, se dénudaient entre elles pour essayer le rubis de La Perla, l'émeraude de Charmel. Le soir, au coucher, en fermant les yeux enfin, je ne voyais plus que la dentelle.

C'était une boutique dans Barcelone, en marge du Bari gotic, bourrée de bondieuseries, on n'avait plus de place pour égrener le moindre rang de chapelet.

C'était un COOP de campagne. Ça sentait la crèmerie, la minute lente. Un tracteur peut-être montait la rue. Le vin se vendait en cubes. On y achetait un chocolat fourré à la crème de fraise.

C'est une petite boutique encombrée de drôles de cueillettes lointaines, faiblement éclairée, sentant les odeurs de gingembre et de plantains mûrs. Dans une heure, j'y serai.

Et c'est bien l'essentiel.
Car c'est chez moi.

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