mercredi 30 juillet 2014

Voila…

Non, ce soir je n’en veux à personne, trop fatigué pour cela, demain, peut-être, on verra bien…


Ce mois-çi : Johnny Hallyday ; la chanson du jour : N’en vouloir à personne.

(181/397)

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N'en vouloir à personne


Miroir miroir dis-moi si je suis la plus belle. 
Ben non, espèce de gourde, tu ne l'es pas, tu ne l'as jamais été. Comment peux-tu encore me poser la question. Tu es un repoussoir, un laideron, un cageot, un boudin, une raclure de bidet... Et je sais très bien que tu ne me briseras pas, superstitieuse comme tu es.


N’en vouloir à personne

N’en vouloir à personne, c’est bien gentil, mais tout de même !

Ce que je vois à travers mes lunettes de soleil

J’explique :

Hier, nous voulions aller nous promener à la Pointe de la Torche — spot bien connu des surfeurs et autres kite-surfeurs — et nous nous étions engouffrés dans la Caravelle pour y aller. Une fois sur place, nous avons découvert l’endroit où nous nous garions d’ordinaire entièrement réaménagé, avec la plupart des places limitées aux véhicules faisant moins de 1m90 de hauteur.

Or, notre engin fait 1m95 de haut et ne passe donc pas sous les portiques des parties réservées aux voitures de tourisme. Quant aux quelques travées ouvertes à tous les véhicules, elles évidemment pleines d’environ 80% de véhicules de tourisme et seuls une douzaine de fourgonnettes y étaient garées.

On a fait une fois le tour et de guerre lasse nous sommes repartis penauds vers ailleurs…

Qu’on réserve 95% des places aux véhicules bas, ok, pourquoi pas — et je suppose pour éviter les mobile-homes ventouses —, mais au moins faites en sorte de réserver le peu de places restantes aux véhicules plus hauts ! Parce que là, il aurait fallu qu’on prenne deux voitures, et donc deux places, plutôt que notre seul camionnette qui transporte 7 personnes. Elle est où la logique ?

C’est nul la Pointe de la Torche maintenant…

mardi 29 juillet 2014

Hier est un autre jour...

On ne refait pas l’histoire, heureusement, juste on se souvient et cela peut être sympathique. Bien sûr que j’ai des regrets, sûrement que si je le pouvais, je recommencerais certains trucs autrement, et ferais certainement de nouvelles conneries. Que ce soit en amour ou du domaine professionnel, ce qui est fait est derrière nous bon ou mauvais, c’est simplement la vie ; elle se charge bien de nous rappeler que rien ne serait plus jamais comme avant…

J’avoue avoir une petite passion pour les biographies, auto ou pas, malgré la médiocrité de la plupart ! Le destin est quelque chose de fascinant et si souvent il faut le provoquer un peu, on s’aperçoit la plupart du temps que le facteur chance est primordial pour passer de l’ombre à la lumière.

Personnage incontournable du cinéma français depuis les années quatre-vingt, Dominique Besnehard est de ces gens qui se sont battus pour arriver, mais en reconnaissant lui-même qu’il a eu des coups de bol dans son parcours ; les bonnes personnes, aux bons endroits aux bons moments.

« Casino d’hiver », son autobiographie est agréable à lire. Sûrement en partie parce qu’il s’est fait aider par un professionnel, Jean-Pierre Lavoignat, pour l’écriture. Ensuite, car son histoire depuis le garçonnet, fils de commerçant de village Normand, jusqu’au producteur qu’il est devenu, sans oublier le directeur de casting, métier qu’il a quasi inventé, ou l’agent de comédien où il excella, est passionnante. Nombre de vedettes d’aujourd’hui doivent une fière chandelle à ce découvreur de talent. De récit en anecdote en passant par de petites piques ou des règlements de compte, c’est tout une vie dans le monde du strass qu’il décrit non sans une certaine ironie des fois, pas dupe la guêpe.

Aucun sujet d’occulté, de son homosexualité qu’il mit du temps à assumer jusqu’à l’affaire « Ségolène », en partie montée de toutes pièces et qui finira dans un goût amer de manipulation et de la trahison.

Personnage chatoyant, haut en couleur, au grand cœur (et là j’ai mes sources personnelles !), agaçant et irritant aussi, certainement un peu à cause du cheveu qu’il a sur la langue, voici un livre agréable pour les vacances d’été.

Non décidément, on ne refait pas l’histoire, on la fait, tout simplement…




Ce mois-çi : Johnny Hallyday ; la chanson du jour : Refaire l’histoire.

(180/397)

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Refaire l'histoire

Je me suis couchée trop tard, nous étions sous l'effet de la caféine inaptes au sommeil.
Ce soir, je n'arrive plus à garder les yeux ouverts.

180/397 : Refaire l'histoire

Rien de tel qu’un manuel scolaire, en appui sur les Saintes Instructions Officielles du ministère, pour refaire l’Histoire.


Je suis assez d’accord avec cet article-là, sur le sujet. Il me semble que c’est un champ à repenser de A à Z à l’école. En tous cas, c’est un sujet que je trouve passionnant : qu’est-ce qu’on veut transmettre aux enfants ? C’est quoi, l’Histoire ? Qu’est-ce qu’il est important de savoir ? Pourquoi ?

Pour aller très très vite, je trouve qu’il y a trop de gavage et pas assez de développement de l’esprit critique. J’ai dû attendre la classe de Terminale pour prendre conscience que l’Histoire, ce n’était pas des faits, mais des constructions (quand je vous dis qu’on développe pas assez notre esprit critique à l’école…). Et c’était avec la prof de… philo. On pourrait très bien comparer des manuels scolaires de différentes époques dès l’âge de dix ans, non ? Quant à ce que j’ai pu apprendre à l’école primaire en Histoire, j’ai strictement tout oublié, comme la plupart d’entre vous je pense.

Les adultes déplorent le fait que les jeunes sont complètement perdus dans la chronologie et mélangent Charlemagne avec l’Antiquité, situent Napoléon au Moyen âge. Pour moi, l’Histoire s’apparente à la topologie d’une ville : ce n’est que lentement, parce que je l’arpente régulièrement, en prenant des chemins de traverse, en revenant souvent à mon plan en deux dimensions… que je finis par faire des connexions : ah, cette rue-là dont je connaissais l’autre extrémité débouche donc sur cette place-ci, que je rallie généralement en empruntant ce passage-là qui lui-même… etc.

Pour l’Histoire, c’est la même chose : des pièces de puzzle isolées que je parviens petit à petit à assembler les unes aux autres, de promenade en questionnement, avec des coups d’œil réguliers à la frise chronologique. La fiction m’a énormément aidée à poser des cadres pour mémoriser des dates, des faits (Louis XVI, en lui collant la tête de Jason Schwartzman, j’y arrive beaucoup mieux). Ensuite, j’aime garnir le squelette avec des lectures plus documentaires ; et dans ma classe idéale, en prof idéale, je procéderais davantage ainsi… Une fois que j’aurais répondu aux questions du début de cette note (autant dire que je ne me sens pas tout à fait prête à reprendre les rênes).

397 chansons à prise rapide ?
Aujourd’hui "Refaire l’histoire" de Johnny Halliday

Refaire l’histoire

Refaire l’histoire, refaire l’histoire, faudrait déjà commencer par la faire, avant de vouloir la refaire. Bref, là, tout de suite maintenant, on va plutôt continuer paisiblement ce qu’on avait commencé il y a quelques jours : être en vacances.

Et puis j’ai déjà une petite liste de choses à faire d’ici la reprise :

  • Convaincre le minot que malgré la frousse qu’il a eue hier sur le Wave — c’est un catamaran —, le mieux est qu’il y retourne cet après-midi pour la maîtriser, et pourquoi pas s’en servir. Ça ne sera pas simple, comme souvent dans ces cas-là, mais s’il y parvient il sera très fier de lui, et moi aussi par la même occasion.
  • Refaire une petite balade, a priori en solo, histoire de faire une petite boucle autour de Quimper, boucle prévue d’assez longue date. Demain ou jeudi je pense, en fonction de la météo.
  • Un maamouls ? Ou alors deux ou trois ? Peut-être un plus ? Je ne sais pas…
  • Trier les tickets restants pour la 2.7 de Dotclear ? Pas trop envie de m’y mettre pour l’instant. Je crois que je ferai ça en août et pas avant.
  • Continuer à préparer le week-end auvergnat à moto prévu avec le fiston au mois de septembre, avec le tour des volcans et des lacs, et peut-être les gorges de la Sioule, s’il ne fait pas trop moche.

Voilà, ça fait déjà beaucoup vu que comme d’habitude les journées, même si plus longues qu’à Paname, sont plus courtes que là-bas, si si, je vous assure !

lundi 28 juillet 2014

Coeur de soleil...

La douceur de vivre c’est un rayon de soleil en bonne compagnie…

Ombre au verre

Ou en solitaire, peu importe tant qu’il réchauffe le coeur ;-)

Autoportrait ombré

Ce mois-çi : Johnny Hallyday ; la chanson du jour : La douceur de vivre.

(179/397)

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La douceur de vivre



Ce matin, il y avait un petit cadeau caché dans un tiroir de mon bureau. Une amie espagnole, une de ces Madrilènes au geste gracieux et au regard irrésistible m'avait gâtée.
Le temps passé en Espagne l'été dernier m'a donné le goût du retour éternel.
J'ai découvert là-bas une humanité et le respect des aînés, souvent handicapés, comme on ne le voit pas à Paris.

179/397 : La douceur de vivre

Nous avons tous les deux passé une journée un peu pénible, pas très satisfaisante, notre fille aussi était fatiguée, donc relou, autant dire que je ne m’attendais pas à ce que la douceur de vivre vienne me cueillir ce soir ; et pourtant…

Après le dîner de la poupette, nous sommes tous les trois montés sur la terrasse, elle a joué dans son bac à sable avec beaucoup de sérieux, pendant que nous goûtions assis par terre une bière artisanale en profitant des derniers rayons de soleil. Et puis elle est venue jouer à nous faire des chatouilles, j’ai arrosé mes plantes (deux pelées trois tondues), les oiseaux striaient le ciel au-dessus de nous, la rumeur de la ville nous parvenait de loin. On était bien.

397 chansons à prise rapide ?
Aujourd’hui "La douceur de vivre" de Johnny Halliday

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