La semaine dernière, j'ai effectué de menus travaux dans notre ancien
appartement : il fallait retirer les étagères et le système de
crémaillères qui les supportait. J'ai découvert un mur criblé de chevilles, un
peu lépreux, à moitié recouvert de vieux papier peint que les livres m'avaient
caché jusqu'à présent.
Un truc aux peintres et aux maçons du dimanche, comme moi : ce qui
marche vachement bien pour décoller le papier peint, c'est l'assouplissant, un
ou deux bouchons dans un demi-seau d'eau bien chaude. Testé et approuvé - j'ai
pu comparer avec le premier lé que j'avais retiré à la seule eau chaude... Je
suis également devenue la pro du retrait de cheville bien enfoncée dans les
murs, si vous avez besoin de conseils... Quant à savoir si j'ai assuré le
rebouchage et le lissage, il faudrait que je repasse pour voir si l'enduit a
bien séché comme il faut, sans faire trop de fissures ou d'irrégularités à
poncer.
Des petits travaux de ce genre, quand ils sont ponctuels et pas trop
compliqués, me remplissent de satisfaction. On voit le résultat de son travail
immédiatement, j'aime bien. C'est l'activité idéale pour penser tranquillement,
on est occupé juste ce qu'il faut pour que les tâches d'arrière-plan
s'accomplissent, l'air de rien. De là à en faire mon métier...
397 chansons à
prise rapide ?
Aujourd'hui
"Si j'étais peintre ou maçon" de Jean Ferrat