mardi, 10 décembre 2013

Aujourd'hui bibeloter

Je me suis toujours demandé à quoi servait la pratique actuelle de nettoyer les feuilles mortes. Je comprends qu’on le fasse sur les trottoirs pour éviter des chutes intempestives par contre venir aussi souffler sur les étendues gazonnées ou encore sous les arbustes comme je l’ai vu faire ce matin sous les fenêtre de mon bureau me paraît idiot.

Les souffleurs de feuilles mortes

Pour moi les feuilles mortes produisent de l’humus qui servira à la croissance des plantes qui vivent au dessus et dessous, forcément. Il y a donc perte sèche pour l’environnement. Puis ces souffleuses, non contentes de faire un bruit assurément insupportable consomment de l’essence, ce qui est aussi une perte sèche pour l’environnement. Et enfin c’est du temps passé à bibeloter qui pourrait tout aussi bien être employé à faire quelque chose de plus cohérent.

À mettre sur ma liste de petites choses énervantes…

10/12 : bibeloter

Je bibelote très souvent.

Si ce que j’entreprends me semble essentiel, indispensable, voire vital, un reste de lucidité me porte à penser que ce ne sont que des broutilles aux yeux des autres du reste du monde de la galaxie de tout l’univers.

Comme les dernières modifications du look de ce blog, par exemple.

Je m'occupe

Je bibelote, en attendant
les grands travaux dus à un déménagement,
mais je n’ai toujours pas de date.

Ma participation aux Obsolètes à prise rapide

lundi, 9 décembre 2013

Pénible...

Cette semaine je travaille avec un gars, qui s’il n’est pas un mauvais bougre à un caractère vite exaspérant par son côté rogue[1]  ! 

C’est un bon professionnel, qui connaît bien son boulot, mais il faut toujours à un moment ou un autre, que par une basse réflexion, il abaisse ceux qui bossent avec lui.

Si maintenant, en ce qui me concerne, cela me glisse dessus, je sais ce que je vaux, j’avoue que cela finit par être désagréable dans le taf quotidien !

C’est dommage, parce qu’au fond, je l’aime bien.

(308/366)

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Notes:

[1] Rogue : arrogant, avec une nuance de rudesse en plus.

dimanche, 8 décembre 2013

Rêves érotiques…

M’en voudrez-vous, Madame, si je vous conte un monde

Où vous fûtes encore mienne et vos fesses bien rondes

Quel cul ! Ô, mais quel cul ! S’écrie le grand illustre

D’un délire érotique, de mes rêves les plus rustres

Par ces temps de vaches maigres, c’est au vôtre que je pense

De ses songes, Madame, n’y voyez pas offense

De vôtre entrefesson[1] du Graal s’entrouvrait l’huis

Et d’un plaisir commun nous en avons joui

Las de l’extase, les yeux s’ouvrent et la nuit s’envole

Dans mon lit je suis seul et mes rêves frivoles

M’en voudrez-vous, Madame, si une nuit prochaine

Dans les bras de Morphée, mes chimères m’entraînent

Encore et toujours vers vos délices sans fin.

(307/366)

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Notes:

[1] Entrefesson : Partie du corps située entre les deux cuisses.


Aujourd'hui entrefesson

Histoire d’entrefessons hier soir à la brasserie où nous nous étions tous retrouvés et où était retransmis la cérémonie des Miss France. Maillots de bain une pièce bizarrement échancrés, ou pas, c’est une question de point de vue, ou plutôt de prise de vue.

J’ai préféré la pièce vue l’après-midi, « Les 39 marches », mise en scène par Éric Métayer, au Théâtre des Béliers Parisiens.

08/12 : entrefesson

Heu...

Cela ne m'évoque pas grand chose de pudique.
Est-ce cette zone entre les deux gros orteils ?
Odorante, chatouilleuse et parfois difficile d'accès ?

samedi, 7 décembre 2013

Patron, un autre…

L’homme était déjà au bar depuis un moment quand je suis arrivé, ce n’est pas un inconnu, juste un de ces piliers qui tentent de soutenir l’économie déclinante de nos vieux bistrots à la française. 

Si c’est pour une bonne Œuvre, il n’y a pas grand-chose à dire…

Je savais qu’avant peu il viendrait l’air patelin[1] , s’enquérir de ma santé, causer un peu, avec l’espoir que je demande au patron de remplir son verre…

Une fois la chose faite et l’objectif atteints, il ira retrouver sa place au coin du zinc jusqu’à la prochaine fois…

(306/366)

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Notes:

[1] Patelin : Se dit d’une personne souple, d’une douceur artificieuse.

vendredi, 6 décembre 2013

Mandela Day…

Diantre[1] ! Il suffit que je parte deux jours sans m’occuper du monde pour que la prostate présidentielle se retrouve en tête de gondole quelques heures, rapidement supplanter par une guerre africaine en devenir avant que le bon Nelson Mandela y mette son grain de sel en tirant sa révérence et la couverture médiatique à lui.
Tout cela sans que personne ne me demande mon avis !
Pff, je vous jure…

Voila surement un des plus bel hommage…



(305/366)

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Note

[1] Diantre : Juron que l’on emploie par euphémisme pour « diable ».

Remember, December*

Diantre[1] ! Que le temps passe vite. Les jours défilent empilés de routines & de défis à relever.

Heureusement, régulièrement, des étapes musicales permettent de penser à autre chose, de débrancher, de se laisser aller, se laisser porter.


*Référence à un morceau épique d’un groupe des 90s, All About Eve.

Note

[1] Juron que l’on emploie par euphémisme pour « diable »

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