vendredi, 13 décembre 2013

Vendredi 13…

J’aurais bien mis à l’encan[1] mon début de journée un peu merdique ; mais sans le préciser bien sûr !

J’aurais préféré que tout se déroule peinard comme sur un tapis roulant plutôt que de me filer des frayeurs, limite à devenir superstitieux en ce vendredi 13 ! 

Que tout ce qui marchait bien hier soir au répet, n’ai pas du retard à l’allumage une heure avant la rentrée du public !

Au final, tout s’est bien terminé, l’électronique a tenu le coup ; c’était un avant-propos de matinée sueur froide un peu comme si quelqu’un avait voulu s’amuser à me faire peur !

Heureusement le reste de la journée fut bien plus sympathique, notamment avec une belle rencontre improvisé, mais je vous en causerais un peu plus tard avec un nouveau portrait de main de blogueuse ;-)

(312/366)

Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes ici



Encan (Vente publique à l’enchère)

Notes:

[1] Encan : Vente publique à l’enchère.

Aujourd'hui encan

Ils proposeraient leurs services à l’encan, que personne n’en voudrait, et moi, j’y suis retourné parce qu’ils sont tout de même situé à un endroit rudement pratique sur mon trajet. Bref, ce nouvel épisode de « Mon deux-roues chez les mécanos » sera probablement le dernier là-bas.

Ils leur avaient fallu 3 mois, en début d’année 2013, pour s’apercevoir enfin qu’ils avaient monté je ne sais plus quoi à l’envers sur les étriers de frein. J’avais beau eu leur dire que ça cognait, que nenni. Chaque épisode donnait l’occasion de trouver autre chose qui n’allait pas (avec bien évidemment le coût de remplacement des pièces pour ma pomme), mais le symptôme était toujours présent.

Dire que je leur avais confié pour une révision et un changement de pneu. Bref, dès qu’ils touchent à quelque chose qui bouge, ça merde. Quand ils touchent à quelque chose qui ne bouge pas aussi d’ailleurs, ils ont réussi à me flinguer une fixation du carénage arrière en changeant une ampoule de feu stop, l’année dernière.

Il y a un mois, un malotru appuyait sans crier gare sa voiture sur ma fourche avant, la pliant par la même occasion, abimant un des deux disques, allant même jusqu’à fausser le té de fourche. Je leur amène un matin, ils évaluent et font un devis : plus de 2000€. Vu le prix, j’ai préféré faire une déclaration d’accident à mon assurance, le montant étant bien plus élevé que la franchise de 720€ en vigueur.

L’expert mandaté passe, dit que c’est réparable, ils commandent les pièces qui leur arrivent mardi dernier et je reçois un coup de fil pour m’en avertir. Au passage j’avais reçu entre-temps un SMS me demandant si j’étais satisfait de leur prestation — leur système de suivi de clientèle n’a pas l’air vraiment au point !

Passage sur le billard prévu le mercredi et j’ai reçu hier en début d’après-midi un SMS pour prévenir que ma machine était prête. Cool !

Je quitte tôt le taf’, je file là-bas, je règle mon du, j’enfile casque et gants pendant que le bestiau chauffe un peu et je pars. Était-ce moi qui n’ayant pas roulé depuis 3 semaines avait du mal à retrouver les sensations ? Était-ce du à un nécessaire rodage ? En tout cas dès les premiers kilomètres j’ai senti que quelque chose n’allait pas.

J’ai d’abord mis ça sur le compte du froid, puis sur un défaut éventuel du pneu, mais en fait non. Une fourche super-dure à manœuvrer, une machine qui louvoyait toute seule en pleine ligne droite à allure régulière (entre 30 et 50 km/h), pas de doute, il y avait bien un problème qui n’était pas de mon fait.

J’arrive à la maison, j’appelle illico l’atelier et leur demande des précisions sur ce que j’ai ressenti. Ils me demandent alors de revenir ce matin 8h30 pour vérifier ça. Pris d’un doute, je leur demande au passage s’ils l’avaient essayé avant de me le rendre. Le chef d’atelier me répond qu’ils sont tenus d’essayer tout véhicule accidenté et réparé chez eux. Fort bien me dis-je…

Renseignements pris auprès du mécano — j’ai vaguement entendu la question qu’il lui posait, et il me semble, quelque chose qui ressemblait à une engueulade — je retrouve le chef d’atelier au bout du fil et j’ai alors compris que non puisque pas de réponse à ma question, mon interlocuteur changeant soudainement de sujet.

Ce matin, j’ai eu droit à un accueil plutôt froid. Ils ont vraiment le sens du commerce, y’a pas à dire. L’un d’entre eux me demande ce qu’il se passe, je précise un peu et je finis par leur dire que le mieux était qu’ils aillent l’essayer et qu’ils allaient vite se rendre compte. J’ai parfois l’impression de devoir leur apprendre leur métier, moi qui ne connais surement pas le centième de ce qu’il sont censés savoir !

J’ai aussi eu droit à un « C’est peut-être normal, avec des pièces neuves. » à quoi je leur ai répondu que j’avais fait plus de 30000 bornes avec cette machine et que même avec la fourche pliée, c’était plus maniable qu’aujourd’hui et que franchement depuis le temps, je connaissais bien mon deux-roues et ses réactions. Il a pas insisté et il a bien fait, j’étais sur le point de leur dire des choses pas très polies.

Je leur ai demandé en repartant de faire le nécessaire pour que je récupère mon deux-roues en début d’après-midi au plus tard, ayant appris à me méfier avec eux et j’aimerais bien qu’il soit enfin d’équerre pour ce soir. J’ai une course importante à faire à Orly !

Vivement que je change d’endroit !

jeudi, 12 décembre 2013

Bilan…

Je ne l’avais pas vu depuis longtemps, la dernière fois, il avait été légèrement dubitatif alors que ce n’était encore qu’en projet, c’est pourquoi quand il m’a demandé comment c’était déroulé l’expo et si j’avais vendu livres et tirages, j’avoue que j’ai fait une petite craquerie[1]  !

Ben oui quoi ! 

J’ai légèrement augmenté les chiffres par pure fierté[2]  !

Il a souri de son air blasé de tout, il est comme cela et c’est agaçant…

(311/366)

Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes ici


J'ai le syndrome de l'éléphant

Je fais des craqueries,
comme je l’ai appris dans un des romans
de John Irving, j’ai bien le syndrome de l’éléphant.
Vous me montrez un pachyderme,
et je vous le décris comme un éléphant
des Indes avec tout son tralala
Il sera plus beau, plus grand, plus…

Ma participation aux Obsolètes à prise rapide

Aujourd'hui craquerie

Je ne vous ferai pas l’affront de quelques craqueries en vous disant que quand même, Dotclear, en version 2.6.1, sur tablette, c’est le must, hein ? Non, non. Juste c’est le mieux pour bloguer sur son canapé (ou ailleurs).

Tant que j’y suis question craqueries, j’ai beaucoup rigolé hier en entendant ou en lisant les politiques nous affirmer que l’article 13 de la Loi de Programmation Militaire qu’ils avaient tous voté en cœur comme un seul homme au PS était le meilleur moyen d’assurer notre sécurité et que nos libertés fondamentales n’étaient absolument pas remises en cause. Parce que vous douteriez de l’intégrité et de la probité de ceux qui utiliseront le nouveau système vous ? Ayez confiance, ayez confiance…

Mais en fait, ça ne me fait pas rigoler du tout et il est clair que mes futurs votes seront largement influencés par les décisions iniques prises aujourd’hui !

J’ai appris hier, au détour de quelques échanges sur Twitter, que certains, en lisant les titres de mes obsolètes, ne les lisaient pas parce que convaincus qu’il ne s’agissait que de petits textes à contrainte, sans grand rapport avec leurs propres centres d’intérêt ; ce que je comprends parfaitement. Dois-je changer la façon de titrer mes billets ? À moins de deux mois de la fin de cette série ? Je pense que je vais perdurer comme ça et que j’aviserai pour la prochaine.

Après tout, maintenant qu’ils savent, ils n’ont plus aucune excuse pour venir lire ce qu’il y a sous le titre, non ?

mercredi, 11 décembre 2013

Miam ?

On m’a toujours dit que c’était mal de pignocher[1], aussi j’ai l’habitude très ancrée de ne pas manquer de repas ; par contre, dès qu’une connexion internet passe par là, autant dire que je n’arrête pas de piocher à droite à gauche…

Note

[1] Manger négligemment et par petits morceaux

À table…

Il est des jours de fatigue et de travail où seul un pignochage[1] en règle devant l’ordinateur avant d’aller se coucher calme un estomac criard, et d’autres jours où il fait bon de manger un vrai et agréable petit plat…[2]

(310/366)

Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes ici

Notes:

[1] Pignocher : Manger négligemment et par petits morceaux.

[2] Et il est des jours où l’inspiration manque devant l’obsolète…

Trait de caractère★14

J’ai pignoché tout mon pain aux noix, hier,
si nonchalamment que je ne me suis
pas aperçue que je n’avais rien gardé.

Je n’aime pas faire cela.
Je suis même capable de culpabiliser,
après, parce que je ne fais pas attention,
parce que je ne prends pas de plaisir
à ce que j’avale.

Ma participation aux Obsolètes à prise rapide

mardi, 10 décembre 2013

Allô Houston...

L’homme est arrivé, tranquille, en jeans et chemise à carreaux, café à la main. Ils nous saluent en riant, nous demandent comment on faisait pour nous y retrouver dans tous nos boutons. S’enquière si les vacanciers à Houston sont réveillés, puis lance à la cantonade, hilare, ce n’est pas tout  mais j’ai un travail moi !

Et le voilà reparti…

À voir sa nonchalance, l’on pourrait imaginer qu’il s’en va bibeloter[1] dans un quelconque bureau bien planqué.

Dans la salle d’à côté, une dame est déjà sur la table, des tuyaux, des fils, des bips…

Quand il revient 10 minutes plus tard, il est tout de vert vêtu, l’ingénieur du son lui met son oreillette et son micro. Il nous demande à quelle heure le faisceau satellite avec Houston…

Dans un langage incompréhensible pour les profanes il prend les dernières nouvelles et diverses données sur la patiente allongée, raconte l’histoire d’une blonde qui annonce à sa mère qu’elle est enceinte[2] [3][4] , éclate de rire, puis un œil à l’horloge enfile son tablier de plomb et son protège thyroïde par dessus la blouse ; dans quelques minutes, c’est un autre poids qu’il aura sur les épaules, celui d’une vie, un anévrisme à réparer dans un cerveau. En plus tout cela est filmé et retransmis en direct pour un congrès de toubib de l’autre coté de l’Atlantique…

Cet homme que l’on pourrait croire à première vue insouciant, est un grand professeur de médecine, et je vous jure que si un jour le destin m’y conduit, je me sentirais entre de bonnes mains dans les siennes…

Allô Houston ? On peut y aller…

pho1300520.jpg

pho1300521.jpg

(309/366)

Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes ici


Notes:

[1] Bibeloter : s’occuper à de petits travaux sans importance.

[2] Donc elle dit à sa mère, maman je suis enceinte, la mère de lui répondre : “mais enfin ma fille, où avait-tu la tête ?” et la blonde de répondre : “ben sur le volant !”

[3] Voila, je suis désolé pour mes lectrices blondes, je ne fais que retranscrire ;-)

[4] Bon j’ai honte, mais j’ai ri quand même ;-)

Deadline

Je n’ai vraiment pas le temps de bibeloter[1], ou alors juste suffisamment pour me distraire quelques minutes de mon activité principale et très intensive du moment.

Je n’aime pas plus que ça travailler à ce point sous la contrainte.

Note

[1] S’occuper à de petits travaux sans importance

- page 13 de 152 -