samedi, 30 novembre 2013

30/11 : mâtine

Trop tôt ce matin,
une sacrée mâtine
mâtinée de latin
sonnait les matines...

... croyant sonner les vêpres !

vendredi, 29 novembre 2013

Indécence…

Si en ce moment je ne vais pas trop mal, la vie pas trop moche et le moral à un niveau stable, je ne peux pas vous dire en des termes congrus[1] ce qui me manque le plus sans risquer de passer sous les fourches caudines de la censure et friser les limites de l’indécence !

Mais n’empêche…

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Notes:

[1] Congru : Qui est conçu ou qui s’exprime en termes exacts et précis.

Aujourd'hui congru

C’est un mois triste le mois de novembre. Comment dire ça de façon plus congrue ?

novembre-gris.jpg

Brouillard en novembre, l’hiver sera tendre.

ou encore, avec un peu de chance :

En novembre, si la première neige ne prend pas, de l’Hiver elle ne prendra.

Bref, j’ai hâte de récupérer ma machine pour rouler un peu, ça commence à me manquer…

jeudi, 28 novembre 2013

Politiquement incorrect...

Souvent mon boulot m’amène à travailler avec des partis politiques de toute obédience. Je ne le fais pas par idéologie, mais juste professionnellement. Il n’y en a qu’un seul pour qui j’ai refusé toute collaboration ; une sorte de droit de réserve !

Il y a une chose de constante chez ces gens-là, qu’il soit de gauche ou de droite, dès qu’il s’agit de leurs communications, c’est cette espèce de patricotage[1] permanents entre des gens du même bord et qui sont censés aller dans le même sens. 

Je l’ai encore constaté hier soir à la mutualité dans un meeting censée réunir la gauche dans un même combat contre le racisme.

Une suite de politique de haut vol se sont succédé derrière le micro, en de belle envolé lyrique plein de concetti[2] , sur le refus de la stigmatisation quelqu’elle soit et puis là, au détours d’une phrase, un tacle dans les gencives d’un de ceux qui se soir est appelé camarade, une guéguerre interne qui fait bien souvent le lit de ceux que l’on est justement venus combattre…

Et puis, pour la défense des valeurs de la république, j’aurais bien aimé aussi que l’on invite des gens pas forcément catalogués à gauche. Que ce soit un rassemblement républicain, pas un rassemblement de gauche. Peut-être cela aurait-il offert plus de crédibilité ?

Mais bon, tout combat devant forcément être récupéré… 

je voulais allez manifester pour la défense de ses valeurs, cela devait être le 8, et puis j’apprends qu’une autre manif par d’autres organisateurs est prévue le 30, et peut même une le 7 ? 

Où est le sens du mot républicain si personne n’est capable de faire un effort pour une grande manif commune dont il ne serait pas forcément l’instigateur ? 

Je n’y comprends plus rien…

Je rêvais d’une manif sans drapeau de partis, de syndicats, d’association, quelle qu’elle soit, juste des citoyens rejetant la haine de l’autre, avec des slogans non partisans…

Deux camps pour une même idée, deux manifs au lieu d’une seule avec deux fois plus de monde…

On me dit, mais tu comprends le 8  «Les associations l’ont accueillie avec méfiance parce que certains de ses initiateurs militent au Parti socialiste.»

Alors que le 30 c’est organisé par SOS Rascisme et les syndicats, qui, c’est bien connus n’ont rien à voir avec le PS, on est certain de ne pas rencontrer un militant socialiste dans les organisateurs… C’est du 100% apolitique !

Ne serait-ce pas juste parce qu’ils sont vexés de ne pas avoir pris l’initiative les premiers ? 

De se faire déborder par des petits jeunes sans structure ? 

Au lieu de les aider, on leur fait concurrence…

Vous dire que je suis dégouté de ces querelles de chapelle…

Je crois bien que je vais rester au chaud chez moi au lieu d’aller battre le pavé… 

Découragé que je suis…

Dommage…

Notes:

[1]Patricotage : intrigues, petites menées.

[2] Concetti : Pensées brillantes, mais que le goût n’approuve pas.

Aujourd'hui concetti

Parfois je m’étonne même in petto dans le dedans de moi-même quand je me rends compte de ce qui m’amène à adopter ou pas un nouveau concept, une nouvelle méthode, un nouvel outil.

J’ai découvert hier par exemple un système de grille CSS et j’ai parcouru un peu le site web de présentation, qui utilise d’ailleurs ce même système de grille. Il a beau être efficace ou quoi que ce soit d’autre d’après les savants qui savent, je n’ai pas assez de level côté intégration pour le juger, je n’arrive pas à me l’approprier parce que son look ne fait pas tilt.

Ça rejoint peut-être mes réactions vis-à-vis des systèmes d’exploitation. J’ai passé des années à changer l’aspect de Windows à coup d’icônes ou d’outils beaucoup plus évolués. J’ai fait de même avec Mac OS 9 en son temps, et un peu moins régulièrement avec Linux, alors qu’avec Mac OS X pas. Je l’utilise tel qu’il est et son design est suffisamment neutre ou proche de mes goûts actuels pour qu’il s’efface devant l’usage.

J’ai lu récemment un article sur la force de marketing d’Apple vis à vis de ses concurrents dans le domaine des ordinateurs. En fait plutôt sur la faiblesse de ses concurrents était-il indiqué. Et c’est très vrai. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai pesté — parfois ici, le plus souvent sur Twitter — alors que je cherchais des informations sur un produit qui pourrait convenir.

Bref, je hais les sites à concettis.

mercredi, 27 novembre 2013

Aujourd'hui patricotage

Pas de patricotages particuliers dans cette discussion à laquelle je participe ce matin, les tenants et aboutissants étant trop visiblement démontrables, mais c’est assez amusant de constater les manœuvres des uns et des autres pour obtenir gain de cause dans la négociation, en lisant entre les lignes.

Il est important, je crois, de savoir poser des limites, même si elles sont susceptibles d’évoluer par la suite, au périmètre d’usage d’un outil. Il est évident que tous les cas d’emploi ne peuvent être répertoriés et encore moins pris en compte. D’un autre côté vient peser dans la balance l’envie, en tout cas la mienne, de proposer des solutions aux problèmes et besoins exposés.

C’est là je pense que l’expérience entre en jeu et qu’il devient plus facile (tout est relatif, bien sûr), de déterminer si l’adaptation (complète ou partielle) de l’outil doit être faite ou si finalement ce n’est plus son rôle, plus dans son périmètre, même si ce dernier peut être évolutif.

On peut aussi, mais c’est un autre débat, se poser la question de savoir si le besoin qui impliquerait ce changement est légitime, c’est à dire pas solvable par un autre moyen. Ce qui reviendrait à régler le problème puisque celui-ci n’existerait plus.

Indirectement ça me fait revenir en mémoire cette fameuse devise des shadoks :

S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème.

Qui est une manière très saine, je trouve, de ne pas s’encombrer l’esprit avec des questions sans réponses…

S'il n'y a pas de solution c'est qu'il n'y a pas de problème Dans la marine il faut saluer tout ce qui bouge et peindre le reste

Illustrations de Jacques Rouxel, créateur des Shadoks.

mardi, 26 novembre 2013

Aujourd'hui baisailler

Pas le temps de baisailler aujourd’hui, j’ai une pile de trucs chiants à faire que je ne peux repousser indéfiniment.

halva-pistache.jpg

C’est curieux comme les associations d’idées marchent à plein régime en ce moment, à l’image de cette image, justement, qui me revient à chaque fois que quelqu’un évoque sa TL Twitter : une Renault 16.

C’est grave docteur ?

lundi, 25 novembre 2013

Superman…

Des fois je serais tenté de jouer les rodomonts[1] , peut être qu’une me regarderait ?

pho1300509.jpg


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Notes:

[1Rodomont : Fanfaron qui vante sa bravoure pour se faire valoir ou se faire craindre.

Swim in sound

Je ne jouerai pas le rodomont[1] pour avoir vaillamment pu revenir à la maison suite à un déplacement pour un concert à un festival dans l’est, d’autant que le retour tardif fut assez difficile : on n’a plus vingt ans.

Les groupes vus - dont certains que nous suivons depuis des années - n’avaient aucun croque-note[2], loin de là, leur talent n’étant plus à démontrer.

De là à associer sans talent et sans ressource, ça me laisse un brin perplexe tout de même… souvent le talent n’est pas reconnu, souvent l’opportunisme et le marketing font vivre des artistes sans grand talent.

Notes

[1] Fanfaron qui vante sa bravoure pour se faire valoir ou se faire craindre

[2] Musicien pauvre, sans talent et sans ressources

Aujourd'hui rodomont

Pas de quoi faire le rodomont pourtant. Bref, il n’est venu que le temps de se plaindre, de critiquer, voire même d’insulter et prétendre bien évidemment tout le contraire. Ça m’aura amusé quelques heures, le temps qu’on décide que la fête était finie et de l’ignorer tout autant qu’il est.

Je trouve étrange ce genre de personnage qui viennent exiger face à des gens qui offrent leurs temps et savoirs pour mettre à disposition des choses qu’ils seraient bien en peine de concevoir. De plus, je trouve encore plus étranges ceux qui insistent et reviennent ad nauseam depuis des lustres refaire les mêmes remarques acides sans avoir le courage de se tourner ailleurs.

Parce qu’on a beau être certain d’avoir un superbe outil, autant nous sommes tout autant certains qu’il en existe pléthore ailleurs.

Je me souviens tout d’un coup d’une lecture sur la manipulation et ses principes et ce passage sur l’arrêt de bus. Attendre un hypothétique dernier bus, peut-être déjà passé, ou partir à pied ou en stop ? Là c’est idem, comme la plupart ils s’enferrent dans l’acquis et rechignent à toute autre solution… Pour ne pas (se) remettre en cause et admettre qu’ils ont peut-être fait le mauvais choix.

Nous nous persuadons quelquefois nos propres mensonges pour n’en avoir pas le démenti, et nous nous trompons nous-mêmes pour tromper les autres.

Vauvenargues, Réflexions et Maximes

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