dimanche, 24 novembre 2013

De bons moments…

Magnifique fin de semaine en famille, 2 anniversaires, une trentenaire et un soixantenaire, une nouvelle maison à fêter, un petit garçon qui veut des « tonton une histoire » et des « tonton un gros câlin », des grands vins, un foie gras exquis, des rires, un pot-au-feu sublime, des réparations de chaudière, des bricolages électriques, de la bonne humeur, des Skype avec l’autre bout du monde…

Bref un super Week-end…

Ce soir, en rentrant chez moi, je me sens un peu triste comme un croque-note[1] quand la fête est fini…


pho1300508.jpgEt si vous voulez faire plaisir, n’oubliez pas d’offrir “Baie Attitude” ;-)

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Notes:

[1] Croque-note : Musicien pauvre, sans talent et sans ressources.

Aujourd'hui croque-note

Ce matin au marché quelques tracteurs on tenté de me vendre leur programme pour remédier à toute la misère du monde. Toujours positionnés au même endroit, depuis des années, je me suis toujours demandé si ça avait le moindre effet, surtout que pendant ce temps là, là-haut, dans les sphères autorisées, on se fiche plutôt beaucoup de ce qui se passe en bas, hormis peut-être chez quelques uns.

Bref rien de neuf sous le soleil, inexistant d’ailleurs ce matin, c’est peut-être à cause de ça, allez savoir !

Et pendant le temps que nous étions là-bas, faisant tranquillement notre marché, nous avons eu droit à un concert de klaxon de la part d’une enfilade de camions énervés — lesquels camions étaient visiblement originaires de quelques centres équestres de la région — pour cause de relevage de taux de TVA. J’ai eu une larme pour tous ces pauvres enfants bientôt privés de leur leçon d’équitation hebdomadaire compte tenu de la hausse prévisible du tarif de quelques euros annuels qui mettra en péril le budget loisirs de leurs parents.

Il y a parfois de l’indécence dans les revendications de certains croque-notes, vous ne trouvez pas ?

Galette au thym, kebbes boulettes et tehina

Alors on a acheté du halva, des galettes au thym, de l’ail confit, de la feta, du pain et du fromage et des kebbes.

samedi, 23 novembre 2013

Envole-moi...

Pour cet aller-retour en coup de vent sur Bordeaux, histoire de fêter une trentenaire, un soixantenaire et une pendaison de crémaillère, au vu des tarifs la comprenette[1] fut rapide, nous irions en avions par Air France, moins chers et moins long que le TGV de la SNCF.

Drôle de logique !

Par contre côté écolo, cela n’améliorera pas les choses !

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Notes:

[1] Comprenette : Intelligence.

23/11 : comprenette

J'ai la comprenette plutôt lente.
Mais ça m'est égal :
j'arrive généralement à le camoufler.

Actuellement je passe beaucoup de temps à modifier ce qui met en page ce blog pour...

  1. donner plus d'espace au contenu, donc aux photos qui vont pouvoir être plus grandes,
  2. faire en sorte qu'un jour le thème puisse s'adapter automatiquement à différents supports de visualisation,
  3. simplifier ce qui peut l'être pour faciliter la maintenance.

C'est laborieux car mon neurone surchauffe souvent, sauf que je m'amuse bien mieux qu'avec un jeu sur PS4 ou Xbox One ou...

Aujourd'hui comprenette

J’avoue humblement que mon obsolète d’hier était plutôt cryptique, même pour ceux qui connaissaient la teneur des échanges que je mentionnais, et il fallait avoir la comprenette affûtée pour comprendre de quoi il était question.

Naturellement cela m’amène à la question de savoir à quoi me sert cet endroit, public, mais aussi dépositaire d’une sorte de journal non pas intime mais tout de même suffisamment personnel. C’est assez ambigu d’ailleurs de laisser libre court, via les commentaires, aux demandes d’explications légitimes de ceux qui viennent se perdre ici quelques instants au gré de leurs sérendipités quotidiennes, et dans le même temps choisir d’ignorer celles-ci et de continuer à tracer des pleins et des déliés sans fournir à chaque fois toutes les clés de compréhension.

Le risque évident est de perdre ceux qui viennent régulièrement ici. C’est aussi une sorte de filtre car je sais que reviendront tout de même ceux pour qui j’ai un quelconque intérêt et une pointe de curiosité. D’autres par contre, finiront par délaisser cet endroit, lassés, et iront ailleurs. Je ne chercherai pas à les retenir.

Je sais que certains se font un devoir de répondre à la moindre sollicitation faite chez eux — ou plutôt publiée sur leurs blogs respectifs. personnellement ce n’est pas une règle que j’applique ici, laissant parfois une interrogation ouverte, justement parce qu’elle fournirait une clé supplémentaire que je n’ai pas envie de dévoiler publiquement. D’aucun trouverait cette façon de faire plutôt cavalière ou manquant de savoir-vivre. Certes, mais c’est aussi parce que je m’impose des limites à ce que je publie ici et qu’il n’est pas question que j’y déroge, en général.

Mon arrière grand-père était capitaine au long-court, tenant un journal de bord conservé quelque part dans une famille éloignée que je n’ai jamais rencontrée. J’aurais aimé en lire des passages et je me demande souvent s’il aurait, comme moi ici, publié tout ou partie de celui-ci sur internet. Je l’imagine volontiers dans sa cabine d’un trois-mats magnifique aux voiles claquantes sous les zéphyrs en train de plonger sa plume dans l’encre violette et tracer sans se soucier des mouvements du bateau des lettres fines sur la page blanche.

Il était plus que probablement sur un simple cargo, mais bon, on se forge les rêves qu’on peut, hein ?

Ce matin

J’ai la comprenette embrumée.


Ma participation aux Obsolètes à prise rapide

Ps : ma comprenette me dit
aussi que ce mot n’est pas du tout
obsolète.

vendredi, 22 novembre 2013

Allo Houston, ici la terre...

Il y a de belle journée à pleurer, à moins qu’elle soit triste à rire, aller savoir !
Il y a des jours où la vie est drôle et ne lésine[1] pas sur les doux étonnements. Est-ce la fatigue d’un lever à 5 h 30 ou mon humeur un peu folâtre du moment, mais le temps d’un voyage en métro, j’ai senti un peu de la quatrième dimension…
Station Kléber vers les 15 h 30, boulot finit, je m’assieds à côté d’un homme d’allure plutôt modeste, les cheveux longs, un anorak bleu qui n’est plus de première jeunesse. Plié en deux il psalmodie à voix chuchotante, une vielle bible toute sale sur ces genoux.
Debout au fond du wagon, un jeune couple s’enlace amoureusement, cela sent encore le temps de la passion. Ils sont beaux. Des bisous des mots doux susurrés au creux d’une oreille attentive, des mains qui se frôlent, qui s’empoignent, qui joue…
Je crois que je les jalouse…
«Va te faire foutre connard ! Je me casse ! T’auras qu’à te trouver une autre pute »
Les cris viennent de l’autre côté, l’amour ne durerait-il que la longueur d’un wagon de métro ?
La porte s’ouvre, les voilà qu’ils poursuivent leur dispute sur le quai, monsieur genre « mais enfin chérie…»
À peine un regard amusé de nos deux tourtereaux, qui a ce moment-là ne peuvent même pas imaginer qu’ils viennent peut-être de se voir dans quelque temps…

Étonnante la jeune fille qui rentre, des collants chairs et un short genre coton hyper moulant aux couleurs du drapeau américain, au-dessus une grosse doudoune bien de saison, assortie en bas à une paire de bottillons fourrés. Je me dis que peut-être c’est en hommage à l’assassinat de Kennedy il y a 50 ans…

Les psaumes commençant à m’agacer, écouteurs aux oreilles je m’isolais en musique et dans un bon bouquin.

Le coup de grâce fut cette coupelle avec deux ou trois sous dedans, accompagné d’une petite pancarte : «Madame Monsieur, pour me remercier de ne pas chanter, une petite pièce pour manger, merci ». Quand j’ai vu ce sourire sans dents, j’ai bien été obligé de donner mon obole…

Montparnasse enfin, « Amsterdam » dans les oreilles, je monte le son et mets en boucle.
Juste, sublime cette chanson !



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Note

[1] Lésine : Épargne sordide, grande avarice.

Aujourd'hui lésine

Je viens de passer deux heures à relire des échanges que j’avais eu, ailleurs, et en d’autres temps avec quelques personnes de mon entourage. Lire un billet, puis ses commentaires, passer au billet précédent, en remontant ainsi le cours du temps et j’ai découvert une phrase au milieu d’une réponse à une de mes interrogation, phrase qui a fait tilt[1].

J’y pense depuis et mon avis oscille entre la lésine délibérée et l’indifférence coupable.

Et puis viennent les questions liées au devoir vis-à-vis d’autrui, pour peu que la (ou sa) morale l’exige, ou encore aux effets d’un tel comportement. Cela pourrait en effet expliquer bien des choses et comme ça a l’air de me séduire, au moins pour l’instant, je crois que je vais adopter pour un temps cette explication.

Ensuite, évidemment, petite phase d’introspection afin de vérifier que je ne reproduis pas, consciemment ou pas, le même mécanisme et potentiellement les mêmes effets, effets rentrant dans la liste des névroses, angoisses, comportements inattendus[2]

Ce n’est pas non plus une immense révélation, non, mais plutôt la confirmation d’un sentiment, d’une intuition que je possède depuis longtemps et qui n’a jamais été démentie ni démolie. Alors je m’interroge sur ses effets possibles, probable qu’il y en ait maintenant ou plus tard, visibles ou pas, mais cela dit je suis assez enclin à m’en foutre finalement, vu que ça ne va pas changer grand chose à ma vie…

Ce matin j’ai converti un doute en une certitude, c’est bien, et ce n’est pas tous les jours que ça arrive. Je vais pouvoir cocher la petite case de cette longue liste que j’ai éparpillée quelque part.

Bon matin.

Notes

[1] Je souris en relisant cette phrase et en pensant à d’autres écrites alors pour indiquer le temps que je pouvais mettre à comprendre ou disséquer une information. Cette fameuse phrase a été écrite il y a plus de trois ans !

[2] J’avais pensé au mot déviants mais je le trouve un peu fort et surtout impliquant une normalité que je me refuse à borner — j’ai appris que celle-ci peut être changeante au gré du temps.

jeudi, 21 novembre 2013

Mission…

Mon boulot de cette semaine, c’est un peu une chape-chute[1]

Une huitaine tranquille à remplacer les deux responsables audiovisuels de cette grande boîte parisienne qui a planifié deux gros événements à l’extérieur en oubliant qu’il n’y avait plus personne pour assurer le tout-venant dans les auditoriums internes.

Et puis, au cas où, on m’a pris de lundi à vendredi, même s’il n’y avait qu’une manifestation de programmée aujourd’hui en fin d’après-midi et un demain dans la matinée…

Bref une mission tranquille…

Et surtout bien payé !

(291/366)

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Notes:

[1] Chape-chute : bonne aubaine due à la négligence ou au malheur d’autrui.

Tais-toi et creuse

Non point de chape-chute[1] ce matin, mais plutôt chafouin du début de saison que je trouve précoce pour le déneigement intensif afin de libérer l’accès à la route des autos…

Note

[1] Bonne aubaine due à la négligence ou au malheur d’autrui

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