dimanche, 3 novembre 2013

Métèo…

En profitant d’un grand soleil pour se balader l’on a l’impression d’atourner[1] le mauvais temps, mais la pluie, le vent et la tempête arriveront quand même…


Sur la plage...

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Notes :

[1] Atourner : Parer, avec un sens ironique.

Aujourd'hui atourner

Quelques heures de train, avec une première partie en TER, dans ces voitures très lumineuses bien que légèrement moins confortables que celles des TGV, et la seconde, justement, dans un TGV transformé en cours de récréation par quelques gamins qui avaient du mal à tenir en place — rien que de très normal et supportable, surtout avec un casque qui supprime l’essentiel des bruits ambiants sur les oreilles.

La pluie, qui tombait en copieuse quantité à Quimper, surement en prévision de la présence des manifestants prévus l’après-midi — heureusement nous avions un train partant bien avant l’état de siège décrit par les médias (sic) — réduisait petit à petit en intensité et aux alentours du Mans, je crois, elle avait complètement cessé. Heureusement, j’avais fait le pari de ne rien prendre de plus qu’un chaud gilet.

Nous voilà à l’approche de Montparnasse et bien évidemment l’avant du TGV s’emplissait petit à petit de ceux qui le remontait pour pouvoir sortir en tête de train. Il faudrait d’ailleurs calculer le gain réel entre l’attente provoquée dans les couloirs et le temps gagné à avoir parcouru la longueur du rame avant de sortir. Voilà qui nous remet gentiment dans l’ambiance pressée de la capitale. Enfin notre tour, nous sortons et allons vers les escaliers mécaniques qui descendent au métro.

Bien sûr, c’est la foule des arrivées de train, soit plusieurs dizaines de personnes, souvent pressées de rentrer chez elles, qui veulent passer en premier. Soudain un coup de sac dans les côtes alors que j’attendais mon tour pour m’engager sur l’escalator. Je me retourne et avise une grande bobo tendance 16e arrondissement qui visiblement atournée dans sa condition d’être supérieur ne supportait pas de devoir faire la queue au milieu des manants que nous étions.

Je comprends que c’était intentionnel avec la ferme intention de pouvoir passer devant moi. C’était mal me connaître car ça a tendance à provoquer plutôt la réaction contraire. Je ne bouge pas, ou plutôt si, je bouge en prenant soin de ne rien céder question place. Deux pas, puis encore trois, et la voilà qui recommence avec un soupir agacé de ne pas obtenir gain de cause. Je crois me souvenir que ma réaction à son nouveau coup de sac à été un peu plus appuyée que la fois précédente puisque cette fois j’ai eu un mouvement de recul et il me semble qu’elle a du faire un pas en arrière, bien malgré elle, la pauvre et qu’entretemps plusieurs personnes nous étaient passé devant, les impertinentes !

Bienvenue à Paris, les vacances sont finies…

samedi, 2 novembre 2013

Epeda multiclous…

Il y a des livres qui commencent bien et finissent en déception. Pourtant quand son auteur nous l’avait présenté dans cette émission…

En général, j’aime bien les histoires complètement déjantées, alors imaginez, celle d’un fakir au nom imprononçable qui vient d’Inde pour acheter le dernier modèle de lit à pointe, kissifrotsipik, de chez Ikéa (celui de 250 000 clous à monter soit même, pas le 15 000) et qui se retrouve presque par accident enfermé dans une armoire en transit pour l’Angleterre. De là, il est expulsé en Espagne, où il finit prisonnier dans une malle Vuiton en direction de Rome, sinon il est poursuivi par un ribaud[1] , chauffeur de taxi gitan qui veut lui faire la peau, il rencontre Sophie Marteau, voyage en montgolfière, j’en passe et des mauvaises.

Je connaissais les livres où l’on a du mal à rentrer dans le récit avant de ne plus pouvoir en décoller, pour le coup, c’est un peu le contraire, j’ai tout de suite accroché avant que de…

décrocher…

Le comique de répétition est un art, mais quand au bout de 50 pages on ne rit plus…

Bref, quoi dire de plus…




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Ribaud : impudique, luxurieux. Personne qui fréquente habituellement les endroNotes :

[1] Ribaud : impudique, luxurieux. Personne qui fréquente habituellement les endroits mal famés.

Aujourd'hui ribaud

On voyait la ribaude de la tente aux festons.

Me voilà soudain fort ribaud, n’est-il pas ?

Il a plu hier, une fois…

vendredi, 1 novembre 2013

Juste bien...

Je repensais à cette plage, à ce lieu à la météo plus que tendancieuse, cette région objets de tant de mes photos. 

Je n’ai aucun lien familial avec ce coin, bien au contraire, si je regarde la naissance de mes parents, entre Sedan et Neuchâtel en Suisse, c’est plutôt l’Est qui est en tête…

Alors ? En dehors de quelques souvenirs d’enfance — de club Mikey, de prise de la Bastille le 14 juillet[1] et de pirouette cacahuète — parce que mes grands-parents avaient acheté une grande maison en bord de mer pour recevoir la famille l’été, je ne vois pas…

Il n’empêche que je prends toujours un même plaisir à fouler le sable madré[2] à marée basse, à pas tranquille, pour rejoindre la mer retirée si loin.

Et croyez moi, si il y a bien un truc qui me manque en Méditerranée, c’est bien la marée !

À marée basse

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Notes :

[1] Traditionnellement, le jour de la fête nationale, au petit déjeuner, les enfants avaient le droit de s’attaquer à une bastille toute de croissants et autres viennoiseries…

[2] Madré : Marbré, tacheté.

Aujourd'hui madré

La pâte légèrement madrée et couleur sable en les sortant du four, je pensais les avoir trop fait cuire. Il n’en était rien, alors on en a mangé, plein.

Maamouls aux noix et pistaches

Je me suis servi des moules à maamouls offerts par la chasseuse de vagues, pour leur donner un aspect plus fini et j’en ai profité pour les faire plus petits et de différentes formes, comme il est d’usage d’ailleurs, normalement en fonction de la farce qu’ils contiennent. D’ailleurs chaque moule devrait aussi être utilisé en fonction du contenu, l’oblong pour ceux aux dattes, le petit rond pour les amandes, l’autre rond profond pour les noix, etc.

La recette originelle — pour peu qu’il y en ait une, comme pour toutes les recettes orientales ou méditerranéenne, partout pareilles mais différentes — se fait à base de semoule et uniquement à la période de Pâques. Je les ai toujours connus fabriqués avec de la farine blanche, quand j’étais petit, et je les préfère ainsi et toute l’année[1] !

Ils se nomment maamouls au Liban, ménénas en Égypte et peut-être encore autrement ailleurs, allez savoir…

Note

[1] Si vous voulez la recette, c’est par ici.

jeudi, 31 octobre 2013

Rêvons un peu...


J’avançais tranquillement, perdus dans mes pensées quand brusquement j’entendis :

- Ouh ouh, Gilles, mon chéri, attend moi s’il te plaît…

Je me suis retourné pour voir une belle et grande brune marcher vers moi…

Las[1] , elle s’adressait à un charmant petit garçon qui courait vers les vagues…

Même pas certain qu’elle se soit aperçue de ma présence !

Alors, où en étais-je déjà de mes réflexions…

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Notes :

[1] Las : Interjection plaintive.

Aujourd'hui las

J’avance, petit à petit, dans la découverte de ce qui a été développé et je suis stupéfait de ce que je découvre. Pas terminé, mal tourné, incompréhensible parfois, et je passe des heures à tenter de remettre tout ça sur pied. J’y arriverai, à force, mais l’impression générale n’est pas bonne et le résultat relèvera plus du bricolage qu’autre chose.

Toussaint dans le pays Bigouden

Las, il faut tout de même avancer et finir ce qui a été entrepris, quitte, plus tard, à remettre tout l’ouvrage sur l’établi pour reconstruire quelque chose de cohérent et raisonnable. Heureusement, le labeur est ponctué de balades qui font oublier un temps les difficultés !

Aujourd'hui, je suis lasse

Je suis lasse de ne pas avoir
de réponse pour l’appartement.

Je suis lasse d’avoir encore un rhume.
Je suis lasse de ne pas comprendre
pourquoi ce mot fait partie des obsolètes.

Ma participation aux Obsolètes à prise rapide

mercredi, 30 octobre 2013

Noctambule...

Petite balade nocturne sur la plage, marée basse, l’eau est loin ; je vais à sa rencontre.

23 heures, les lampadaires du front de mer s’éteignent ; tiens c’est nouveau, mais bien sympa d’être brusquement plongé dans le noir au pied des vagues.

Je regarde la nuit étoilée, l’espèce de gnome chafouin[1] qui aime à se cacher dans un coin de mon esprit n’ose plus sortir en ce moment, je suis plus fort que lui !

Une étoile filante déchire le ciel, et hop un vœu…

Un beau vœu, simple mais beau…

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Notes :

[1Chafouin : Personne petite, grêle comme une fouine, et qui à la mine sournoise et rusée.

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