samedi, 26 octobre 2013

Aujourd'hui obvier

Afin d’obvier en plus grande partie la surprise induite par la découverte de la nouvelle édition, nous allons, elle et moi, pallier cela en publiant moult indications illustrées sur ce que l’usager découvrira sous vingtaine — eh oui, le jour approche à grands pas. Certes quelques précautions avaient été prises précédemment et nous avions pris soin de fournir à tous ceux qui le souhaitaient une avant-première de la production ; nous n’avons eu cependant peu de retours d’icelle, malheureusement.

Adoncques, il nous faut préparer promptement notre premier article, qui doit sortir à la une de demain, si nous souhaitons tenir notre planning, alors nous allons sortir nos plumes et vous faire l’article…

vendredi, 25 octobre 2013

Tranquille…

J’écrivais hier que les batteries étaient rechargées, du coup je ne peux pas franchement dire que je suis recru[1]

Peut-être mardi prochain au matin, puisque je vais travailler de nuit, mais j’ai l’habitude en ce moment, alors…

Ces quelques jours à la mer ont eu un effet bénéfique, et comme j’y retourne mercredi !

Comme je disais hier à une amie qui se plaignait qu’elle était fatiguée et que même en vacances elle se sentait obligée de faire pleine de trucs : « ne rien faire est un art jouissif ! » 

Au diable les fausses culpabilités, le cerveau en a besoin, simplement se poser, dormir ou juste lire, de préférence une connerie…

Suivra-t’elle mon conseil ?

À marée basse

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Recru : Excédé de fatiNotes :

[1] Recru : Excédé de fatigue.

Aujourd'hui recru

Je ne suis pas recru, mais pourtant cette semaine de congés qui s’annonce va me permettre de baisser un peu le rythme, après la frénésie des semaines et des mois derniers, ça ne fera pas de mal.

Telle était la fatigue de son long voyage qu’il s’endormit, malgré le trouble extrême de sa pensée, de ce sommeil obscur de la bête recrue, où il n’y a plus place même pour le rêve.

Maurice Barrès, La Colline inspirée

Il va me falloir du vent, du mouvement, des embruns, et des images, des rires et des longs silences pour me remplir l’esprit, les yeux et la mémoire.

25/10 : recru

J’aimerais faire partie d’un club de remise en forme car souvent excédé et régulièrement fatigué.

Donc être une nouvelle recrue plus du tout recrue.

jeudi, 24 octobre 2013

Sans Clara…

Samedi je pensais allez au cinéma voir au «bonheur des ogres» malgré les mauvais échos que j’en avais eus ; notamment l’absence du personnage de Clara dans le scénario ! Comment peut-on imaginer la famille Malausséne sans Clara ? Finalement un impromptu de dernière minute et je n’ai pas pu… Du coup aujourd’hui je me suis dit : bon, on tente ! c’est aussi l’avantage de la carte illimité, on ose des films susceptibles de vous décevoir. Boniface[1] que j’étais, il n’est déjà quasiment plus à l’affiche. Il subsiste une salle du côté de Bercy, et je n’ai pas envie d’y aller ! À la place, je me suis marré devant l’exlentissime «9 mois fermes» de/avec Dupontel et Sandrine Kiberlain. Une grande comédie pleine d’humour déjanté comme seul lui peut l’imaginer. Rien que pour la scène presque final de la plaidoirie de l’avocat bègue !

J’adore aussi sa façon de filmer, ses axes de caméra, la composition de ses images ! Bref je pense que c’est un des succès de cette presque fin d’année !


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Note

[1] boniface : Se dit d’une personne d’un caractère bénin, crédule, presque jusqu’à la niaiserie.

Obsolètes - Aujourd’hui boniface

Aujourd’hui boniface (Se dit d’une personne d’un caractère bénin, crédule, presque jusqu’à la niaiserie)

Il aura fallu un réveil au carillon douloureux (qui, vraiment, aime se réveiller avant l’heure ?), quelques coups de couteau aiguisé et ceux, désordonnés, d’une hache qui arrache au rêve ses filaments de nuages d’argent pour que je me réveille. J’ai appris une chose : La chance n’est que ça, de la chance. Et toutes les statistiques le disent, parfois elle t’échappe, la chance. Quelle boniface je fais, qui ai cru qu’elle resterait mon alliée par delà vents et marées, ou tout simplement, au fil du temps.

Aujourd'hui boniface

Je ne crois personne suffisamment boniface pour ne pas comprendre, en tout cas s’il me connait un peu, ce que je vous montre ci-dessous :

En tout cas je m’amuse pas mal depuis hier avec ce petit projet…

mercredi, 23 octobre 2013

Quatre jours…

Je reviens de quatre jours hors du temps ; je ne sais même pas si ce pays a encore une politie.

Quatre jours sans prendre d’information ; juste écouter la mer et le vent.

Quatre jours en compagnie de soi-même.

Quatre jours pour recharger les batteries…

Plage de Jullouville


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politie (Société et gouvernement)

Aujourd'hui politie

Quand j’ai lu politie je me suis souvenu des voitures de police avec ce mot (ou quelque chose d’approchant) que j’ai vu en Hollande, à moins que ce ne soit ailleurs (je ne me souviens pas très bien non plus).

Côté geekeries[1] je viens d’apprendre qu’Apple avait finalement décidé de nous plagier et d’appliquer la même politique de vente que nous avons mise en place pour Dotclear depuis toujours : la gratuité.

Enfin !

Nous attendons avec impatience la réaction de Microsoft et son Windows 8.1 à 119€ (à partir de). Côté serveur j’ai appris que la version Serveur de Mavericks, le p’tit nom de Mac OS X 10.9, coutait 18€ (environ) alors que chez Microsoft une licence serveur coûte 501$ (c’est le premier prix que j’ai trouvé, mais je ne suis pas certain que ce soit le bon, en tout cas c’est plus cher).

Côté Android, ma tablette toujours pas rechargée depuis avant-hier, montre encore quelque signe d’activité avec une batterie sur le point d’être à sec. Du coup, moi qui me demandais si je n’allais pas (re)craquer pour un iPad (Air), je vais peut-être continuer à utiliser cette tablette qui me hérissait les poils jusqu’alors.

Note

[1] Terme que j’ai piqué avec autorisation à Kozlika et que j’ai adopté depuis des lustres.

mardi, 22 octobre 2013

Pensée vagabonde...

Pleine mer à 22 heures 02, encore quelques minutes, je guette le moment où les vagues ne gagneront plus de terrains sur le sable.

J’ai rangé les écouteurs je ne veux que le bruit des vagues et du vent ; les bruits du monde originel.

Il fait nuit et pourtant il fait doux, c’est à cause du suroît qui souffle de plus en plus fort, la météo parle d’alerte au coup de vent avec des rafales atteignant 60 kilomètres heure jusqu’à demain 16 heures. Je marche contre lui, j’aime bien sa gifle sur mon visage, les cheveux fous je suis heureux face aux éléments qui se déchaînent. J’aime cette puissance, cette force dangereuse, mais majestueuse. J’aime si cela bouge, les mers d’huile m’emmerdent quand je suis sur un bateau.

Je repars dans mes rêves d’adolescents, à la poursuite de Tabarly, Loizeau ou Malinosky, en course autour du monde, toute voile dessus dans la colère des quarantièmes rugissants, cela passe ou cela casse, pas de choix…

À gauche, bâbord pardon, le phare de la pointe du Groin, en face celui des îles Chausey et à tribord Granville…

C’est beau une plage la nuit…

Je suis seul, et j’ai envie de rire, de rire et de pleurer, de pleurer et de rire au fil de mes pensées ; de confier aux vagues mes bonheurs et mes tristesses.

Voila déjà Carole et ses rochers encore sous l’eau, demi-tour…

Que de souvenirs ici, des bons, et des meilleurs…

Cette plage je l’ai arpenté, seul, à deux, en amoureux, à dix…

En long, en large et en travers…

Au coucher du soleil, au petit jour, au milieu de la nuit…

Tiens une fille. Elle a l’air jolie.

Elle s’approche de moi : « Bonsoir, je suis seul ce soir, j’ai envie de faire l’amour ».

Non je déconne, il n’y a que dans les films que cela se passe comme ça !

Elle regarde juste la mer… Peut-être pense-t-elle à son amoureux ?

Mon « bonsoir » a dû se perdre dans le fracas du vent ; je ne m’arrête pas. De toute manière je n’oserais pas l’aborder, et puis elle n’en a sûrement pas envie, et je n’ai jamais sur faire, et je ne veux pas l’emmerder, et…

J’aurais aimé qu’elle m’aborde, juste me proposer de faire quelques pas avec elle, boire un coup…

L’eau recule imperceptiblement laissant derrière elle un sable encore trempé.

Je repense à tous les gens croisés aujourd’hui, que des belles rencontrent, des promesses, de la joie…

La lune joue à cache-cache avec les nuages ; si je pouvais, j’éteindrais bien les réverbères du front de mer, leurs lueurs jaunes blafardes me dérangent.

Je voudrais juste la nuit le vent et l’océan…

Je revois ces dernières années, une pointe de nostalgie déferlant au rythme des vagues. Les ans passent de plus en plus vite. Je suis de plus en plus vieux; J’ai l’impression qu’avant-hiers était hier !

 Je ne veux juger ni les faits, ni les choses, ni les gens. Il y a eu du bon et du mauvais. De la réussite et des échecs. Je regarde où j’en suis, ce n’est pas la première fois, il y en aura d’autre…

Sois fière de ce que tu es et laisse les médisances aux sots !

Demain le futur…

Tiens une étoile filante…

Je fais le vœu que mes rêves se réalisent…

Je vois qu’il y a quelques chimères parmi eux, mais ce n’est pas grave, l’existence est parfois surprenante…

Je rêve, j’y crois, mais n’allez pas penser que je sois béjaune[1] , je ne suis pas né de la dernière pluie, et je sais que les choses ne se passent rarement comme on l’a imaginé.

Cela fait du bien de rêver…

Finalement, la vie est comme cette mer, tantôt calme tantôt agité en fonction de fluctuation météorologique qui nous échappe souvent, elle déferle en rouleau destructeur ou au contraire, viens délicatement lécher le sable.

La seule différence, c’est que là où les flots effacent la trace de mes pas juste derrière moi, la vie attendra ma mort pour le faire…

Et croyez-moi, je ne suis pas pressé !!!

Il est tard, le feu crépite dans la cheminée, dehors le vent se déchaîne de plus en plus, demain je rentre ; je ne suis pas certain d’en avoir envie…

Front de mer


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Notes :

[1] Béjaune : Oiseau jeune et niais, qui a encore le « bec jaune ».

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