samedi, 14 septembre 2013

Aujourd'hui margouillis

Le sol de la terrasse, dans le coin, est comme un petit margouillis. Celle d’en bas également, et l’envie ou le courage nous a manqué et nous manque encore pour y remédier. Quelques sacs de gravas à descendre, probablement quelques dizaines de kilos, quelques vieux pots de fleur qui attendent un hypothétique remplissage qui ne viendra surement pas, un peu de terre disséminée ici et là, qui offre l’opportunité à quelques herbes nomades de venir s’installer durablement, la drôle de nature citadine reprend ses droits sur ces espaces.

On parle dans les étages de l’immeuble d’une réfection à venir de l’étanchéité des toits et des terrasses, travaux qui ont visiblement commencé et continuent sur les toits avoisinants mais qui tardent à parvenir jusqu’à nous. Alors nous attendons, parce qu’à quoi bon remettre tout en ordre si l’instant d’après l’ensemble sera défait.

Petit dilemme et choix ordinaire à faire, peut-être, un jour où le courage aura pris le pas sur la quantité d’effort à fournir… Ou alors attendre un jour d’ennui, mais le premier de ceux-là n’est pas pour demain, loin s’en faut, et c’est très bien comme ça.

Tout n’est qu’une question d’échelles, de niveaux de nécessité, de seuils de déclenchement, où chacun a les siens propres, variables au cours du temps et des humeurs. De la politique ordinaire en quelque sorte.

La politique est une science sans principes arrêtés, sans fixité possible; elle est le génie du moment, l’application constante de la force, suivant la nécessité du jour.

Honoré de Balzac, Louis Lambert

J’ai envie d’un café…

vendredi, 13 septembre 2013

Décoration…

Quand je vais travailler - préparation des « journées du patrimoine » oblige - sous les ors de la république, je croise toute sorte de gens, du menu fretin, laquais ou ouvrier, au plus importants personnages de ce monde. 

Beaucoup sont affublés de colifichet propre à leur fonction ; un certain nombre rarement au bas de l’échelle, avouons-le, arbore fièrement au revers de leur veston un petit ruban rouge, voir carrément la rosette.

Je me demande souvent parmi ceux-là qui le mérite vraiment et qui ne la porte qu’en guise d’affiquet[1] sensé leur donner une once de dignité ?

« N’acceptez jamais de décoration qui ne soit pas imprimée au dos d’un chèque. Elle ne bénéficie qu’à ceux qui les décernent.»

Carloz Ruiz Zafon «Le jeu de l’ange»

(223/366)

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Notes :

[1] Affiquet : Petit objet d’ajustement ornemental.

Aujourd'hui affiquet

J’ai cherché une citation contenant l’obsolète du jour et je suis tombé sur plusieurs dont l’auteur est un certain Jacques Amyot.

Il n’entroit en leur pais ny orfevre ny joyaulier pour y faire ou y vendre aucuns affiquetz d’or et d’argent à parer les dames.

Jacques Amyot, Lycurgus

En lisant la bio du bonhomme j’apprends que j’aurais pu recopier moult fois sa traduction de Vies parallèles des hommes illustres de Plutarque, ouvrage de référence utilisé pour mes punitions d’enfant, en alternance avec Le guide des bonnes manières dont j’avoue ici avoir oublié l’auteur ; sauf que le livre que je recopiais alors par chapitre entier était en français moderne et pas dans celui utilisé au 16e siècle ; dommage d’ailleurs, cela aurait peut-être rendu le travail plus plaisant.

En écrivant l’alinéa précédent m’est revenu en mémoire un petit ouvrage qui trainait aussi dans la bibliothèque familiale et dans laquelle était décrite longuement la grammaire allemande en écriture gothique ce qui rendait sa lecture et compréhension passablement compliquée. Il faut dire que je n’ai jamais apprécié l’allemand, ayant une aversion profonde pour les langues à déclinaisons (comme le latin). Pour tout dire, à l’époque où à l’école j’avais allemand en deuxième langue et latin en troisième, j’enviais les copains qui avaient choisi espagnol, langue qui me semblait beaucoup plus simple et joyeuse !

jeudi, 12 septembre 2013

Bla bla bla…

Trêve de billevesée[1] , si l’on regarde les choses en face, elles ne sont pas aussi simples que je le voudrais, si mes interrogations ont changé, elles sont toujours aussi nombreuses.

Que je pense à elle, à vous, à moi, à eux ; à mes envies, à ce que je fais, aux passées ou au futur…

Et si souvent je me raconte des belles histoires, c’est juste parce que c’est bon pour le moral…

Et que quand le moral va, eh ben tout va…

(222/366)

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Notes :

[1] Billevesée : Discours frivole, idées chimériques, vaines occupations.

Aujourd'hui billevesée

Aujourd’hui dans ma liste de billevesées du jour :

  • Un billet d’annonce d’une nouvelle version de Dotclear.
  • Un obsolète succinct.
  • Envoyer une facture de remorquage à mon assurance.
  • Aller exiger le remboursement de ma veste moto bousillée par le pressing — là je le sens pas bien mais bon, faut que j’essaie.

Puis dans ma liste de ce que je devrais faire et que je remet au lendemain sans arrêt :

  • Poursuivre la composition de ma future liste de contraintes, je encore loin d’être au bout et l’échéance approche.
  • Développer mes photos, j’en ai encore qui datent de la Gay-Pride à Paris dans ma carte mémoire, c’est dire le retard !
  • Établir un squelette de contenu pour la présentation chez Mozilla (encore un truc que je vais faire à l’arrache au dernier moment).

Et dans la liste de ce qu’il va falloir que je fasse :

  • Faire un peu de revue des quelques PR en attente sur BitBucket[1].
  • Continuer à réfléchir à ce petit cahier des charges séduisant pour le dashboard de Dotclear.

Note

[1] Si vous ne comprenez pas cette phrase, pas d’inquiétude, c’est du klingon.

12/09 : billevesée

C’est tout moi, ça. Et ce blog qui évoque mes vaines occupations de façon verbeuse et frivole en est une preuve flagrante.

mercredi, 11 septembre 2013

Et si...

Des matins un peu en berne, et puis le moral remontent, et puis il redescend et puis…

À midi, in poculis [1] , dans un petit resto, je parlais avec un bon ami, je lui disais mon ras-le-bol par rapport à mon boulot qui vire au n’importe quoi, même si je l’aime bien, et de ce que je ferais si j’avais les moyens, ce projet photo que j’ai depuis des années, en immersion totale dans différents métiers, photographier les hommes, les travailleurs, simplement comme je le veux, à ma manière, sans un chargé de com qui me suis à la trace et qui me dit comment faire …

J’irais bien passer une semaine sur un chalutier par exemple, je rêve de m’isoler quelques jours sur un phare en pleine mer avec le gardien, du moins dans les rares qui restent, ou encore une traversée sur un bateau de course, mais juste en photographe, d’ailleurs je n’ai pas la carrure pour les manœuvres, mais aussi pourquoi pas des vendanges ou dans mon métier, il y aurait des choses fabuleuses à mettre en images.…

Peut-être qu’un jour je péterais un plomb et me jetterais dans cette aventure passionnante, mais qui de nos jours ne fait plus bouffer !

Tiens et puis voila le genre d’image qui me remonte le moral, allez, c’est cadeaux !

Granville

(221/366)

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Notes :

[1] In poculis : Le verre à la main.


Aujourd'hui in poculis

Je viens de choisir, in poculis[1], la date de la prochaine sortie de la version 2.5.3 de Dotclear :

Vendredi 13 (1930)

Au fait, avez-vous remarqué le p’tit nom que j’ai choisi pour cette version ? Non ? Un indice :

Other voices in safety places - Mona Kazu

Note

[1] En fait rien d’enivrant mais plutôt un grand mug de café quasi transparent.

mardi, 10 septembre 2013

Rendez-vous de chantier…

Petit rendez-vous IRC ce soir, histoire d’aider les bons sorciers de Dotclear à abonnir [1] encore un peu ce moteur de blogue.

Pour tout vous avouer, je ne comprends que 20 % de ce qui est raconté, il y a beaucoup de Klingons dans tout cela, mais j’ai espoir que ma petite et modeste contribution puisse servir à quelque chose.

Oui parce que j’ai pu déjà constater que l’air de rien ils prennent en compte certaines remarques que vous pouvez faire…

Et la vérité vraie, c’est que tous ces gens-là sont bien sympathiques et que c’est toujours agréable de voir la passion qu’ils mettent en Œuvre pour la Communauté Dotclear !

(220/366)

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Notes :

[1] Abonnir : Rendre bon.

Aujourd'hui abonnir

Depuis hier je suis en train d’abonnir un petit plugin Dotclear qui était probablement peu utilisé et qui bien que fonctionnel n’était pas très sexy.

Pour les curieux, il s’agit de faire en sorte que ceux qui voudraient utiliser la syntaxe Markdown — une des syntaxes wiki les plus répandues et utilisées actuellement — dans leur blog préféré puissent le faire avec le même confort qu’avec la syntaxe wiki de Dotclear ce qui implique une très pratique barre d’outils.

Pour les encore plus curieux, la syntaxe Markdown est décrite sur cette page chez John Gruber et j’utilise une adaptation effectuée par Michel Fortin dont le détail se trouve expliqué sur cette autre page et avec quelques enrichissements bienvenus comme la possibilité de gérer des notes de bas de page.

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