lundi, 9 septembre 2013

Le 22 à Asnière…

Décidément, après les spammeurs, ce sont les racoleurs téléphoniques qui me prennent pour un pécore,$$Pécore : Personne stupide.$$ et heu il m’agace franchement. Je suis chez moi et je les ressens comme une vraie intrusion !

Je ne veux pas changer mes fenêtres, je n’ai pas d’ors à revendre, ni besoin d’une nouvelle mutuelle !

3 aujourd’hui, moralité j’ai failli raccrocher au nez d’une amie…

Pff



(219/366)

Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes ici

Variations obsolètes

L’autre jour on a vu Forrest Gump, avec mon Enchanteur qui y avait, pour le moment, échappé.

“Il n’y a de stupide que la stupidité”, répète le héros à l’envi.

Je ne suis pas tout à fait d’accord avec lui. La méchanceté, la violence gratuite, la malveillance, sont tout aussi stupides, puisque attirant généralement l’effet inverse à celui escompté. En tout cas jamais celui qu’on voudrait.

Alors vaut-il mieux être pécore [1] que misologue [2] ou trigaude [3] ou paltoquet [4] ?

L’impéritie [5] conduit tout droit à finir quinaude [6].

Et c’est tout ce que j’ai à dire sur ce sujet ;-) !

Notes

[1] Personne stupide

[2] Ennemi de la raison

[3] Qui use de détours, de mauvaises finesses

[4] Homme grossier, sans mérite, prétentieux

[5] Manque d’habileté

[6] Confuse, honteuse d’avoir eu le dessous

Aujourd'hui pécore

Je pourrais passer pour pécore à dire que Mac OS X est un sacré bon système d’exploitation, vu les trolls anciens qui circulent sur la toile à ce sujet, mais quand je constate qu’une imprimante est installée en quelques secondes — testé pas plus tard qu’hier soir — ou que l’aperçu du contenu d’un fichier est possible, et avec style comme ci-dessous où Sublime Text offre ce service au Finder pour le rendu, je me dis que je ne me suis pas trompé dans mon choix.

Prévisualisation stylée du contenu d'un fichier sur la fenêtre d'information du Finder

Cela dit, pour contenter les futurs trolls qui ne vont pas manquer de débouler ici en troupeaux serrés pour me convaincre que Linux cémieux ou que Windows fait pareil voire mieux, je n’ai pas regardé les autres systèmes pour voir s’ils proposaient le même genre de facilité.

N’empêche que Mac OS X c’est le plus mieux, en vrai ;-)

dimanche, 8 septembre 2013

Spam…

Dite les spammer, bon déjà vous êtes horripilant à occuper la moitié de ma boîte mail, mais en plus je me demande si des fois vous ne me prenez pas pour un colas[1]  ?

Alors que les choses soit claires, je n’ai pas envie de devenir trader, je ne pense pas qu’Apple va désactiver mon compte dans les 48 heures si je ne vous redonne pas toutes mes coordonnées bancaires, pareilles pour Free ou la Poste, je ne suis pas client chez eux.

Sinon, Corinne, Sandrine et leur copine, c’est sympa d’habiter pas loin de chez moi et d’être vachement chaude ce soir, mais heu, dites-moi, on se connaît ? Tiens d’ailleurs puisque l’on cause de cela, côté pilule bleue, c’est Sûrement efficace ; promis le cas échéant j’en parle à mon toubib. 

Ah oui ! Pour ce qui est de rajouter quelques centimètres à Léopold (ben quoi c’est un joli nom !), je ne crois pas en avoir besoin, en tout cas personne ne s’est plains pour l’instant, alors je vais rester sur l’acquis ; un tiens vaut mieux que deux tu l’auras…

Voilà, voilà, je me demande combien de temps il va falloir avant que le premier spam ne tente d’attaquer ce billet :-)


Mon ombre

(218/366)

Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes ici


Notes :

[1] Colas : Homme niais, stupide.

Aujourd'hui colas

En cherchant ici ou là l’usage ancien du mot colas je suis tombé sur cette citation d’Eugène Sue :

Je me suis laissé dire qu’il mouchardait dans la prison : il est joliment trop colas pour ça !

Eugène Sue, Les Mystères de Paris

Ne connaissant que trop peu cet auteur — j’ai longtemps pensé que c’était une femme, probablement parce que le nom, Eugène Sue, me semble plus féminin que masculin — j’ai fouillé un peu, et ai découvert que d’autres citations étaient plutôt célèbres, comme par exemple :

Si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle.

Eugène Sue, Les Mystères de Paris

Du coup je me demande si le sens figuré de tante vient de là.

De fil en aiguille, ou plutôt de sérendipité en sérendipité, j’ai repensé à la journée d’hier, riche en émotions, à laquelle j’ai participé. Un mariage, deux hommes qui s’aiment, leurs familles et amis regroupés autour d’eux et visiblement heureux pour eux, un adjoint au maire militant — ça nous a fait plaisir d’avoir entendu son discours engagé et on sentait qu’il tenait à le faire savoir —, le point d’orgue d’une période agitée et que j’aimerais plus paisible dorénavant.

C’était une belle journée…

Colas

Coca

Ma participation aux Obsolètes à prise rapide

samedi, 7 septembre 2013

T'es pas tout seul...

Quand je l’ai rencontré, je lui ai demandé ce qui lui arrivait. L’air triste, l’œil morne, le sourire aux abonnées absent.

« Elle est partie qu’il m’a dit, comme cela, brusquement, hop, disparu dans les bras d’un autre ! » et de recommencer à pleurer…

Allez, Jeff, viens boire un coup…

Mais arrête de pleurer

Comme ça devant tout le monde

Parce qu’une demi-vieille

Parce qu’une fausse blonde

T’a relaissé tomber

Non Jef t’est pas tout seul

Mais tu sais que tu me fais honte

À sangloter comme ça

Bêtement devant tout le monde

Parce qu’une trois quart putain

T’a claqué dans les mains

Non Jef t’est pas tout seul

Mais tu fais honte à voir

Les gens se paient notre tête

Foutons le camp de ce trottoir

Allez viens Jef vient vient [1]

Et puis tu veux que je te dise ? 

J’ai toujours pensé que cette gonzesse n’était qu’une happelourde[2], elle brille de l’extérieur, mais si tu regardes de près…

Notes :

[1] Jef de Jacques Brel

[2] Happelourde : Pierre fausse, qui a l’apparence, l’éclat d’une pierre précieuse.

Aujourd'hui happelourde

Tout est fin diamant aux mains d’un habile homme ; tout devient happelourde entre les mains d’un sot.

Jean de La Fontaine, Œuvres diverses, Lettres 321, An XII (1804)

C’est un peu exagéré mais pas complètement faux. J’admire énormément ceux qui sont plus capables de leurs mains que moi, que ce soit dans l’art ou le métier.

En ce moment où je suis passablement gêné par une douleur persistante dans le dos — un claquage accidentel survenu hier à la suite d’un faux mouvement[1] —, je vois à quel point nous utilisons nos doigts, mains, bras, épaules, … à tout moment de la journée et je me trouve gauche et ralenti au clavier.

Note

[1] Je me demande bien d’ailleurs pourquoi nous disons faux-mouvement alors que c’était un vrai mouvement, mais mal exécuté ! J’étais sous un pont, sur mon scooter à l’arrêt, attendant la fin de la grosse averse orageuse qui tombait et c’est survenu quand j’ai voulu vérifier si mon téléphone n’était pas trempé. J’ai entendu un clac dans le dos et aussitôt une vive douleur alors que je n’avais pas effectué la moitié de mon geste.

vendredi, 6 septembre 2013

Le cri de l'herbe

Si tu as la fibre un brin écolo, et que tu passes la tondeuse (thermique) dans ton chez toi : ne lis pas ce que Wikipédia en dit. Je ne regarderai plus jamais l’herbe qui pousse de la même façon ; j’ai même appris qu’à cause que[1] je ne la passe pas au bon moment, ben ça pollue encore plus.

Ce qui atténue légèrement ce sentiment de crime contre la nature, c’est que je ne procède que quand c’est vraiment nécessaire (soit 2 à 3 fois moins que les voisins), et, au printemps, je laisse une partie en friche pour que les fleurs puissent s’épanouir sans entrave.

Note

[1] Parce que

Aujourd'hui à cause que

Aujourd’hui, à cause que un grand couillon a enlevé le bouchon de la bonde :

Port de Kerity

Il y a dans les afflictions diverses sortes d’hypocrisie.
Dans l’une, sous prétexte de pleurer la perte d’une personne qui nous est chère, nous nous pleurons nous-mêmes ; nous regrettons la bonne opinion qu’il avait de nous ; nous pleurons la diminution de notre bien, de notre plaisir, de notre considération. Ainsi les morts ont l’honneur des larmes qui ne coulent que pour les vivants. Je dis que c’est une espèce d’hypocrisie, à cause que dans ces sortes d’afflictions on se trompe soi-même.
Il y a une autre hypocrisie qui n’est pas si innocente, parce qu’elle impose à tout le monde : c’est l’affliction de certaines personnes qui aspirent à la gloire d’une belle et immortelle douleur. Après que le temps qui consume tout a fait cesser celle qu’elles avaient en effet, elles ne laissent pas d’opiniâtrer leurs pleurs, leurs plaintes, et leurs soupirs ; elles prennent un personnage lugubre, et travaillent à persuader par toutes leurs actions que leur déplaisir ne finira qu’avec leur vie. Cette triste et fatigante vanité se trouve d’ordinaire dans les femmes ambitieuses. Comme leur sexe leur ferme tous les chemins qui mènent à la gloire, elles s’efforcent de se rendre célèbres par la montre d’une inconsolable affliction.
Il y a encore une autre espèce de larmes qui n’ont que de petites sources qui coulent et se tarissent facilement : on pleure pour avoir la réputation d’être tendre, on pleure pour être plaint, on pleure pour être pleuré ; enfin on pleure pour éviter la honte de ne pleurer pas.

François La Rochefoucauld, Réflexions morales

Je ne suis pas d’accord avec la première, j’ai au moins un nom pour la seconde, quant à la troisième vu que je ne suis que rarement dupe de ce genre de démonstration…

En même temps, que se passerait-il si la planète entière se mettait à pleurer maintenant ? De combien de centimètres — parce que ça m’étonnerait que ça aille au delà — monterait le niveau des océans ?

Si vous avez la réponse, n’hésitez pas à m’instruire, grand couillon que je suis !

- page 37 de 152 -