vendredi, 6 septembre 2013

À cause que

Je me souviens
que l’on se faisait gronder
à l’école, quand on utilisait
cette conjonction.

Ma participation aux Obsolètes à prise rapide

06/09 : à cause que

À cause que je n’ai pas d’inspiration, je ne publie aucun billet aujourd’hui.

jeudi, 5 septembre 2013

Minnie s'envoie en l'air...

Beaucoup me pensent naïf quand je parle de mes rêves ; je suis juste un chouïa angélique, un petit côté berquinade [1]  .

J’ai rêvé de jolies réussites, je m’en suis pas trop mal sorti sans plus… 

J’ai rêvé le grand amour, c’était une belle histoire… 

Je rêvais du « ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants » et la vie de me rappeler qu’elle n’était pas un long fleuve tranquille…

Alors, les jours où je suis un peu amer, j’essaye de me souvenir que des fois, la vie, elle est sympa aussi !

Minnie s'envoie en l'air

(215/366)

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Notes :

[1Berquinade : Œuvre où les réalités de la vie sont peintes à l’eau de rose.

C'est ennuyeux

J’en connais qui aiment se plonger dans les berquinades[1] pour quitter le temps de la lecture la vie morne et ennuyeuse qui est la leur. Oui, pourquoi pas ?

De mon côté, j’essaie de rendre ma vie la moins ennuyeuse possible, et j’avoue que j’y parviens assez bien… je dirais même que parfois, ça me manquerait presque de pouvoir ne rien faire, n’avoir rien sur le feu. Bon, presque, hein, pas vraiment en fait, trop de choses passionnantes à faire, essayer, continuer !

Note

[1] Œuvres où les réalités de la vie sont peintes à l’eau de rose

Aujourd'hui berquinade

Angélique rougit, et son père profita de cette occasion pour lui apprendre qu’il existait réellement des hommes à qui la nature donnait un visage tout noir, mais qui n’étaient point à craindre pour les enfans ; qu’il y avait même un pays où les enfans étaient communément nourris par des femmes noires comme du jais, sans que leur teint perdît de sa blancheur. Dès ce moment, Angélique fut la première à rire de tous les contes bizarres que des personnes simples et crédules lui faisaient pour l’effrayer.

Arnaud Berquin, L’Ami des enfans (1782-1783)

J’ai lu récemment quelques articles sur le racisme et j’ai appris avec étonnement que certains pays l’étaient foncièrement beaucoup plus que d’autres et pas ceux que j’aurais pu, a priori — parce qu’on est farci d’a-priori — désigner si on m’avait posé la question. Regardez par exemple cette carte issue d’une étude effectuée par deux économistes suédois :

Carte de la tolérance raciale - Source : Washington Post

[ source : Washington Post : « A fascinating map of the world’s most and least racially tolerant countries » ]

J’ai surtout regretté la place de la France au beau milieu de l’Europe, tache rose du plus mauvais genre au milieu d’un bleu ciel européen de bon aloi.

Puis je suis tombé, parmi mes lectures, sur ce texte :

[ … ] Et tout l’escalier se met d’accord, en bloc, pour détester les roumains qui volent tout, absolument tout, jusqu’aux ampoules qui éclairent les escaliers, jusqu’aux poubelles (!) déposées dans la chute.

Il n’y a qu’à dire « les roumains » pour faire l’unanimité au sujet d’à peu près n’importe quoi. Les fleurs qu’on allait planter en face du bloc par exemple. Personne ne s’entendait, ni sur la couleur, ni sur les tâches de tous et chacun. Et puis, quelqu’un a dit; « de toutes façons, les roumains vont les voler », et on a tous rigolé comme des bossus. Je crois qu’on a bêtement planté des géraniums. Rouges.

Dans le bloc « E », j’obtiens ma nationalité française en quatre mois. Blanche, blonde et portant le prénom de celle qui a sauvé Paris des hordes d’Attila le Sauvage. Forcément, ça n’a pas trainé. Alors que les autres attendent leur nationalité depuis parfois dix ans… Raciste la France ? [ … ]

[ source : Chroniques Blondes : « Raciste(s) » ]

Moi qui pensait que ce sentiment était réservé aux blancs colonisateurs — et aussi aux japonais qui le sont assez m’a-t-on dit, quoique peut-être plus xénophobes que racistes —, eh bien que nenni, c’est aussi réparti sur la planète que la connerie ! Oui, oui.

mercredi, 4 septembre 2013

Where's my money ?

Hum, il semblerait que le mois de septembre voit une grève générale des comptables (à moins qu’ils ne soient toujours en vacances ?), ou une perte massive de factures.

Dois-je impugner [1] de façon hargneuse, ou juste faire remarquer que bon, là, ça serait bien de payer ?

Note

[1] Attaquer, combattre une proposition, un droit

Aujourd'hui impugner

Ordoncques me voilà impugné, et probablement bientôt assigné en justice à propos de mes DVH au seul argument — il y en a un eu un autre abandonné depuis[1] — que les vacances de la Toussaint ont été prolongées de 4 jours.

Mais reprenons l’historique.

Le jugement de divorce, intervenu le 30 mai 2011, a confirmé ce que nous avions négociés et mis en application depuis déjà plus d’un an, à savoir pour mes DVH :

  • La moitié des grandes vacances.
  • La moitié des vacances de Noël.
  • Toutes les vacances de Toussaint (qui duraient à l’époque 12 jours).
  • Toutes les vacances d’Hiver et la moitié des vacances de Printemps, ou le contraire une année sur deux.
  • Un week-end par mois.
  • Deux week-ends supplémentaires dans l’année.

Cela compensait son départ éloigné (à 400 kms de mon domicile) et la perte consécutive des mardis soirs que je passais une semaine sur deux avec lui.

La requête qu’elle a ensuite entreprise à l’automne 2011 et jugée le 4 avril 2012 a confirmé sans rien changer ces dispositions.

Depuis hier elle souhaite donc, au prétexte que les vacances de Toussaint sont passées à 2 semaines (16 jours exactement), soit 4 jours de plus qu’auparavant, qu’il soit fait un partage par moitié d’icelles. Drôle d’arithmétique je trouve de dire que puisqu’il y a 4 jours de plus il faudrait qu’elle en récupère 8 !

Je lui ai bien sûr demandé qu’elle me fasse une autre proposition, tentative avortée rapidement vu sa réponse, pour qu’on puisse trouver un moyen qu’elle « récupère » ces deux jours, par exemple en allongeant d’autant les vacances d’été.
Je lui avais également proposé de faire revenir le minot un peu plus tard le dimanche soir plutôt que de devoir le ramener à Orly en milieu d’après-midi, ce qui raccourci passablement nos week-ends, refusé aussitôt en arguant d’un lever tôtif, sans même connaître son futur emploi du temps.

Las, elle préfère donc en référer à son avocat, puis au juge et insiste pour que tout le monde fasse diligence afin que ce soit réglé sous quasi huitaine — tout doit être réglé avant les vacances de Toussaint dit-elle —, plutôt que de négocier comme on a réussi à le faire dans le passé il y a quelques années.

Je ne peux l’empêcher de le faire, évidemment, mais j’estime que vouloir en passer à tout prix par un juge n’est pas la meilleure façon d’apaiser les conditions de vie du fiston.

Note

[1] Elle voulait imposer le retour du minot un jour de week-end pour le retour des vacances, y compris si c’était au détriment de mes propres DVH, au prétexte qu’elle travaille et qu’elle ne peut aller le chercher à l’aéroport un jour de semaine, sachant qu’un de ses arguments forts pour partir loin de Paris était justement de pouvoir bénéficier de l’aide de sa famille lorsqu’elle travaillerait (sic).

mardi, 3 septembre 2013

Dog

Ce verbe tintinnabuler[1] m’évoque un chien que nous avions recueilli à la SPA. Il s’appelait Tintin, nous n’avions même pas songé à le rebaptiser. C’était un croisement un peu bizarre entre un fox et un basset, peut-être, imaginez le tableau : le poil noir et blanc, rêche (comme un sanglier disions-nous) et le corps bas et allongé, terminé par une queue raide. Enfin… Disons que ce chien avait la particularité de se promener la queue toujours relevée, en forme d’arc de cercle, ce qui par une association d’idées m’étonnant encore aujourd’hui, nous évoquait le tramway trolleybus (merci Alison pour le rappel), sonnant au passage avec ce son cristallin proche de la clochette.

Allez comprendre.

PS : point de saint Graeme Allwright par chez moi (ça semble évoquer plein de choses pour beaucoup), même si j’ai eu l’occasion de croiser sa route un jour alors que j’étais technicien son…


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Note

[1] Produire un son de clochettes

03/09 : tintinnabuler

Grâce à cet obsolète, qui n’en est plus un pour moi depuis que j’ai entendu pour la première fois en 1969 la chanson “Petit Garçon”, je peux parier qu’aujourd’hui sera la saint Graeme Allwright.

Aujourd'hui tintinnabuler

J’adore ce mot, tintinnabuler, depuis la chanson « Petit garçon » de Graeme Allwright, et j’y associe, allez savoir pourquoi, la BD « Little Nemo » de Winsor McCay et celles de Moebius (alias Jean Giraud). Probable souvenir de temps passé, gamin, au Biblioclub, un endroit génial, avec un peu de musique, des gros poufs moelleux et où on pouvait passer des heures à lire des bouquins.

Couverture de la BD Litlle Nemo de Winsor McCay

Dans son manteau rouge et blanc
Sur un traîneau porté par le vent
Il descendra par la cheminée
Petit garçon, il est l’heure d’aller se coucher

Tes yeux se voilent
Écoute les étoiles
Tout est calme, reposé
Entends-tu les clochettes tintinnabuler

Et demain matin, petit garçon
Tu trouveras dans tes chaussons
Tous les jouets dont tu as rêvé
Petit garçon il est l’heure d’aller se coucher

Tes yeux se voilent
Écoute les étoiles
Tout est calme, reposé
Entends tu les clochettes tintinnabuler

Et demain matin, petit garçon
Tu trouveras dans tes chaussons
Tous les jouets dont tu as rêvé
Petit garçon il est l’heure d’aller se coucher

Tes yeux se voilent
Écoute les étoiles
Tout est calme, reposé
Entends tu les clochettes tintinnabuler

Et demain matin, petit garçon
Tu trouveras dans tes chaussons
Tous les jouets dont tu as rêvé
Petit garçon il est l’heure d’aller se coucher

Graeme Allwright, Petit garçon

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