dimanche, 19 janvier 2014

Boite à Chaussures…

Si mes photos depuis 2010 sont correctement rangées, sauvegardé, classé, ce n’était pas le cas de celle d’avant ; un vrai brouillamini[1] dispersé de-ci de-là !

Mon premier numérique, un Agfa qui fait dans le 640X480 pixel, date de 2000, j’avais aussi scanné quelques clichés que j’avais faits en argentiques dés 1997, époque de mes plus vieux fichiers.

J’ai tout remis sur un seul disque dur, et depuis 5 heures déjà, Aperture tourne pour me cataloguer tout cela…

Je retrouve des images oubliées, des souvenirs, ma gueule d’avant. Je vous en ferais sûrement profiter ici…


moi en 2001

Moi en 2001 et en 640 par 480 !

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Notes:

[1] Brouillamini : Désordre, confusion, état de ce qui est brouillé, confondu.

Aujourd'hui brouillamini

J’ai testé deux fois un service VTC — au retour de deux voyages en train — et j’avoue que pouvoir réserver sa voiture avant de partir ou alors dans le train avant d’arriver à la gare et de savoir qu’on ne va pas passer une heure et plus dans une file d’attente en sous-sol, mal éclairée, mal-odorante et crasseuse comme c’est le cas à Montparnasse ou à la gare de Lyon est plutôt agréable.

Pas de brouillamini avec le prix, connu et payé d’avance, et pas forcément plus cher qu’un taxi dument licencié puisque ceux-ci affichent au compteur, avant même que vous ne soyez monté dans leur véhicule un montant de prise en charge. Idem d’ailleurs avec un taxi réservé via une centrale de réservation, le compteur n’est pas nul quand vous montez dans le taxi. Du coup le montant de la course est assez comparable.

Je suis un français râleur — ce qui est un pléonasme, voire même une tautologie tellement on le cultive !

Mon cher Ludwig, vous connaissez mal les français. Nous avons le complexe de la liberté, ça date de 89. Nous avons égorgé la moitié de l’Europe au nom de ce principe. Depuis que Napoléon a écrasé la Pologne, nous ne supportons pas que quiconque le fasse à notre place. Nous aurions l’impression d’être frustrés.

Michel Audiard, Un taxi pour Tobrouk (1961)

samedi, 18 janvier 2014

Les fâcheux…

Il y a de fâcheux turlupins[1] que je côtoie trop souvent, ils m’énervent tellement que je ne préfère pas en parler plus que cela ; ils sont capables de plomber l’ambiance et en ce moment, j’ai juste envie d’être joyeux !  ob/

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Notes:

[1] Turlupin : Homme qui fait des allusions froides et basses, de mauvais jeux de mots.

Aujourd'hui turlupin

turlupin
(tur-lu-pin) s. m.

1. Sectes d’hérétiques qui se répandirent en France, en Allemagne et dans les Pays-Bas pendant le XIIIe et le XIVe siècle ; ils soutenaient qu’on ne doit avoir honte de rien de ce qui est naturel.

2. Fig. Nom de farce que prit un comédien.
“L’un [acteur de l’Hôtel de Bourgogne], dont le nom de famille était Legrand, s’appelait Belleville dans la tragédie, et Turlupin dans la farce, d’où vient le nom de turlupinade”, [Voltaire, Vie de Molière.]

3. Homme qui fait des allusions froides et basses, de mauvais jeux de mots.
“Des pointes de turlupin”, [Guez de Balzac, Dissert. crit. 7]
“Je les en tiens [les mauvais plaisants] moins excusables [de l’être de propos délibéré] ; et, si j’en étais juge, je sais bien à quoi je condamnerais tous ces messieurs les turlupins”, [Molière, Critique, I]
“Toutefois à la cour les turlupins restèrent, Insipides plaisants, bouffons infortunés, D’un jeu de mots grossier partisans surannés”, [Boileau, Art. p. II]

Adj. “De sage et posé que j’étais auparavant, je devins vif, étourdi, turlupin”, [Lesage, Gil Blas, III, 5]

[ source : Littré ]

J’en connais un, turlupin (3e définition), qui pourrait aussi satisfaire à la 1re définition du Littré, mais ce qui me turlupine c’est qu’il n’est pas celui cité à la 2e.

vendredi, 17 janvier 2014

C'est la life…

La fatuité[1] de cet homme est aussi étonnante que les courbettes que je lui fais au téléphone ; que voulez-vous, il faut bien que je mange !

L’essentiel au final étant de ne pas être dupe, voir d’être meilleur comédien que lui…

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Notes:

[1] Fatuité : Suffisance, trop bonne opinion de soi-même.

Aujourd'hui fatuité

Si on retranchait de la conversation la médisance, les lieux communs, la fatuité, quel silence!

Claudia Bachi, Coup d’éventail

J’en ai croisé, des fats, des sots qui du haut de leurs suffisances toisaient ceux qu’ils croisaient et dédaignaient. Ceux qui m’énervent — ou qui m’amusent le plus, ça dépend beaucoup de mon état d’esprit du moment — sont ceux qui cumulent en plus une hypocrisie des plus crasses.

S’ils savaient seulement les pensées qui me traversent au moment où je les étiquette. Probable que leur fatuité les protégerait, finalement, les rendant insensibles et par là même stériles à toute relation ; ce qui, d’une certaine façon, nous en protège aussi !

jeudi, 16 janvier 2014

Un jour…

Il lui raconte le salmigondis[1] de questionnement, de sensation, de sentiments qui depuis quelques jours l’assaille.

Il fixe la babiole sur le bureau, l’homme se met à parler d’une voix neutre, posée, monocorde, ferme et appuyée ; rapidement il sentit ses paupières s’alourdir, très vite il se laissa aller dans un flou agréable ; juste ces mots en fils d’Ariane, sensation diverse et variée, le poids de son corps, la légèreté de sa pensée, des sourires intérieurs, des pleurs aussi sûrement.

À 5 c’est fini, il remercie et s’en retourne à sa vie…

Les choses se trient petit à petit, l’écheveau se dénoue, les noeud se défont ; c’est certain, il reviendra…

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Notes:

[1] Salmigondis : Ragoût de plusieurs viandes réchauffées. Se dit des choses qui n’ont ni liaison ni suite, de personnes réunies au hasard.

16/01 : salmigondis

Mon esprit et mon blog sont le réceptacle d’un abondant salmigondis.

Pour l’esprit, c’est épuisant,
et pour le blog, c’est… ?

Aujourd'hui salmigondis

Après avoir emporté mon scooter en rade chez le concessionnaire hier — j’ai testé la Honda Goldwing en tant que passager, c’est super confortable, mais quel tank ! —, le verdict est tombé dans l’après-midi, plus de 2200€ de réparation. Je leur ai demandé aussitôt s’ils voulaient me le reprendre pour les pièces.

Goldwing depan2roues avec le Burgman sur la plateforme

J’ai eu ensuite un échange — pas si surprenant que ça finalement — avec un commercial de chez eux hier soir qui pleurait presque au téléphone tellement ça allait lui coûter cher de le remettre en état et de le revendre. Alors qu’il m’avait déconseillé de le faire vu le montant des réparations quelques heures auparavant.

Bref, j’ai eu droit à un salmigondis d’arguments divers et variés, et que ceci, et que cela, probablement pour que je leur cède gracieusement — à moins qu’ils n’aient en tête de me faire payer quelque chose ? Ils m’ont demandé de leur envoyer les dernières factures d’entretien et de révision, des fois qu’ils trouveraient encore des choses à réparer qui coûtent cher, évidemment.

En même temps, payer de nouveau le transport vers chez moi et m’occuper de le revendre, si jamais j’arrivais à le revendre en l’état, m’épuise à l’avance.

Bref, je vais attendre de voir s’ils me proposent une aumône et probablement m’en débarrasser sans plus tarder…


Problème pris en charge par l’encadrement au collège et donc en bonne voie d’être réglé avec le harcèlement que subissait le fiston, fiston qui a compris qu’on l’avait pris au sérieux et qui avait une voix beaucoup plus soulagée hier soir quand je l’ai eu au téléphone !

C’est cool !

mercredi, 15 janvier 2014

Passionnément vôtre…

Je suis comme cela, de temps en temps je m’infatue[1] de quelques passions, souvent passagères, pour un objet, livre, film, musique, idée…

Et puis cela me passe, mais aura bien fait rire mes proches…


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Notes:

[1] Infatuer : inspirer un engouement ridicule.

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