mercredi, 10 juillet 2013

Infatuer

Il a ri quand je lui ai dit que je t’aimais.

Un rire nerveux, comme une moquerie.

Ces sentiments étranges, si nouveaux étaient infatués, à coup sûr.

Je lui ai pris la tête entre les mains plus tard, quand il n’a plus souri, et je lui ai dit : " Prends ça comme une maladie. Je suis malade, rien ne peut me guérir pour le moment. Je ne sais pas encore si je guérirai un jour. Nous verrons".

 

 

 

(infatuer : inspirer un engouement ridicule)


Allo quoi…

J’avoue que des fois, je reste éberlué par ce qu’une simple émission de bas étage peut infatuer [1] dans l’opinion publique au point de faire la une de certain quotidien dit d’information.
Ainsi voilà que le quotidien 20 Minutes, édition suisse, consacre un article au fait qu’une fille qui n’a jamais rien fait d’autre qu’une émission de téléréalité et dont le seul attrait semble être une généreuse poitrine refaite flambant neuve garantie pure silicone, se soit fait arrêter pour avoir tourné dans un sens interdit !
C’est de l’information non ?
Et dire qu’à la télé il y a aussi des femmes qui ont un cerveau, qui sont intéressantes et ont des choses à dires (ce qui n’empêche aucunement en plus d’avoir un physique avenant qu’on se le dise ce ne sont pas des choses incompatibles !)
Comment cela, je suis sexiste ?
La preuve avec cet extrait d’une émission de l’excellente Maïténa Biraben et de la tristement célèbre Nabila, une des deux est belle et à un cerveau…
À vous de trouver…
Attention moment d’anthologie…

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“Ah mais c’est trop grave ce qui se passe”

ah ben ouais, grave, très grave !

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Note

[1] Infatuer : Inspirer un engouement ridicule.

Aujourd'hui infatuer

Nul besoin de s’infatuer du ricochet que j’ai fait hier et dont les cercles concentriques bien que s’agrandissant, disparaissent petit à petit. J’ai des images de soufflé raté dans la tête.

J’ai compté hier, il m’aura fallu moins de six mois pour foutre le bordel, un record ! Et mon syndrome de l’imposteur vient de reprendre toute la place que je pensais avoir déblayé.

PS : Pastèque et feta vont très bien ensemble, vous devriez essayer !

mardi, 9 juillet 2013

C'était hier…

Muche [1] , je l’ai été sans conteste possible !
Autre temps, autres mœurs, du moins il parait…
Aujourd’hui, j’ai pris de l’âge et de l’assurance…
Tout du moins dans l’apparence !
N’allez quand même pas trop gratter le vernis sur le masque, je pourrais en rougir…

Rouge-gorges
(158/366)
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Notes :

[1] Muche : jeune homme timide.

Muche

Evidemment, on peut avoir envie de s’amuser avec pareil mot. Avec pareil muche aussi.

Mais c’est inélégant au possible. Les garçons timides sont les hommes de demain, les gentils et les délicats, les sensibles et les présents. Pas too much, just muches.

(muche : jeune homme timide)


Aujourd'hui muche

Dans muche il y a jeune homme, et vu mon demi-siècle déjà passé, je ne me sens plus concerné, ensuite il y a timide et j’avoue que sur ce point et depuis quelques années cet aspect a considérablement évolué vers le pas timide, du coup je vais devoir parler de quelqu’un d’autre, ce qui, sur mon blog personnel à moi que j’ai serait un comble, n’est-il pas ?

Conséquemment et en conséquence de quoi je ne vous dirai pas ce matin la question qui me turlupine depuis quelques heures, vous l’aurez voulu !

Et là, normalement, vous devriez tous en chœur vous exclamer : Allez quoi, fait pas ton muche !

09/07 : muche

Dans mes outils, j’ai perceuse sans fil et mèches.
Si, face au miroir, je me trouve vieux et moche,
j’ose affirmer que ma salade favorite est la mâche.
Quant aux tartines, je préfère la baguette à la miche…

Je suis sûr de n’être pas muche
car plus très jeune homme
et pas beaucoup timide.

lundi, 8 juillet 2013

Va savoir…

Éternelle question que tout homme se pose forcément un jour : quel amant suis-je ?

Triste céladon [1]  ou fougueux étalon ?

À chacun sa certitude, à elles seules la vérité…

(157/366)

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Notes :

[1] Céladon : Avec ironie, amant délicat et langoureux.

Céladon

Pour la première fois, ce soir, l’enfant de dix ans qui vit cachée dans mon corps d’adulte, oui l’enfant a dit tout haut qu’elle en avait marre de voir ce qu’elle est devenue.

J’aime la chemise en lin que tu portes en juillet, les tablettes Hollywood à la chlorophylle. Poudrées de sucre glace. Les paysages de campagne l’été, quand le ciel est grisâtre.

Tout ce vert.

J’aime l’eau stagnante des rivières assommées par la sécheresse. Le poids des lentilles à la surface. Le passage d’une barque. La couleur des yeux délavés de ma mère. Oui maman, on peut souhaiter mourir pour un chagrin.

Tout ce glauque.

J’aime la tasse vert sombre brisée la première fois que tu m’as fait du thé. Et surtout j’aime que tu l’aies réparée.

J’aime ce céladon dont nous adorions la nuance ensemble.

Que nous adorons encore chacun de notre côté.

(Nous ignorions le sens second de cet obsolète. C’est mieux ainsi.)

(céladon :  avec ironie, amant délicat et langoureux)


Aujourd'hui céladon

C’est céladon, ironique, paradoxal qu’au moment où je reprends un projet[1] il n’y ait plus de … projet. Pourtant j’en avais quelques uns, d’autres aussi en ont, c’est ballot, mais les disponibilités, ou les envies, ne sont plus au rendez-vous. Je m’aperçois aujourd’hui du cadeau empoisonné que j’ai accepté, parce qu’être quasi seul à porter, c’est tout le contraire de ce que je voulais et voudrais[2].

J’ai essayé d’insuffler un peu de dynamique[3], d’animer un peu la bête[4], mais peine perdue, rage contenue et finalement découragement profond. Je comprends mieux maintenant pourquoi certains, qui se sont trouvés dans la même situation, avaient eu du mal à lâcher prise et le soulagement qu’ils en ont eu ensuite.

Jusqu’à maintenant je m’étais (un peu) gardé de trop m’en plaindre, eu égard à ceux qui y croient encore un peu et également par loyauté vis-à-vis des copains, mais ça ne sert qu’à intérioriser quelque chose qui ronge. D’aucuns me diront que ça fait longtemps qu’on a avancé ainsi, et c’est vrai, mais je n’arrive pas à m’en contenter, et puis honnêtement je ne suis pas fait pour vendre du vaporware[5], du vent ou des promesses — je ferai très probablement un exécrable politicien. Je n’ai pas de rancune, peut-être tout au plus un peu de rancœur[6].

J’avoue que lorsqu’on me présente comme le chef de Dotclear je préfère changer de sujet, c’est dire le malaise.

J’ai repéré des choses, ailleurs, prometteuses[7], qui, à mon humble avis, représentent ce qu’aurait pu (ou du) être le futur. Je m’y intéresse petit à petit. Je me dis qu’il y aura des choses à découvrir, à composer, à coder peut-être. Heureusement car j’ai toujours des envies dans ce domaine, je trouverais dommage de gâcher ça…

Notes

[1] Tout le monde aura compris que je parle de Dotclear.

[2] Je ne jette pas la pierre à ceux, encore quelques uns, qui animent quand ils le peuvent le forum, bien au contraire.

[3] Un billet engageant à la sortie de la dernière version.

[4] Une install-party où les organisateurs étaient plus nombreux que le public attendu !

[5] Expression que je vole lâchement à l’ami Pep.

[6] La refonte accessibilité de l’administration que nous n’avons finalement pas menée à terme, même en réduisant sa portée, me pèse depuis longtemps.

[7] Koken, Ghost, …

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