mardi, 11 juin 2013

11/06 : forligner

Pour savoir si j'ai fait une action indigne de la vertu de mes aïeux, il faudrait d'abord que je la connaisse, cette vertu.

On dit souvent dans le monde des entreprises que le grand-père est fondateur, le fils continuateur et le petit-fils liquidateur.

Étant actuellement dans une phase troublée où je ne sais plus trop ce que je dois à mes ancêtres, je serais bien en mal d'identifier ce que j'aurais pu gâcher.

Aujourd'hui forligner

J’ai forligné. À de maintes reprises, depuis tout petit ou presque et je vais continuer je pense, mais il m’arrive aussi de rentrer dans le rang, étrangement, ou plutôt de revenir là où je n’aurais jamais du sortir.

lundi, 10 juin 2013

Le cerveau…

Toute cette semaine, je vais bosser à l’hôpital Beaujon ; on va filmer des opérations du cerveau. La dernière fois c’était colmatage d’anévrisme, réduction de tumeur et autre joyeuseté. Beaucoup de technologie en Œuvre, des images en 3 D, des instruments de précisions et surtout des femmes et des hommes d’Exception, au sang-froid impressionnant, au doigt de fée et des gestes précis.

Quel endosse[1] sur la vie d’autrui ; en sauver un maximum ! Joli credo.

Je les admire vraiment !

Cerveau

Cerveau

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Notes :

[1] Endosse : Toute la peine, toute la responsabilité de quelque chose.

Obsolètes - Aujourd’hui endosse

Aujourd’hui endosse (Toute la peine, toute la responsabilité de quelque chose)

Je porte l’endosse de ma procrastination. Je garde par devers moi toutes ces choses que je dois (même pas devrais) faire et que je ne fais pas. Toutes ces choses qui m’encombrent la tête et lentement me tirent vers le fond. Le fond de quoi ? Telle est la question. Il y fait juste un peu plus noir et un peu plus triste et surtout, on s’y ronge les ongles.

Endosse

Evidemment, j’ai toute l’endosse de la tristesse que j’ai partagée avec mes parents.

L’enfant idéal qu’ils voyaient en moi s’est évanouie en une nuit ; reste la malhonnête.

 

 

 

 

(endosse : toute la peine, toute la responsabilité de quelque chose)


10/06 : endosse

Je suis le roi de l'endosse (pas très obsolète ce mot... Demande à ton banquier).

Il suffit qu'un proche évoque un problème, surtout technique ou méthodologique, pour que je cherche une solution. Au risque d'endosser une responsabilité qu'il ne souhaite pas forcément m'attribuer.

Déformation professionnelle ?

Faut dire que j'ai été technicien et/ou soutien informatique un paquet d'années. C'est à présent terminé. Cela fait sept ans quasi jour pour jour que je retraite paisiblement. N'empêche, je persiste à endosser au risque de plomber mon moral... et l'ambiance.

Aujourd'hui endosse

Peut-on parler d’endosse de ce que j’ai accepté il y a quelques mois déjà et qui me conduira probablement à fermer l’ensemble proprement ? Question qui trotte, à fleur de pensée, comme un bruit de fond qui empêche le silence de s’installer durablement.

Il y a trois catégories de gens. Ceux qui commencent, ceux qui continuent, ceux qui terminent. Parfois on cumule deux, voire trois caractéristiques. Personnellement j’ai un peu de mal avec la première, où il faut que je débute très petitement; aucun avec la seconde et souvent les questionnements précèdent la troisième mais je finis par y arriver.

Sauf que. Sauf que derrière tout cette grande théorie il y a des gens, des attentes et des espoirs…

dimanche, 9 juin 2013

Matoise

Matoise, comme j’aimerais t’avoir dans mes cordes…

 

(matoise : qui a, comme le renard, la ruse et la hardiesse)


Gatsby, c'est magnifique…

Hier soir fut une belle soirée, bien que pluvieuse. Un concert dans un jardin, organisé par une petite association ; intimiste et sympathique !

Orage et bâche déroulée dans la bonne humeur, pique-nique à suivre façon auberge espagnole.

Au programme L’Âme Fauve, une jeune et belle voix, suivit de Cyril Mokaiesh en acoustique avec ses anciennes chansons et pas mal de nouvelles.

Vivement le disque !

Cyril Mokaiesh

Cyril Mokaiesh

Cyril Mokaiesh

Et puis dodo et des rêves bizarres mélangeant alcool, femme, enfant et tortue. Une fille qui marche les fesse à l’air parce qu’elle a mal au dos. Un train qui roule sur la plage et des éclairs… 

Si j’étais freudien, j’aurais du souci à me faire et mon psy serait riche !

Et ce matin, ces idées matoises[1] qui, l’air de rien, s’insinuent dans mon esprit ; questionnements, doutes, tristesses…

La météo qui trouve que 3 jours de beau c’était suffisant…

Pour couronner le tout, l’ordinateur pervers qui plante, impossible de retrouver mes photos de la veille…

Alors j’ai été voir Gatsby le magnifique, et j’ai adoré :-)

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Notes :

[1] Matoise : Qui a, comme le renard, la ruse et la hardiesse.

09/06 : matoise

Pourquoi "matoise" et pas "matois" ?

A croire que les femmes sont seules à avoir ce regard de braise plein de ruse et de hardiesse. Je suis très beaucoup scandalisé.

Mais je vais devoir songer à me méfier dorénavant.

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