Mot pas du tout obsolète car utilisé régulièrement chez nous qui sommes de grands amateurs de volailles fermières.
Les sot-l’y-laisse de dinde peuvent remplacer très agréablement le veau dans une blanquette. Dans les même proportions.
jeudi, 6 juin 2013
Un cauchemar
jeudi, 6 juin 2013.
Si j'avais écrit à la main mon billet précédent, sans doute aurait-il ressemblé à un patarafe[1] tant la colère était grande.
Maintenant, j'ai fermé les écoutilles pour éviter d'entendre - mais est-ce vraiment possible complètement - les discours déplacés, malotrus, mal embouchés, récupération obscène d'un fait qu'on pourrait qualifier de pas si extraordinaire (des bagarres, il y en a tous les jours) sauf sa conclusion tragique, sauf ses acteurs, sauf qu'il arrive à un moment où le contexte est tel, où les opinions et les sentiments sont tellement exacerbés que ça fuse de toute part, que les petites phrases sont montées en épingles, qu'il est préférable de ne plus écouter sinon un dégoût profond et durable montera en bouche... Ah merde, c'est déjà fait.
Quel cauchemar ce monde politico-médiatico-social moisi.
L'impression d'une agonie d'un monde.
Le calendrier des obsolètes (et les définitions des mots).
Note
[1] Assemblage de traits informes, de lettres confuses et mal formées
Patarafe
jeudi, 6 juin 2013.
Voilà un joli mot et pour autant je n’ai pas envie d’écrire des choses amusantes : le patarafe de l’ordonnance de mon médecin cause des céphalées à la pharmacienne OU si j’avais un chien de race, je l’adopterai l’année des P, et il s’appellerait Patarafe de Bricassart.
Ce soir encore, mon coeur est plein de fils barbelés voyez-vous, c’est un assemblage de traits informes, de lettres confuses et mal formées, un vrai patarafe.
(patarafe : assemblage de traits informes, de lettres confuses et mal
formées)
Pattes de mouche…
jeudi, 6 juin 2013.
Patarafe[1] ! Voilà un adjectif qui convient parfaitement à mon écriture manuscrite dés que je me laisse aller ! Une espèce de trait presque continu avec boucle et ondulation ; même un médecin, voir mieux, un pharmacien ne pourraient pas me lire !
Il m’arrive sur des vieux écrits de me demander ce que j’ai bien pu griffonner !
C’est à un point, qu’il y a longtemps maintenant, j’ai réappris à écrire en lettre d’imprimerie quand je devais être compris par d’autres…
Et pourtant, j’adore écrire…
(126/366)
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[1] Patarafe : Assemblage de traits informes, de lettres confuses et mal formées
06/06 : patarafe
jeudi, 6 juin 2013.
Pour moi, l'écriture japonaise ne serait que patarafe...
Ce qui est faux en réalité. Totalement faux. Les amateurs de kanjis passent des années à maîtriser l'art de cette calligraphie complexe, magnifique et riche de sens. Avec ce gros pinceau tenu d'une étrange façon, qui peut caresser le papier ou s'écraser vigoureusement, donnant épaisseur, finesse et dynamisme au trait.
Bon, faut dire aussi que je n'ai pas encore digéré totalement le fait de m'être senti analphabète et illettré là-bas.
Du coup je suis partial et grognon.
Aujourd'hui patarafe
jeudi, 6 juin 2013.
Quand j’ai (re)découvert la définition de patarafe j’ai aussitôt pensé à une ordonnance médicale, allez savoir pourquoi ! Cela dit, de nos jours alors que le clavier, virtuel ou bien réel, remplace le crayon et le papier, je me demande si finalement ce n’est pas en train de devenir la règle.
Où sont nos pleins et nos déliés d’antan, tracés laborieusement à l’école avec la Sergent-Major bien enfoncée dans le porte-plume et trempée comme il se doit dans l’encre violette ?
mercredi, 5 juin 2013
Cuicui…
mercredi, 5 juin 2013.
Depuis le temps que l’on attendait, enfin, premier soir de l’année où l’on peut décemment manger dehors sans avoir froid !
Bien sûr les conversations vont bon train dans ce bonheur du beau temps retrouvé !
Nos discours sont régulièrement interrompu, mais certainement pas tarabuster[1] , tellement il est bon de réentendre tous ces oiseaux qui à leur tour chantent le ciel bleu !
Grives, merles, mésanges, perruche à collier (!), rouge gorges, coucous, pies…
Un peu comme une renaissance, le retour de la vie…
Sourire 
Dites ? ceux qui connaissent, c’est bien un chardoneret ?
(125/366)
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[1] Tarabuster: Importuner,contrarier par des interruptions fréquentes, du bruit, des discours à contretemps.
Tarabuster
mercredi, 5 juin 2013.
Je ne te tarabusterai plus
je ne rirai donc plus ?
(tarabuster : importuner, contrarier par des interruptions fréquentes,
du bruit, des discours à contretemps)
Obsolètes - Aujourd’hui tarabuster
mercredi, 5 juin 2013.
Aujourd’hui tarabuster (Importuner, contrarier par des interruptions fréquentes, du bruit, des discours à contretemps)
Il est un point du travail de mère que j’ai du mal à vivre. Celui de l’enfant qui tarabuste et fait dérailler le cours de la pensée. Les enfants n’ont pas la même linéarité temporelle que les adultes. Ils aprennent en grandissant la patience et certainement y-a-t’il des familles où les enfant n’ont pas droit de cité, mais parfois on voudrait qu’à huit, cinq ou trois ans ils vivent déjà leur vie et nous laissent vivre la nôtre, tout au moins le temps de tisser certaines toiles au fil d’une conversation.
Oui mais non, ou l'inverse, je sais pas
mercredi, 5 juin 2013.
Il y a souvent des motifs à être tarabusté[1] : aujourd'hui je voulais vous parler de tous ces gens qui ont oublié ou n'ont jamais eu idée (appris ?) la politesse... Je ne sais pas vous, mais j'ai l'impression que ça s'accentue au fil des ans.
Si je me répète ? C'est possible, mais ça m'agace prodigieusement de ne pas avoir de réponses quand on a été sollicité - et ça se produit régulièrement - ou d'être traité comme des choses, sans aucune considération, parce qu'on est saltimbanques artistes.
Bon mais sinon, la vie est belle, si si !
Le calendrier des obsolètes (et les définitions des mots).
Note
[1] Importuner, contrarier par des interruptions fréquentes, du bruit, des discours à contretemps.
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