lundi, 6 janvier 2014

Alea jacta est...

J’espère que je ne me la suis pas jouée débine[1] aujourd’hui en écrivant cette lettre de candidature accompagnant un CD-Rom de Baie Attitude pour proposer ma participation à un festival photo qui prend, d’année en année, de l’importance !

Toujours cette impression de péter plus haut que mon cul, cette difficulté à accepter que pourquoi pas, mes images aient ce niveau d’excellence exigé pour ce type de manifestation…

De l’autre côté faire confiance à ceux qui savent et m’ont conseillé cette démarche…

Réponse dans trois mois, on verra bien, en attendant on croise les doigts ;-)

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Notes:

[1] Débine : État misérable. Se dit surtout d’une personne qui fait mal ses affaires.

Où conduit l'escalier

C’est tout de suite ce qui m’est venu quand j’ai vu le mot du jour :

Où conduit l’escalier
Des couloirs de bruine
Mouillent sans s’arrêter deux corps dans la débine[1]
Qui ont chacun pour soi un truc pour s’humilier

Ça n’est certes pas follement gai, mais c’est tellement bien écrit… et ce texte extrait de l’album Auguri de Dominique A sorti en 2001 prouve une fois de plus l’obsolescence toute relative du mot.

Note

[1] État misérable. Se dit surtout d’une personne qui fait mal ses affaires

Aujourd'hui débine

Finalement l’enthousiasme de ce début d’année n’aura pas duré longtemps. Je me retrouve depuis hier avec une machine en rade — elle m’a lâché sur l’autoroute hier soir en revenant d’Orly — et bien sûr ce n’est justement pas la semaine où j’avais envie de devoir gérer ce genre de tracas et de me retrouver à prendre les transports en commun.

J’ai plusieurs rendez-vous pro cette semaine, évidemment tous tôt le matin jusque et y compris samedi prochain.

La débine, la poisse, la misère.

Bon en même temps il n’ s’agit que d’un peu d’argent. D’après ce que j’ai lu ici et là le coût probable d’une réparation devrait atteindre peu ou prou la valeur actuelle du scooter, soit environ 4000€ — je n’ai pas de devis pour l’instant, ça sera probablement fait dans la semaine, mais les symptômes ne laissent pas beaucoup de doutes à ce sujet[1]. Ce qui fait que je me retrouve sur les bras avec un objet dont la valeur résiduelle est nulle (ou quasi) après avoir roulé 23000 kms avec[2].

C’est ballot alors que je voulais justement changer de monture. Du coup ça complique singulièrement les prises en RDV à l’arrache pour aller essayer une moto, surtout si celle-ci est en banlieue, comme la plupart de celles que j’ai repérées.

N’empêche que reprendre le boulot dans ces conditions n’augure rien de bon !

Notes

[1] C’est un problème récurrent sur ce modèle, quel que soit l’usage ou le kilométrage, c’est en gros une sorte de loterie.

[2] Finalement ce modèle est assez onéreux si je fais le ratio coût/km parcouru, j’espère que la prochaine le sera moins.

dimanche, 5 janvier 2014

Indésirable…

La plaie des blogues, c’est sans hésiter le spam dans les commentaires !

Pour le combattre, les différents moteurs utilisent divers plug-ins pour les repérer et les mettre de côté.

Sur Dotclear, l’antispam est constitué de plusieurs entités allant du blocage par mot-clef (perso, il y a beaucoup de mots anglais dans le mien !) jusqu’à diverses listes noires d’IP ou autre.

Si ce système est relativement efficace, je trouve qu’avec le temps il se permet certaines privance[1] bien désagréables. Figurez-vous que sur mon propre blogue, de plus en plus souvent, quand je réponds au commentaire Monsieur me met en quarantaine !

C’est plus particulièrement le filtre Lookup, sensé allez chercher dans une base de données les IP des spammeurs. Du coup, c’est quasiment sur tous les sites sous Dotclear que je suis blacklisté.

J’aurais un fournisseur d’accès un peu étrange, peu connu, je pourrais comprendre, mais là, il s’agit juste d’Orange. Alors je ne doute pas que des IP de chez eux ont pu servir à spammer, mais actuellement j’en suis quasiment à une IP par semaine ce qui m’oblige à redémarrer la boxe pour en avoir une nouvelle.

Bizarrement, Niou est aussi souvent blacklisté dans ses commentaires, quand elle utilise un réseau Orange. De là à penser qu’il y a un truc (vengeance ou bizness) qui se joue entre le géant des télécoms et les gestionnaires de Lookup, il ne m’en faudrait pas beaucoup tant la chose me paraît étrange !

Pour les dotcleariens, j’ai bien essayé de mettre en début de liste comme conseillée par une éminence grise il y a peu le plug-in whitelist comment, mais sans résultat probant…


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Notes:

[1] privance : Familiarité particulière.

Quoi faire ?

Le weekend je pourrais me laisser aller à brelauder[1] à loisir, sans me soucier des échéances, des différentes choses à faire pour tel ou tel projet… Bon ça arrive bien un peu de temps en temps, on ne peut pas toujours être dans l’efficacité et l’utilité, il est parfois bon de prendre son temps… à gratouiller un chat en mal de caresses (je sais pas les vôtres, mais moi j’ai 2 droguées qui sont folles si elles n’ont pas leur dose), à jouer à des jeux débiles, à regarder le paysage (mais là on peut se demander si ça relève encore du futile), à regarder un épisode de Danger Man ou UFO[2]

Quoi ? C’était l’obsolète d’hier ? Tant pis, celui d’aujourd’hui ne m’inspirait rien de bon.

Notes

[1] Perdre son temps à des choses futiles

[2] Ouais, ouais, que du vintage de + de 40 ans.

Aujourd'hui privance

J’aime bien les nuances apportées par les mots privance, privauté — qu’on pourrait définir comme un excès de privance envers quelqu’un qui ne nous est pas familier.

J’ai longtemps cru que le mot anglais privacy était une traduction de privauté, mais en fait il n’en est rien puisque privacy désigne plutôt l’intimité. Encore un de ces faux-amis qui rend assez particulier la pratique de l’anglais, au moins pour moi.

Je me demande souvent ce qui restera de ces bientôt 365 jours à composer autour des obsolètes. Honnêtement, je ne pense pas me souvenir du dixième des mots proposés et j’imagine qu’il doit en être de même pour la plupart d’entre nous.

Du coup leur retour à la lumière sera probablement éphémère mais cela nous aura au moins permis de nous servir de fil d’Ariane pendant cette année bientôt écoulée.

La prochaine liste, que nous avons revue cette semaine avec son créateur — je ne servirai que de promoteur cette fois-ci — devrait vous laisser plus de liberté ou dit autrement définir moins de contraintes. De plus, le mode d’expression employé sera laissé libre et vous pourrez tout aussi bien utiliser une photo, un dessin, une vidéo, etc plutôt qu’un texte si vous le souhaitez.

Vous en saurez bientôt plus, d’ici le 1er février, date où nous débuterons cette nouvelle année…

samedi, 4 janvier 2014

Sans intérêt…

Dès l’éveil, ce matin, je savais qu’aujourd’hui serais une journée à brelauder[1] ; l’air du temps et du réveil.

Du coup, je me suis fait le pote Bilbo au ciné…

Sympa, disons que pour ne pas réfléchir et passer un bon moment c’est juste ce qu’il me fallait…

Voilà, voilà…

Et sinon, vous ?

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Notes:

[1] Brelauder : perdre son temps à des choses futiles.

Aujourd'hui brelauder

Pas question de brelauder comme un chat quand les vacances seront finies, lundi. Semaine de travail chargée, une version de Dotclear à sortir, une vidéo-conférence à piloter samedi matin prochain, la reprise s’annonce copieuse.

Nini

Normalement, si vous zoomez suffisamment sur les pupilles du chat, vous devriez vous rendre compte de la météo qu’il fait en ce moment à Toulouse. Un peu comme dans les films où l’indice qui manquait à la résolution de l’énigme qui mobilisait toutes les polices de France et de Navarre depuis quatre siècles, évidemment.

Il va aussi falloir que je remette mon nez dans ARIA, il y a encore des choses pas très claires pour moi ; puis ensuite basculer (certains) thèmes et plugins en HTML5, histoire de suivre le mouvement actuel (et qui sera présent dans la version 2.7 de Dotclear).

Bon, le planning est chargé, yapuka !

04/01 : brelauder

Je ne suis pas sûr que l’on perde son temps à s’occuper de choses futiles. D’abord parce que le temps ne nous appartient pas, qu’il s’enfuit quoiqu’on fasse et parce que la lourdeur de ce qui nous entoure appelle un besoin de légèreté.

Comme un dérivatif, comme une soif d’équilibre.

Et si on devait effacer des rézoçocios, du ninternet et plus globalement de lémédia tout ce qui est futile, on brelauderait grelotterait dans les courants d’air.

vendredi, 3 janvier 2014

Djeuns…

Il doit faire son beurre ce bar sur la place, rendez-vous de tous les tendrons [1]  de la ville ; aux nombres attablés, sages, qui un café, qui un coca, l’on sent que ce sont encore les vacances.

Les jeunes mâles, posés deux ou trois guéridons plus loin, toutes hormones boutonneuses dehors chassent en bande ; le temps des premiers émois…

Souvenir, souvenir…

Et si je reprenais un expresso ?

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Notes:

[1] Tendron : jeune fille.

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