vendredi, 3 janvier 2014

Aujourd'hui tendron

J’avoue avoir un peu mal avec ceux qui sempiternellement refont toujours et encore les mêmes erreurs, simplement parce qu’ils ne font pas attention à ce qu’ils font, à tel point que parfois je me demande s’ils ne comptent pas sur les autres pour le faire à leur place, comme une duègne le ferait avec un tendron.

Il y a dans cette attitude deux aspects qui me dérangent fortement. Le premier est ce que je prends comme un manque de respect évident, et je le prends — et c’est surement très subjectif — comme un bas travail donné à un sous-fifre, chargé de nettoyer et ranger après le travail du maître. Ce n’est pas loin du mépris. Le deuxième est que ça rompt la confiance donnée.

Dans tous les cas, c’est du temps potentiellement perdu, de l’énervement et une disponibilité qui se réduit. Ça introduit une défiance et une dépendance malsaine. Ces mots sont peut-être un peu exagérés, parce qu’écrits dans l’instant, mais les sentiments éprouvés sont réels, en ce qui me concerne.

Pour que les gens méritent notre confiance, il faut commencer par la leur donner.

Marcel Pagnol, Le Temps des amours

Je fais confiance, d’emblée, mais une fois celle-ci heurtée, mise en défaut, il sera très difficile de la regagner.

jeudi, 2 janvier 2014

On a pas fourré la dinde…

Cette année pas de dinde fafelu[1] au menu de Noël. Dans la famille c’est pourtant une tradition, fourré aux olives noires, accompagnées de légume et d’excellent vin.

Et puis voilà, on a bien regardé les dindes, mais honnêtement, à trois, même avec un bon appétit, c’est un tantinet trop gros quand même !

Finalement on a fait huître, saumon, foie gras et bûche…

Et c’était bien sympa comme Noël…

Pour le jour de l’an on était dix, mais bon comme il n’y a pas de tradition, on a fait queue de homard et gigot de pré-salé ;-)

(332/366)

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Notes:

[1] Fafelu : Dodu.

Aujourd'hui fafelu

Comme ce gâteau sorti de sa jolie boîte, fafelu, dodu, débordant presque de son corset de papier qui le retient encore pour quelque temps, je me sens un peu … distendu.

Gâteau italien

Quelques best-sellers ont été mitonnés ces derniers temps, poulet à marocaine, quelques maamouls, évidemment. Des parfums, des odeurs et du plaisir.

J’ai rendez-vous avec l’acariâtre médecin du travail lundi prochain qui va probablement me trouver aussi un peu trop fafelu. Ça me fera au moins une reprise tranquille pour le boulot, après ces dernières semaines fractionnées, à mon plus grand plaisir, je dois dire.

02/01 : fafelu

Je préfère avoir l’r d’un farfelu
que d’avoir l’air d’un fafelu…

Car un peu trop dodu je me sens.

mercredi, 1 janvier 2014

Résolution…

Je ne sais pas si l’aquilon[1] s’époumonera d’un vent mauvais sur cette nouvelle année ou si au contraire un souffle d’espoir viendra nous titiller les narines ; de mon côté pas ou peu de résolution de toute manière intenable. Juste envie de poursuivre sur le « carpe diem» qui ne m’a pas trop mal réussi cette année.

Et puis j’aimerais avancer dans mes projets photos, toujours mes portraits de mains, me réattaquer au portrait panoramique et puis, pourquoi pas, exposer de nouveau.

Enfin, continuer à faire de belle rencontre bloguesque, il y a encore plein de mes commentateurs que j’aurais plaisir à découvrir pour de vrai alors, yapluka…

Voila, j’ai envie d’être optimiste pour cette année :-)

(331/366)

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Notes:

[1] Aquilon : Le vent du nord. Poétiquement tout vent violent et froid.

2014

Le calme et la douceur de cette journée contrastent avec l’aquilon[1] habituel en cette saison.

Il est de bon ton de souhaiter la bonne année aujourd’hui (et les jours qui suivent…).

Adoncques, pour mes lecteurs que je connais, et les autres (y en a-t’il ? OSEF) : que 2014 soit tranquille peinarde avec que des bonnes nouvelles de Bisounours. La douceur, ça a du bon. Si si.

Note

[1] Le vent du nord. Poétiquement tout vent violent et froid

01/01 : aquilon

Mieux vaut un pet sonore qui roule avec fracas
qu’un puissant aquilon qui vous trahit tout bas.

Je suis désolé (?) de commencer l’année ainsi
mais c’est la faute aux obsolètes… et à ma mère.

mardi, 31 décembre 2013

C'est comme ça…

Je suis bien trop bon et exorable[1] , voici que dans ma grande mansuétude, j’ai accepté que ce soir à minuit pile, et pas avant, l’on change d’année ! Attention toutefois, ceci est inexorable, je ne reviens jamais sur mes décisions !

Bonne fête à tous…

(330/366)

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Notes:

[1] Exorable : qui se laisse fléchir par des supplications.

Aujourd'hui exorable

La fin d’année est inexorable, évidemment, puisque quels que soient les agapes, elle surviendra tout de même, en silence ou sous les vivats. Je lis ici et là des articles et billets — je ne sais pas trop s’il faut faire la différence entre les deux vocables — qui font un bilan personnel de l’année qui va s’écouler et étant moi-même exorable (ce mot est moins passé à la postérité que son contraire cité en début de mes propos), et comme chacun se fiche comme de l’an quarante-deux du mien, moi presque compris, je vais m’en abstenir.

Merlin

Je vais plutôt causer projet (petits et grands, et en vrac) pour l’année qui s’annonce :

  • Une nouvelle moto (bon en même temps ça fait déjà plus d’un an que je cause d’en changer).
  • Un article sur une coopération Dotclear-Spip d’il y a quelques semaines — je réfléchis encore à ce qu’on pourrait imaginer pour refaire ce genre d’expérience que j’ai trouvé très intéressante et enrichissante.
  • Quelques nouvelles versions de Dotclear, mineures et majeures (on a des trucs cools à vous proposer).
  • Des photos de gens, plein, j’ai envie de faire des portraits de rue.
  • Quelques voyages.
  • Voir des gens (Paris-carnets, Install-Parties ou rencontres Dotclear, …), j’aime bien les rencontres, pas vous ?
  • Quelques bonnes recettes, ça fait toujours plaisir.
  • … (faut toujours laisser de la place pour l’imprévu, j’aime bien l’imprévu) …

À bientôt (ceci est inexorable) !

31/12 : exorable

J’aime être essentiel, important, incontournable… et magnanime (une de mes principales qualités… avec ma célèbre modestie et mon sérieux de tous les instants).

Donc n’hésitez pas à me supplier.
Je peux être exorable.

Parfois.
Tout dépend de la qualité de vos flatteries.
Car je suis aussi très lucide.
Hélas.

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