Je passe mes journées à ouvrir des vannes cérébrales et à laisser couler tout le jus de cervelle des auteurs qui réécrivent, complexifient.

Plus c’est tordu, mieux c’est. Parfois, une définition échappe à ma compréhension. Je regabèle sur un mot et n’y comprends goutte.

Je lève les yeux. Dehors, l’architecture du paysage est celle d’une grille de mots croisés : des cases et des cases reflètent la vapeur du ciel, le fil à bâtir d’un avion très haut, le granit de l’hôtel asiatique en face, quelques silhouettes de salariés de Cetelem ou d’ailleurs. Moi-même en miroir lointain.

(regabeler : chercher des difficultés sur)