Renversé, un livre tenait en équilibre sur l’accoudoir du canapé. La promesse de l’aube. Romain Gary. J’ai lu les pages déjà lues. Émerveillement. Mais le livre n’était pas à moi.
Ce soir, les mots de Miller, où je me relaisse en attendant le sommeil :
« Voilà ce que je pense, Anaïs, en un mot : lorsque quelqu’un fait des sacrifices pour quelqu’un d’autre, comme tu le fais pour moi, il y aura toujours une part d’ »ingratitude », de « dureté », de « non-compréhension » dont tu souffriras. Jamais je ne parviendrai à compenser tout ce que tu as fait pour moi, jamais ».
(se relaisser : s’arrêter pour séjourner)
